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Les nouvelles routes polaires changeront peu la géographie du commerce mondial. CEPII. Octobre 2018.

Publié le 30/10/2018

La Lettre du CEPII, n°392, octobre 2018.

par Jules Hugot et Camilo Umana Dajud.

Résumé

La fonte des glaces due au réchauffement climatique aboutira bientôt à l'ouverture de nouvelles routes maritimes permanentes à travers l'océan Arctique, comme celles dont rêvait Henry Hudson – navigateur britannique du XVIIème siècle – qui cherchait inlassablement un accès vers les Indes via une hypothétique route du Nord. Elles sont néanmoins le symptôme d'un dommage profond de l'homme sur son environnement. Sans ignorer les impacts environnementaux et leurs conséquences économiques de premier ordre, cette Lettre examine l'effet qui peut être attendu de l'ouverture de ces nouvelles routes maritimes sur le commerce international et, ce faisant, sur l'économie mondiale. D'après nos estimations, ces nouvelles routes n'auront qu'un impact modeste sur le commerce mondial, d'autant plus que le coût de la navigation y restera vraisemblablement plus élevé qu'ailleurs. Néanmoins, certains ports en bénéficieront plus que d'autres, notamment ceux situés au Nord de l'Europe et de l'Asie, qui gagneront en accessibilité relativement à ceux plus au Sud. Un gain infiniment petit quoi qu'il en soit au regard du dommage environnemental.

Sommaire

  • Mesurer l'effet d'une diminution de la distance sur le commerce
  • Des gains pour le Nord de l'Europe et l'Asie et des pertes pour les régions  situées plus près du Tropique du Cancer
  • Encadré 1 : L'équation de gravité pour mesurer l'effet de la distance sur le commerce bilatéral

 

Carte : les trois routes polaires

 

J. Hugot et C. Umana Dajud ont également publié : "L'ouverture des canaux de Suez et de Panama et l'énigme de la distance", La Lettre du CEPII, n° 374, février 2017.