La libre circulation en Europe : réelle pour les biens et les capitaux, partielle pour les personnes. CEPII. Septembre 2021.
Lettre du CEPII n° 420, septembre 2021.
par Thierry Mayer.
Résumé
Dès le traité de Rome en 1957, l'ambition du processus d'intégration européen était de permettre la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux. L'évaluation quantitative proposée dans cette Lettre montre que cette ambition a été largement réalisée pour les biens et les capitaux, permettant d'atteindre une mobilité comparable à celle observée au sein des États-Unis. Pour les personnes, en revanche, c'est loin d'être le cas : les frontières entre États freinent deux fois plus les flux migratoires qu'au sein des États-Unis.
Sommaire
- Du rêve ancien des États-Unis d'Europe à une construction plus limitée
- Comment évaluer l'intégration européenne ?
- L'intégration du marché européen des biens progresse, sans qu'il s'agisse d'une forteresse
- Une circulation des personnes nettement facilitée
- Aussi intégrée que les États-Unis pour les biens et les capitaux, mais pas pour les personnes
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Comparaison de la mobilité des biens, des personnes et des capitaux dans l'UE et aux États-Unis
Source : Lettre du CEPII n° 420, septembre 2021.