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Vote et catégories sociales. Janvier 2012.

Publié le 30/01/2012

Résumé
Les classes moyennes forment une catégorie sociale courtisée par la gauche comme par la droite à l'occasion de chaque échéance électorale. Elles sont en effet réputées constituer "la variable d'ajustement" nécessaire à toute majorité sortie des urnes. Sous la Ve République, leur histoire s'est un temps confondue avec celle de la gauche et tout particulièrement celle du PS qu'elles ont largement contribué à porter au pouvoir en 1981. Depuis lors, la composition des classes moyennes a évolué avec les mouvements de fonds de la société française. Et les inclinations politiques dominantes des électeurs des classes moyennes ont fluctué, contribuant aux alternances politiques et aux périodes de cohabitations.


Résumé
L'élection présidentielle de 2012 intervient dans un contexte économique difficile. Le chômage a atteint en novembre dernier son plus haut niveau depuis 1999, tandis que la hausse des prix (carburants, gaz, SNCF, tarifs mutuelles) a atteint 2,5% en 2011 et que de nouvelles mesures d'austérité (TVA, impôts sur le revenu, indexation des prestations familiales sur la croissance) risquent de diminuer encore le pouvoir d'achat des ménages. Quel sera l'impact électoral de cette conjoncture de crise, en particulier chez les plus défavorisés, premiers touchés? Favorisera-t-elle l'abstention ou la mobilisation électorale ? Jouera-t-elle plutôt en faveur du candidat socialiste ou des extrêmes, en particulier d'une extrême droite, redynamisée par la candidature de la nouvelle présidente du Front national, Marine Le Pen ? A ce jour il existe peu de travaux sur la question. Le vote des "pauvres" intéresse peu. Pourtant les rares études existantes, comme la thèse pionnière de Mireille Bègue sur leur rapport différencié à la politique, ou les enquêtes menées par CSA auprès des SDF, montrent que ces personnes sont loin d'avoir rompu tout lien avec la politique et qu'elles ont des réactions complexes et différenciées à leur situation. C'est à cet angle mort que s'attache la troisième vague des enquêtes préélectorales TNS Sofres-Triélec.


Résumé
Depuis un demi-siècle, les comportements électoraux et les attitudes politiques des ouvriers ont connu de profondes transformations. Les ouvriers constituent-ils un monde à part sur la scène politique ? Existe-t-il toujours une spécificité ouvrière ?


Résumé
On peut estimer à plus de 3 millions d'inscrits, l'électorat agricole soit environ 8% du corps électoral. Minorité venue d'une majorité démographique, cet électorat se sent isolé au sein du corps social et menacé de déclassement. Politiquement, il se caractérise par une participation électorale forte, un solide ancrage à droite et une pénétration nouvelle des thèmes portés par l'extrême-droite.

  • Le vote des classes populaires : Interview de Nonna Mayer, Directrice de recherches au Centre d'études européennes (CEE) de Sciences Po, TNS Sofres, 20/04/2012.

Dans cet interview Nonna Mayer définit les classes populaires, les enjeux qui touchent les classes populaires et la manière dont les candidats à la présidentielle les prennent en considération.

On pourra également consulter les encadrés publiés dans cet article de Sciences Humaines n°236, avril 2012 :
"Classes populaires, moyennes, supérieures; jeunes, vieux; hommes, femmes : Pour qui votent-ils ?".