Le marché du travail des footballeurs professionnels. CEE. Juin 2015.
Publié le 23/06/2015
"Le marché du travail des footballeurs professionnels: un miroir aux alouettes?", Centre d'étude de l'emploi, Connaissance de l'emploi n°122, juin 2015.
Résumé
Le projecteur médiatique, braqué sur les "stars" du football professionnel, entretient de fausses idées. Il alimente des rêves de carrière très lucrative parmi les jeunes amateurs et suscite de nombreux débats sur les salaires faramineux de certains joueurs. Certes, la rémunération des footballeurs a fortement augmenté au fur et à mesure que les moyens financiers des clubs s'accroissaient, mais cette manne ne bénéficie qu'à quelques-uns et s'avère très éphémère.
L'analyse dont rend compte ce Connaissance de l'emploi fait partie des rares études françaises sur le sport. Elle permet de lever le voile masquant la réalité footballistique. Ses résultats sont éclairants : une carrière marquée par l'incertitude dont la durée est comprise entre quatre et six ans, des rémunérations variables et caractérisées par des inégalités croissantes : en 2013, 47000 euros bruts par mois en Ligue 1, contre 10500 en Ligue 2. Le marché des footballeurs, déjà étroit, s'est transformé, au profit d'une minorité de joueurs professionnels.
Résumé
Le projecteur médiatique, braqué sur les "stars" du football professionnel, entretient de fausses idées. Il alimente des rêves de carrière très lucrative parmi les jeunes amateurs et suscite de nombreux débats sur les salaires faramineux de certains joueurs. Certes, la rémunération des footballeurs a fortement augmenté au fur et à mesure que les moyens financiers des clubs s'accroissaient, mais cette manne ne bénéficie qu'à quelques-uns et s'avère très éphémère.
L'analyse dont rend compte ce Connaissance de l'emploi fait partie des rares études françaises sur le sport. Elle permet de lever le voile masquant la réalité footballistique. Ses résultats sont éclairants : une carrière marquée par l'incertitude dont la durée est comprise entre quatre et six ans, des rémunérations variables et caractérisées par des inégalités croissantes : en 2013, 47000 euros bruts par mois en Ligue 1, contre 10500 en Ligue 2. Le marché des footballeurs, déjà étroit, s'est transformé, au profit d'une minorité de joueurs professionnels.