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La crise du logement entretient le sentiment de déclassement social. CREDOC. Février 2010.

Publié le 01/03/2010
Consommation et modes de vie n° 226, février 2010.

Résumé
En une quinzaine d'années seulement, les prix des logements ont été multipliés par 2,5 dans notre pays, soit une hausse bien plus vive que celle des revenus (multipliés par 1,6 depuis 1995). Les loyers ayant eux-aussi augmenté plus vite que le coût de la vie, le poids de l'ensemble des dépenses de logement dans le budget des ménages s'est fortement accentué. L'étude du CRéDOC montre que la hausse des dépenses de logement, de plus en plus mal vécue par nos concitoyens, contribue à entretenir le sentiment de déclassement social: voir s'éloigner la perspective de devenir un jour propriétaire, habiter un logement trop étroit ou en mauvais état, ou avoir l'impression d'y consacrer une part trop importante de son budget, conduisent bien souvent à se sentir appartenir au bas de l'échelle sociale. Le malaise se nourrit aussi du décalage entre la vive hausse des prix et la plus lente amélioration de la qualité des logements. La part des Français qui vivent dans un logement comportant au moins un "défaut majeur de qualité" - un toit percé, de l'humidité dans le logement, une installation de plomberie ou électrique défectueuse, voire une absence de sanitaires - est encore très élevée: cela concerne 32% de nos concitoyens, un chiffre supérieur à la moyenne européenne (26%).

Pour aller plus loin :

Cahier de recherche du CRéDOC n°265 "Les difficultés des Français face au logement", par R. Bigot et S. Hoibian (décembre 2009, 138 p.).