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Jeunes des villes, jeunes des champs : la lutte des classes n'est pas finie. Fondation J. Jaurès. Novembre 2019.

Publié le 24/11/2019

Note de la Fondation Jean Jaurès, 20 novembre 2019.

par Salomé Berlioux, Jérôme Fourquet, Jérémie Peltier.

Résumé

Afin d'objectiver une situation encore peu connue, Chemins d'avenirs, la Fondation Jean-Jaurès et l'Ifop ont interrogé les jeunes Français de 17 à 23 ans sur leurs choix d'orientation et leur rapport à l'avenir. Résultat ? Les origines géographiques et sociales continuent d'influer fortement sur la projection de ces jeunes vers l'avenir, sur leur degré d'ambition et sur l'autocensure qu'ils développent, de manière plus ou moins consciente, en fonction de leur milieu d'origine et de leur lieu de résidence.

Sommaire

  • Les jeunes Français et leur famille inégaux face à l'avenir
  • Quand le déterminisme géographique limite l'avenir et l'ambition des jeunes Français… en dehors des bornes géographiques attendues
  • Les jeunes, la mobilité et l'international : le nouveau terrain de compétition entre jeunes des villes et jeunes des champs

Les chiffres clés de l'enquête :

35% des jeunes de 17 à 23 ans indiquent que la famille et le réseau social est leur première source d'information afin de préparer leur orientation post bac, devant Internet (21%), un ou des professeurs de lycée (15%) ou encore le conseiller d'orientation (11%)

41% des jeunes de 17 à 23 ans ont le sentiment de ne pas avoir suffisamment d'informations pour s'orienter (42% pour les jeunes de zones rurales, contre 32% pour les jeunes d'agglomération parisienne)

58% des jeunes de 17 à 23 ans indiquent qu'ils ont fait ou vont faire des études supérieures « ambitieuses » (48% des jeunes des villes de moins de 20 000 habitants, contre 67% des jeunes d'agglomération parisienne)

36% des jeunes de 17 à 23 ans indiquent avoir des modèles qui les inspirent dans leurs choix de formation ou de carrières (42% des jeunes des villes-centres, contre 27% seulement dans les villes isolées et 28% dans les territoires ruraux)

49% des 17-23 ans indiquent que l'élément déterminant pour réussir son avenir professionnel est l'expérience acquise à travers des stages, 22% le fait d'avoir un solide réseau, et seulement 10% le fait d'avoir fait des études longues

32% des jeunes des zones rurales disent n'avoir pratiqué aucune activité extra-scolaire pendant leur scolarité, contre seulement 20% en agglomération parisienne

33% des 17-23 ans déclarent être encouragés à aller étudier à l'étranger par leurs familles (27% pour les jeunes des territoires ruraux, contre 41% en agglomération parisienne)

27% des 17-23 ans ont suivi des cours supplémentaires (ou de soutien) en langues, financés par leurs parents à l'école primaire, au collège ou au lycée (21% des jeunes ruraux, contre 42% des jeunes vivant en agglomération parisienne)

Près d'un jeune Français sur deux envisage la possibilité de travailler à l'étranger dans le cadre d'une future activité professionnelle (34% des 17-23 ans issus des zones rurales, contre 52% en agglomération parisienne).