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L'imbrication croissante de l'industrie et des services. La Fabrique de l'industrie. Juillet 2016.

Publié le 22/08/2016

Les Synthèses de La Fabrique n°8, juillet 2016.

par Thierry Weil.

Résumé

La part de l'industrie dans le PIB, souvent retenue pour discuter du déclin de l'industrie, est un indicateur douteux pour plusieurs raisons. Premièrement, la production industrielle mobilise de plus en plus de services à l'industrie, comptabilisés comme services, et ceci d'autant plus que l'industrie optimise ses chaînes de valeur et modernise son appareil de production. A contrario, des entreprises industrielles offrent de plus en plus de services, en complément de leurs produits (installation et maintenance d'un équipement) ou à titre principal (le produit sert alors à rendre le service). Par ailleurs, le déclin relatif de l'industrie peut résulter de gains de productivité permettant à une population plus riche et bien équipée de consommer plus de services, comme il peut refléter la perte de parts de marché liée à un déficit de compétitivité. Enfin la nature même des tâches de production évolue et les compétences requises pour les opérateurs vont bien au-delà des savoir-faire de fabrication.

Il faut donc renoncer à la distinction de moins en moins pertinente entre industrie et services et envisager d'autres catégories d'analyse, comme les emplois directement exposés à la compétition internationale et ceux qui sont abrités, au moins momentanément.

Sommaire

  • Analyse du déclin des activités industrielles
  • Une offre hybride
  • Créer des catégories plus pertinentes pour analyser les dynamiques économiques

 

Voir également l'interview de Thierry Weil à l'occasion de la sortie de cette synthèse.