Jeux Olympiques et bien-être, un effet de courte durée. Observatoire du bien-être. Octobre 2017.
Depuis 2017, le CEPREMAP accueille l'Observatoire du bien-être, qui soutient la recherche sur le bien-être en France et dans le monde, en réunissant des chercheurs de différentes institutions (École d'économie de Paris, Sciences Po MediaLab, Sciences Po Cevipof, OCDE). L'Observatoire publie une collection de Notes synthétisant des analyses sur les thèmes du bien-être. Chaque trimestre, une note analyse les résultats du module bien-être de l'enquête CAMME (Conjoncture auprès des ménages) de l'INSEE. Des notes ponctuelles traitent de manière transversale d'une problématique liée au bien-être en exploitant des données disponibles. D'autres enfin proposent une synthèse d'articles de recherche sur le thème du bien-être. C'est le cas de la dernière note de l'Observatoire du bien-être sur les effets des Jeux Olympiques sur le bien-être.
Note de l'Observatoire du Bien-être n°2017-10, 9 octobre 2017.
par Claudia Senik et Mathieu Perona.
Résumé
Sur le plan financier, il semble établi qu'organiser les Jeux Olympiques est une opération perdante : effets induits sur l'investissement faibles, les spectateurs remplacent chassent des touristes qui seraient venus de toutes manières, et le coût final est la plupart du temps très au-delà du coût prévu. L'argumentaire des organisateurs met donc en avant des bénéfices intangibles, faisant des JO une source d'inspiration et d'enthousiasme. L'étude dont nous faisons la synthèse évalue cet argument en comparant le bien-être déclaré par les habitants de Londres (ville organisatrice), Paris (ville candidate) et Berlin lors des étés 2011, 2012 – année des Jeux – et 2013.
Toutes les publications de l'Observatoire du bien-être, depuis janvier 2017.
Suivre l'Observatoire du bien-être sur Twitter : https://twitter.com/ObsBienEtre