Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Navigation
Vous êtes ici : Accueil / Actualités / Veille / La poursuite de la globalisation financière et ses effets. Natixis. Janvier 2018.

La poursuite de la globalisation financière et ses effets. Natixis. Janvier 2018.

Publié le 31/01/2018

Cette étude de Natixis pourra être utile pour la spécialité "Économie approfondie" en terminale (3.1 "Qu'est-ce que la globalisation financière ?").

"Globalisation financière : continue-t-elle ? Quelles conséquences ?", Flash Économie n°121, 31 janvier 2018.

par Patrick Artus.

Résumé

On peut mesurer la globalisation financière par différents indicateurs :

- l'évolution de la taille des dettes et actifs extérieurs bruts ;
- l'évolution de la taille des flux internationaux de capitaux ;
- le niveau de corrélation entre les marchés financiers des différentes régions.

Ces indicateurs montrent que la globalisation financière continue à progresser, avec des signes seulement locaux de recul : celui des créances transfrontières à l'intérieur de la zone euro, qui révèle la chute de la mobilité des capitaux entre les pays de la zone euro ; le retour en 2017 de contrôles sur les sorties de capitaux en Chine.

Parallèlement, la globalisation commerciale faiblit, avec le développement des productions au voisinage des acheteurs des biens et services et avec le recul du poids de l'industrie dans l'économie mondiale.

Que se passe-t-il s'il y a poursuite de la globalisation financière et arrêt de la globalisation réelle ?

- les cycles économiques se transmettent d'une région à l'autre de plus en plus par les marchés financiers ;
- les politiques monétaires liées aux conditions économiques locales influencent de plus en plus les autres régions par leurs effets sur les marchés financiers, ce qui accroît encore le besoin de coordination internationale des politiques monétaires ;
- la taille de la finance continue à progresser par rapport à celle de l'économie réelle, ce qui implique que la probabilité que les économies réelles soient déstabilisées par des chocs financiers est de plus en plus forte.

 

Par ailleurs, nous sommes en présence actuellement d'un environnement favorable à la spéculation, selon cette autre étude de Patrick Artus publiée conjointement :

"Tout aiguise aujourd'hui l'appétit pour la spéculation", Flash Économie n°122, 31 janvier 2018.