La protection sociale en France et en Europe en 2013. Drees. Juillet 2015.
Publié le 19/07/2015
"La protection sociale en France et en Europe en 2013. Edition 2015", Dossier de synthèse, 17 juillet 2015.
Présentation des comptes de la protection sociale de 2013.
Résumé
En France, les années 2012, 2013 et 2014 sont marquées par une faible croissance du PIB, entre 0,2% et 0,7% par an. Malgré ce contexte dégradé, la réduction du déficit public au sens de Maastricht se poursuit. En particulier, le solde des administrations de Sécurité sociale, quoique toujours déficitaire de 8,5 milliards d'euros en 2014 (contre 9,1 milliards en 2013), s'améliore continûment depuis 2010. Néanmoins, les Français, bien que toujours demandeurs d'une protection sociale de haut niveau, sont de plus en plus préoccupés par la question de la dette.
En 2013, dernière année disponible des Comptes de la protection sociale, les recettes de la protection sociale progressent à un rythme plus rapide que les dépenses. Ainsi, le déficit de la protection sociale continue de se résorber et s'élève en 2013 à 7,9 milliards d'euros, soit 0,4% du PIB, contre 11,6 milliards d'euros en 2012.
Les ressources de la protection sociale progressent de 3,0% et s'établissent à 707,6 milliards d'euros en 2013. Cette croissance est plus faible que celle constatée en 2012 (+3,7%) et en 2011 (+4,4%). Pourtant, en 2013, les cotisations effectives continuent de progresser à un rythme significativement plus élevé que l'assiette des salaires, compte tenu notamment de l'effet en année pleine de mesures intervenues courant 2012. En revanche, les impôts et taxes affectés reviennent à une dynamique moins soutenue après deux années de croissance exceptionnelle.
Les dépenses de protection sociale s'élèvent à 715,5 milliards d'euros en 2013, soit +2,4%. Les prestations constituent la majeure partie des dépenses (94%, soit 672,0 milliards d'euros en 2013). La croissance de ces prestations (+3,0%) reste modérée, à l'image des évolutions enregistrées les trois années précédentes (entre 3,0% et 3,3%).
Dans la plupart des pays de l'Union européenne (UE), l'année 2014 a été plus favorable que 2013 : pour l'UE 28, la croissance du PIB en volume atteint +1,3% en 2014, contre 0,0% en 2013. Cependant, la crise financière et économique a aggravé les inégalités entre pays et a fragilisé des groupes entiers de la population.
Télécharger la publication complète : Rapport annuel sur la Protection sociale en France et en Europe en 2013, Drees, mai 2015.
A lire également :
"50 ans d'évolution de la structure de financement de la protection sociale", études et résultats n°826, décembre 2012. Une étude extraite de l'ouvrage "La protection sociale en France et en Europe en 2010".
Résumé
Au cours des cinquante dernières années, la part de la richesse nationale consacrée à la protection sociale a doublé et son mode de financement, en adaptation à cette évolution, s'est profondément transformé. La crise économique qui a débuté en 2008 jette un éclairage nouveau sur la question du financement, car elle a creusé le déficit de la protection sociale à un niveau historique, par le fort ralentissement de la croissance de ses ressources qu'elle a entraîné.
Cette étude retrace la dynamique sur longue période du financement de la protection sociale, en privilégiant une approche par les assiettes économiques sur lesquelles repose le financement (salaires, revenus des non-salariés, revenus de remplacement, revenus du patrimoine et consommation). Les mutations du financement de la protection sociale, qui ont pérennisé le financement, favorisé l'emploi des travailleurs à bas salaires, et augmenté la redistribution monétaire effectuée via les prélèvements, ont entraîné une lente et partielle substitution, entre 1959 et 2010, d'assiettes diversifiées aux cotisations sur les salaires.
Présentation des comptes de la protection sociale de 2013.
Résumé
En France, les années 2012, 2013 et 2014 sont marquées par une faible croissance du PIB, entre 0,2% et 0,7% par an. Malgré ce contexte dégradé, la réduction du déficit public au sens de Maastricht se poursuit. En particulier, le solde des administrations de Sécurité sociale, quoique toujours déficitaire de 8,5 milliards d'euros en 2014 (contre 9,1 milliards en 2013), s'améliore continûment depuis 2010. Néanmoins, les Français, bien que toujours demandeurs d'une protection sociale de haut niveau, sont de plus en plus préoccupés par la question de la dette.
En 2013, dernière année disponible des Comptes de la protection sociale, les recettes de la protection sociale progressent à un rythme plus rapide que les dépenses. Ainsi, le déficit de la protection sociale continue de se résorber et s'élève en 2013 à 7,9 milliards d'euros, soit 0,4% du PIB, contre 11,6 milliards d'euros en 2012.
Les ressources de la protection sociale progressent de 3,0% et s'établissent à 707,6 milliards d'euros en 2013. Cette croissance est plus faible que celle constatée en 2012 (+3,7%) et en 2011 (+4,4%). Pourtant, en 2013, les cotisations effectives continuent de progresser à un rythme significativement plus élevé que l'assiette des salaires, compte tenu notamment de l'effet en année pleine de mesures intervenues courant 2012. En revanche, les impôts et taxes affectés reviennent à une dynamique moins soutenue après deux années de croissance exceptionnelle.
Les dépenses de protection sociale s'élèvent à 715,5 milliards d'euros en 2013, soit +2,4%. Les prestations constituent la majeure partie des dépenses (94%, soit 672,0 milliards d'euros en 2013). La croissance de ces prestations (+3,0%) reste modérée, à l'image des évolutions enregistrées les trois années précédentes (entre 3,0% et 3,3%).
Dans la plupart des pays de l'Union européenne (UE), l'année 2014 a été plus favorable que 2013 : pour l'UE 28, la croissance du PIB en volume atteint +1,3% en 2014, contre 0,0% en 2013. Cependant, la crise financière et économique a aggravé les inégalités entre pays et a fragilisé des groupes entiers de la population.
Télécharger la publication complète : Rapport annuel sur la Protection sociale en France et en Europe en 2013, Drees, mai 2015.
A lire également :
"50 ans d'évolution de la structure de financement de la protection sociale", études et résultats n°826, décembre 2012. Une étude extraite de l'ouvrage "La protection sociale en France et en Europe en 2010".
Résumé
Au cours des cinquante dernières années, la part de la richesse nationale consacrée à la protection sociale a doublé et son mode de financement, en adaptation à cette évolution, s'est profondément transformé. La crise économique qui a débuté en 2008 jette un éclairage nouveau sur la question du financement, car elle a creusé le déficit de la protection sociale à un niveau historique, par le fort ralentissement de la croissance de ses ressources qu'elle a entraîné.
Cette étude retrace la dynamique sur longue période du financement de la protection sociale, en privilégiant une approche par les assiettes économiques sur lesquelles repose le financement (salaires, revenus des non-salariés, revenus de remplacement, revenus du patrimoine et consommation). Les mutations du financement de la protection sociale, qui ont pérennisé le financement, favorisé l'emploi des travailleurs à bas salaires, et augmenté la redistribution monétaire effectuée via les prélèvements, ont entraîné une lente et partielle substitution, entre 1959 et 2010, d'assiettes diversifiées aux cotisations sur les salaires.