Sujet épreuve appliquée Capes externe 2023
Les politiques sur le changement climatique après Cancún. BNP Paribas. Septembre 2011.
Publié le 26/09/2011
Conjoncture, 26/09/2011.
par Raymond Van der Putten.
Présentation de l'étude
" Face au problème de l'évolution du climat, les pays industrialisés et les pays en développement ont mis en place la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui a abouti au Protocole de Kyoto. Le traité a été ratifié par la quasi totalité des parties à la Convention-Cadre. Cependant, son efficacité a été limitée pour deux raisons : premièrement, les Etats-Unis, le plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre par personne, n'y ont pas participé ; deuxièmement, aucune limitation n'a été imposée aux émissions des pays en développement.
Le défi aujourd'hui consiste à adopter un nouveau traité sur le climat pour remplacer le Protocole de Kyoto, qui arrive à expiration en 2012. Les conférences de Copenhague et de Cancun n'ont pas réussi à fixer de nouvelles limitations aux émissions de gaz à effet de serre. Des pays se sont à la place engagés à réduire leurs émissions sur une base volontaire. Cependant, cela ne suffira pas, loin s'en faut, à stabiliser les émissions de GES à un niveau soutenable sur le long terme. Et les chances de parvenir à un accord sur une réduction significative lors de la prochaine conférence sur le climat à la fin de l'année à Durban sont nulles.
La théorie des jeux peut apporter un éclairage intéressant sur les raisons à l'origine de l'impasse actuelle. Dans cet article, nous présentons deux solutions qui pourraient permettre d'avancer. Tout d'abord, il serait peut-être préférable de scinder le Protocole de Kyoto en plusieurs accords séparés sur les gaz, les divers secteurs et la R-D. Ensuite, il est probablement plus facile de négocier le prix du carbone mondial que des niveaux de réduction pour chaque pays individuellement."
Sommaire
par Raymond Van der Putten.
Présentation de l'étude
" Face au problème de l'évolution du climat, les pays industrialisés et les pays en développement ont mis en place la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui a abouti au Protocole de Kyoto. Le traité a été ratifié par la quasi totalité des parties à la Convention-Cadre. Cependant, son efficacité a été limitée pour deux raisons : premièrement, les Etats-Unis, le plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre par personne, n'y ont pas participé ; deuxièmement, aucune limitation n'a été imposée aux émissions des pays en développement.
Le défi aujourd'hui consiste à adopter un nouveau traité sur le climat pour remplacer le Protocole de Kyoto, qui arrive à expiration en 2012. Les conférences de Copenhague et de Cancun n'ont pas réussi à fixer de nouvelles limitations aux émissions de gaz à effet de serre. Des pays se sont à la place engagés à réduire leurs émissions sur une base volontaire. Cependant, cela ne suffira pas, loin s'en faut, à stabiliser les émissions de GES à un niveau soutenable sur le long terme. Et les chances de parvenir à un accord sur une réduction significative lors de la prochaine conférence sur le climat à la fin de l'année à Durban sont nulles.
La théorie des jeux peut apporter un éclairage intéressant sur les raisons à l'origine de l'impasse actuelle. Dans cet article, nous présentons deux solutions qui pourraient permettre d'avancer. Tout d'abord, il serait peut-être préférable de scinder le Protocole de Kyoto en plusieurs accords séparés sur les gaz, les divers secteurs et la R-D. Ensuite, il est probablement plus facile de négocier le prix du carbone mondial que des niveaux de réduction pour chaque pays individuellement."
Sommaire
- Sans mesures correctrices, les taux de carbone pourraient devenir catastrophiques
- Aucun accord sur les objectifs après 2012
- Obstacles à la conclusion d'un accord sur le climat
-Le prix à payer pour réduire les émissions se justifie-t-il ?
-Qui doit payer pour réduire les émissions ?
-Qui doit payer pour réduire les émissions ?
- Les chances d'un Kyoto II restent minces
