Le nouveau visage de l'action climatique aux États-Unis. CEPII. Décembre 2017.
Blog du CEPII, billet du 13 décembre 2017.
par Cecilia Bellora et Jean Fouré.
Résumé
Malgré la volonté de Washington de sortir de l'Accord de Paris, plusieurs États américains se mobilisent pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Sommaire
- Le poids du retrait américain
- Taxer les importations ?
- Des initiatives dans les États fédérés
- Une transition déjà engagée
Pour aller plus loin :
Cecilia Bellora et Jean Fouré, "Retrait des États-Unis de l'Accord de Paris : le relais encourageant des initiatives locales", La Lettre du CEPII n°380, septembre 2017.
Résumé
Les États-Unis se désengagent de l'Accord de Paris, leurs émissions ne seront donc plus limitées. Pire, les émissions risquent d'être plus élevées aux États-Unis que si aucun accord n'avait été signé à cause d'«effets de fuite» : les États-Unis pourraient en effet bénéficier d'énergies fossiles meilleur marché, la demande pour ces énergies diminuant du fait des engagements des autres pays, et aussi attirer les entreprises étrangères très émettrices de gaz à effet de serre (GES). Toutefois, alors qu'il n'y aura plus de politique climatique au niveau national, plusieurs États fédérés se mobilisent pour continuer à réduire leurs émissions. Bien que ces États ne soient pas ceux qui émettent le plus, leurs initiatives ne sont pas négligeables et restent un signal fort à destination de la communauté internationale.