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Filles et garçons sur le chemin de l'égalité. MEN. Mars 2015.

Publié le 30/03/2015
Filles et garçons sur le chemin de l'égalité, de l'école à l'enseignement supérieur. Edition 2015.

Présentation
A l'occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, cette série de données statistiques renseigne sur la réussite comparée des filles et des garçons depuis l'école jusqu'à l'entrée dans la vie active. Elle met en évidence des différences selon les sexes en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d'orientation et de poursuite d'études entre filles et garçons, qui auront des incidences ultérieures sur l'insertion dans l'emploi ainsi que sur les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes.

L'essentiel des résultats de l'édition 2015
Cette publication reflète l'engagement du système éducatif dans les objectifs de mixité et d'égalité, objectifs déclinés dans la convention interministérielle pour 2013-2018. Elle constitue un état de situation national, que les acteurs locaux peuvent décliner au niveau académique et au niveau des établissements scolaires.
Plusieurs constats peuvent être tirés de ces données. Tout d'abord, les garçons réussissent toujours moins bien que les filles à l'école. Ils ont plus souvent des difficultés en lecture et poursuivent moins souvent des études longues. Un garçon sur cinq sort de formation initiale sans diplôme, contre un peu plus d'une fille sur dix. Les filles obtiennent plus souvent le baccalauréat et plus souvent avec une mention "bien" ou "très bien", notamment en série S. Cette réussite scolaire des filles ne se traduit cependant pas dans la situation professionnelle à la sortie du lycée ou de l'apprentissage : à diplôme équivalent, les filles s'insèrent moins bien dans l'emploi que les garçons.
Enfin, des différences persistent dans l'orientation et le choix des spécialités, notamment en ce qui concerne les sciences et technologies. Les filles s'orientent davantage vers l'enseignement général et technologique, mais optent moins souvent pour les filières scientifiques : bien qu'en augmentation de 8 points depuis 2000, la part des filles en terminales scientifiques (S, STI2D et STL) atteint à peine 42% en 2013. Dans l'enseignement professionnel, les filles sont quasiment absentes des spécialités de la production (14%). Dans le même temps, les femmes sont nettement plus souvent diplômées de l'enseignement supérieur ; elles demeurent très minoritaires parmi les ingénieurs (29%) et les docteurs en sciences (38%).


A lire sur le même thème ce 4 pages de l'OCDE :

"Comment expliquer l'inégalité entre les sexes dans l'éducation", Pisa à la loupe, n°49, 1er mars 2015.

Résumé
Si l'enquête PISA révèle d'importants écarts de performance en compréhension de l'écrit entre les sexes - en faveur des filles - chez les élèves de 15 ans, ces écarts sont moindres lorsque ce sont les compétences en compréhension de l'écrit électronique qui sont évaluées. De fait, selon l'évaluation des compétences des adultes, il n'existe pas d'écart de compétence significatif entre les sexes en littératie sur support électronique chez les 16-29 ans.
Les garçons sont plus susceptibles d'être peu performants lorsqu'ils fréquentent un établissement dont l'effectif d'élèves est en grande partie défavorisé sur le plan socio-économique.
Les filles - même les plus performantes - tendent à obtenir de moins bons résultats que les garçons lorsqu'il leur est demandé de penser scientifiquement, par exemple de formuler des situations de façon mathématique ou d'interpréter des phénomènes de manière scientifique.
Les parents sont plus susceptibles d'attendre de leurs fils, plutôt que de leurs filles, qu'ils exercent une profession dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques - même lorsque leurs fils et filles de 15 ans font jeu égal en mathématiques.