Qu'attendre des mesures d'assouplissement quantitatif de la BCE? Avril 2015.
Publié le 24/04/2015
- "Exercices d'assouplissement à la BCE : il n'y a pas d'âge pour commencer", par Christophe Blot, Jérôme Creel, Paul Hubert et Fabien Labondance, Blog de l'OFCE, billet du 23 avril 2015.
Résumé : La décision de la BCE de lancer un plan d'assouplissement quantitatif (QE) était largement anticipée. De par l'ampleur et la nature du plan annoncé le 22 janvier 2014, la BCE envoie un signal fort, bien que peut-être tardif, de son engagement à lutter contre le risque déflationniste qui s'est amplifié dans la zone euro. Dans l'étude spéciale intitulée "Que peut-on attendre du l'assouplissement quantitatif de la BCE ?" (Revue de l'OFCE, n°138, 2015), nous clarifions les conséquences de cette nouvelle stratégie en explicitant les mécanismes de transmission de l'assouplissement quantitatif, et en se référant aux nombreuses études empiriques sur les précédents assouplissements intervenus aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Japon.
- "QE à l'européenne : comment soutenir l'investissement ?", par Urszula Szczerbowicz et Natacha Valla, Blog du CEPII, billet du 20 avril 2015.
Résumé : La BCE achètera mille milliards d'euros de titres de créance publics et privés d'ici septembre 2016. Ce programme d'assouplissement quantitatif pourrait faciliter le financement des projets d'investissement européens et des activités du secteur privé porteuses de croissance.
Autres publications sur la BCE et sa politique monétaire :
- "Quelle logique suit donc la Banque centrale européenne ?", par Jean-Paul Betbèze, Question d'Europe n°353, 20 avril 2015. Version en ligne.
Résumé : Nous le savons et le voyons : la Banque centrale européenne (BCE) "tient" l'euro, et l'euro "tient" la zone euro. Il s'agit de "tenir" cette zone pour la sortir de cette crise dite financière, qui est en réalité une mutation économique lente et pénible. Pour tenir ce rôle, la BCE assume une série de difficultés et d'héritages, bien plus complexes que ceux de la Réserve fédérale américaine (Fed) par exemple, dans une situation qui est également plus difficile. Elle y a donc quelque mérite.
- "Taux d'intérêt nominaux négatifs. "Terra incognita"", Perspectives n°15/135, Crédit Agricole, 23 avril 2015.
Résumé : Au vu de ses objectifs immédiats (baisse des taux d'intérêt gouvernementaux et des primes de risque acquittées par les pays périphériques), la politique monétaire de BCE est une réussite. à cet égard, les succès manifestes déjà obtenus n'excèdent-ils pas les résultats originellement espérés ? Des taux d'intérêt nominaux historiquement très faibles même sur des maturités très longues et, a fortiori, des taux d'intérêt négatifs soulèvent des questions économiques épineuses.