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Pas de classes moyennes sans redistribution sociale et fiscale ? Credoc. Mars 2012.

Publié le 23/03/2012
Consommation et Modes de Vie n° 249, mars 2012.

Résumé

Les classes moyennes se trouvent au coeur des débats publics. Elles seraient en déclin, paupérisées, pressurisées par la fiscalité, négligées par l'état-providence ou en voie d'éclatement. Une recherche approfondie dans une trentaine de pays au cours des trois dernières décennies montre que beaucoup de ces idées sont infondées, sans pour autant nier le profond malaise qui ronge cette frange de la population.
Selon les pays, les classes moyennes représentent entre 35% et 63% de la population. En France, elles rassemblent 59% de nos concitoyens : l'Hexagone est un des pays où les classes moyennes sont les plus nombreuses et l'un des rares où leur nombre ne diminue pas.
L'étude du CRéDOC montre que les classes moyennes sont nombreuses dans des pays riches, et dans les pays où les prestations sociales et les prélèvements obligatoires sont élevés. En effet, les mécanismes redistributifs tendent à renforcer l'importance des classes moyennes en limitant les situations de grande pauvreté et en réduisant les écarts de revenus entre les ménages aisés et les catégories plus modestes. Par ailleurs, les classes moyennes semblent mieux s'épanouir dans les démocraties où la législation sociale est renforcée et où le régime politique comporte une forte dimension participative et consensuelle.

Pour aller plus loin :

  • Voir le rapport de recherche : Les classes moyennes en Europe, par Régis Bigot, Patricia Croutte, Jörg Müller, Guillaume Osier, Cahier de recherche n°282, CRéDOC, décembre 2011.