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50 ans de consommation en France. INSEE. Septembre 2009.

Publié le 11/10/2009
Cinquante ans de consommation en France - édition 2009
Que consomme-t-on en France ? Comment la consommation a-t-elle évolué chez nous depuis 50 ans ? Diffère-t-elle de celle des autres pays européens ? Tirées des données de la Comptabilité nationale, une trentaine de fiches traitent des principaux postes de dépenses et des facteurs influençant la consommation du pays. Cette approche "macro-économique" est complétée par des données qui précisent les différences entre les ménages, selon leur niveau de vie, leur revenu, leur âge... L'ouvrage propose aussi trois dossiers. L'un offre une perspective historique de la consommation des ménages depuis cinquante ans, le deuxième traite des dépenses de logement depuis vingt ans et le troisième porte sur la fracture alimentaire que révèle le budget des ménages.

Consulter le sommaire détaillé de la publication "Cinquante ans de consommation en France", Insee Références, Edition 2009.

Lire le document "La consommation des ménages depuis cinquante ans" (293 Ko).
Résumé
Depuis 50 ans, les Français ont, sauf en 1993, consommé un peu plus chaque année, si bien qu'aujourd'hui le volume annuel de consommation par personne est trois fois plus élevé qu'en 1960. La France est pourtant passée des Trente Glorieuses, caractérisées par le développement d'une consommation de masse, à une période beaucoup moins dynamique en termes de gains de pouvoir d'achat et de consommation à partir du milieu des années 1970. Les parts réservées à l'alimentation et à l'habillement se sont réduites au profit du logement et des transports, de la santé, de la communication et des loisirs. Les services prennent aujourd'hui une part prépondérante dans le budget des ménages, bien plus importante qu'en 1960 : les loyers tiennent une place croissante, et les prix des autres services ont progressé plus rapidement que ceux des biens. Ce déplacement des dépenses en valeur au profit des services recouvre des évolutions plus complexes sur les volumes consommés. Les Trente Glorieuses se sont d'abord traduites par le développement des achats de biens matériels ; depuis, l'écart de croissance avec les services s'est certes resserré, mais ne s'est pas inversé pour autant. La baisse continue de la part de budget consacrée à l'alimentation et, à l'opposé, la hausse de celle affectée à la santé sont principalement le reflet de la progression du niveau de vie, ce qu'attestent aussi les comparaisons européennes. L'analyse des structures de consommation propres à chaque pays révèle qu'un processus de convergence est à l'oeuvre. Ce processus est sans doute lié à celui du niveau de vie des pays,mais il résulte également de l'ouverture du marché européen et de la libre circulation des biens et des technologies. Aussi, bien qu'ils aient des niveaux de PIB par habitant comparables à celui de la France des années 1960 ou 1970, la structure de consommation des derniers pays entrant dans l'Union européenne se rapproche de celle des Français d'aujourd'hui pour nombre de postes budgétaires.

Lire le document "Le poids des dépenses de logement depuis vingt ans" (222 Ko).
Résumé
Le poids des dépenses de logement dans le budget des ménages s'est globalement accru au cours des vingt dernières années. Les évolutions ont affecté les ménages diversement selon leur groupe d'âge, leur niveau de vie, leur niveau social. Durant cette période, une importante accession à la propriété a amélioré la situation de nombreux ménages. En revanche, celle des plus modestes, notamment locataires, apparaît plus difficile aujourd'hui qu'au début des années 1980.

Lire le document "La consommation alimentaire : des inégalités persistantes, mais qui se réduisent" (212 Ko).
Résumé
L'alimentation reste l'un des premiers postes de dépense des ménages. Ce poste accuse de diverses manières les effets des inégalités sociales. Dans la répartition des dépenses entre alimentation à domicile et à l'extérieur, les écarts persistent, voire s'accentuent, entre les deux extrémités de l'échelle des niveaux de vie : le poids de la consommation de repas hors domicile s'accroît en moyenne mais régresse dans le bas de l'échelle des niveaux de vie. En revanche, les écarts de consommation se resserrent dans certaines catégories de l'alimentation à domicile. Ainsi, l'importance des produits carnés se réduit désormais dans la hiérarchie sociale. La consommation de viande, produit au prix unitaire le plus élevé et autrefois signe de distinction sociale, pèse moins dans le budget des ménages. Il en est de même pour les produits de la mer et les légumes.

Consulter les "10 fiches transversales" de la publication (409 Ko).
1. Les lieux d'achat
2. Impôts sur la consommation
3. Fiscalité directe et taxes diverses
4. Alimentation et genre
5. Priorités en matière de consommation
6. Disparités de consommation
7. Consommation, âge et génération
8. Consommation des retraités
9. Consommation des ménages avec trois enfants ou plus
10. Convergence des structures de consommation

La publication comporte également des fiches thématiques (logement, loisirs, alimentation, santé, transports, etc.) consultables en ligne :
http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?id=235&nivgeo=0