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R&D et structure des entreprises: une comparaison France/États-Unis. CAS. Avril 2010.

Publié le 29/04/2010
Note de Veille n° 173, 26/04/2010.

Résumé
Le diagnostic élaboré à l'issue des états généraux de l'industrie met en exergue le rôle clé de la structure industrielle sur la dynamique d'investissement et d'innovation nationale. L'efficacité des politiques d'aide à l'innovation dépend ainsi de leur capacité à cibler les secteurs d'activités et les catégories d'entreprises susceptibles de porter le renouvellement du tissu industriel. A partir d'une comparaison avec la situation américaine, cette note montre que le handicap de la France en matière de R&D privée s'explique par son positionnement sectoriel et par l'absence d'un tissu suffisamment dense d'entreprises engagées dans des activités de R&D. Il n'y a cependant pas de déficit structurel d'entreprises de taille intermédiaire mais une moindre capacité de cette catégorie à investir dans la R&D. Par ailleurs, les investissements privés en R&D apparaissent insuffisamment valorisés en France, particulièrement dans les petites entreprises. Ces résultats militent en faveur d'un ciblage du crédit d'impôt recherche sur les PME et les entreprises de taille intermédiaire et d'un accompagnement renforcé des petites entreprises pour la mise sur le marché des résultats de leurs projets de R&D.

Sommaire
  • La faiblesse de la R&D privée française résulte avant tout d'un mauvais positionnement sectoriel.
  • La France est également handicapée par la faible intensité en R&D des entreprises de taille intermédiaire.
  • La valorisation économique des investissements privés en R&D est relativement faible en France.


Pour compléter :
Voir également le document de travail d'avril 2010 : "L'écart d'intensité en R&D privée de la France par rapport aux états-Unis - le rôle conjugué de la spécialisation sectorielle et de la taille des entreprises".