Les déterminants du coût du travail en France. Insee. Février 2012.
Publié le 22/02/2012
Insee Première n°1393, février 2012.
Résumé
En 2008, dans les entreprises de dix salariés ou plus de l'industrie et des services marchands, un salarié coûte en moyenne 50 850 euros par an à son employeur. Rapporté aux heures effectivement travaillées (hors congés et absences), le coût du travail est un peu inférieur à 32 euros de l'heure. Il est le plus élevé dans les activités financières et d'assurance, où la proportion de cadres est forte, et dans la production et distribution d'électricité et de gaz. Il est le plus bas dans l'hébergement-restauration, qui emploie une main-d'oeuvre peu qualifiée et bénéficie des allègements de cotisations sociales sur les bas salaires.
Sommaire
Pour aller plus loin :
Résumé
En 2008, malgré un lent processus de convergence à l'échelle européenne, le coût horaire de la main-d'oeuvre reste fortement hétérogène entre les pays membres de l'ex-Union européenne à 15. Dans l'industrie comme dans les services, la France fait partie des pays européens à coût élevé. Parmi les pays membres de l'ex-UE à 15, c'est en Allemagne que le coût horaire de la main-d'oeuvre en euros courants a crû le moins vite entre 1996 et 2008 dans l'industrie comme dans les services. C'est en Irlande et en Grèce qu'il a crû le plus fortement, la France se trouvant dans une position médiane en termes d'évolution. Mais la seule prise en compte du coût horaire de la main-d'oeuvre ne permet pas de tirer des conclusions en termes de compétitivité. Il faut également tenir compte de la productivité horaire. à cet égard, l'hétérogénéité observée en matière de coût salarial est considérablement réduite après prise en compte de la productivité. Dans l'industrie manufacturière, le coût salarial unitaire a diminué entre 1996 et 2008 en France et en Allemagne. Dans les services, le coût salarial unitaire a évolué à la hausse pour l'ensemble des pays de l'ex-UE à 15, mais dans des proportions différentes. C'est en Allemagne et en Autriche que l'évolution annuelle a été la plus faible. La France connaît une évolution à la hausse légèrement inférieure à celle de la moyenne de la zone euro. On observe une convergence du coût salarial unitaire dans l'ex-UE à 15, plus marquée que pour le coût horaire de la main-d'oeuvre. Cette convergence se produit dans l'industrie manufacturière comme dans les services marchands, mais à un rythme plus lent dans ces derniers.
Résumé
Cette étude présente, à partir de données administratives d'entreprises (DADS et données fiscales), une description des politiques de ressources humaines selon plusieurs dimensions : politique salariale à la fois en terme de niveau mais aussi de dispersion, stabilité de la main-d'oeuvre, proportion des différentes qualifications, âge de la main-d'oeuvre, proportion de contrats aidés... Une typologie de ces entreprises est proposée à partir de ces dimensions. On rapproche ensuite ces politiques salariales des performances. On observe que les entreprises les plus productives sont aussi celles qui versent les plus hauts salaires, même une fois qu'on a pris en compte leurs caractéristiques propres (taille, secteur) et celles de leurs salariés. En revanche, le lien entre dispersion des salaires et productivité est plus difficile à caractériser, les estimations s'avérant très sensibles à la spécification empirique retenue.
Résumé
En 2008, dans les entreprises de dix salariés ou plus de l'industrie et des services marchands, un salarié coûte en moyenne 50 850 euros par an à son employeur. Rapporté aux heures effectivement travaillées (hors congés et absences), le coût du travail est un peu inférieur à 32 euros de l'heure. Il est le plus élevé dans les activités financières et d'assurance, où la proportion de cadres est forte, et dans la production et distribution d'électricité et de gaz. Il est le plus bas dans l'hébergement-restauration, qui emploie une main-d'oeuvre peu qualifiée et bénéficie des allègements de cotisations sociales sur les bas salaires.
Sommaire
- Un coût à composantes multiples
- Coût horaire d'un salarié : de 21 à 49 euros selon le secteur
- Les effets "secteur" et "taille" sont atténués par les autres caractéristiques de l'établissement et des salariés
- La structure du coût salarial
- Entre 2004 et 2008, le coût horaire a légèrement moins progressé qu'entre 1996 et 2004
Pour aller plus loin :
- "Le coût de la main-d'oeuvre : comparaison européenne 1996-2008", Insee Références, Emploi et salaires-Edition 2012, février 2012.
Résumé
En 2008, malgré un lent processus de convergence à l'échelle européenne, le coût horaire de la main-d'oeuvre reste fortement hétérogène entre les pays membres de l'ex-Union européenne à 15. Dans l'industrie comme dans les services, la France fait partie des pays européens à coût élevé. Parmi les pays membres de l'ex-UE à 15, c'est en Allemagne que le coût horaire de la main-d'oeuvre en euros courants a crû le moins vite entre 1996 et 2008 dans l'industrie comme dans les services. C'est en Irlande et en Grèce qu'il a crû le plus fortement, la France se trouvant dans une position médiane en termes d'évolution. Mais la seule prise en compte du coût horaire de la main-d'oeuvre ne permet pas de tirer des conclusions en termes de compétitivité. Il faut également tenir compte de la productivité horaire. à cet égard, l'hétérogénéité observée en matière de coût salarial est considérablement réduite après prise en compte de la productivité. Dans l'industrie manufacturière, le coût salarial unitaire a diminué entre 1996 et 2008 en France et en Allemagne. Dans les services, le coût salarial unitaire a évolué à la hausse pour l'ensemble des pays de l'ex-UE à 15, mais dans des proportions différentes. C'est en Allemagne et en Autriche que l'évolution annuelle a été la plus faible. La France connaît une évolution à la hausse légèrement inférieure à celle de la moyenne de la zone euro. On observe une convergence du coût salarial unitaire dans l'ex-UE à 15, plus marquée que pour le coût horaire de la main-d'oeuvre. Cette convergence se produit dans l'industrie manufacturière comme dans les services marchands, mais à un rythme plus lent dans ces derniers.
- Document de travail de l'Insee : "Politique salariale et performance de l'entreprise", février 2012.
Résumé
Cette étude présente, à partir de données administratives d'entreprises (DADS et données fiscales), une description des politiques de ressources humaines selon plusieurs dimensions : politique salariale à la fois en terme de niveau mais aussi de dispersion, stabilité de la main-d'oeuvre, proportion des différentes qualifications, âge de la main-d'oeuvre, proportion de contrats aidés... Une typologie de ces entreprises est proposée à partir de ces dimensions. On rapproche ensuite ces politiques salariales des performances. On observe que les entreprises les plus productives sont aussi celles qui versent les plus hauts salaires, même une fois qu'on a pris en compte leurs caractéristiques propres (taille, secteur) et celles de leurs salariés. En revanche, le lien entre dispersion des salaires et productivité est plus difficile à caractériser, les estimations s'avérant très sensibles à la spécification empirique retenue.