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Quel est l'impact des origines sociales et du parcours scolaire sur l'obtention d'une licence ? Insee. Juin 2018.

Publié le 18/06/2018

Yaël Brinbaum, Cédric Hugrée et Tristan Poullaouec, "50 % à la licence... mais comment ? Les jeunes de familles populaires à l'université en France", Économie et Statistique n°499, 13 juin 2018, p.79-105.

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Résumé

En France, la majorité des bacheliers s'inscrivent en premier cycle à l'université. D'après le panel d'élèves entrés au collège en 1995, 70% des enfants de cadres ou professions intermédiaires y obtiennent une licence contre 52% des enfants d'ouvriers. À milieu comparable, les étudiants d'origine maghrébine obtiennent moins souvent la licence. Les écarts d'obtention de la licence sont plus forts encore entre les titulaires d'un bac professionnel ou technologique et les titulaires d'un bac général ; ceux qui l'obtiennent avec une mention parviennent aussi plus facilement à la licence, a fortiori s'ils n'ont pas connu de redoublement. Les inégalités d'apprentissage en primaire ont un impact sur l'entrée dans l'enseignement supérieur et la réussite en licence. Cinq parcours sont distingués parmi les diplômés d'une licence. Les parcours honorables de bacheliers généraux sont les plus fréquents. Viennent ensuite les parcours des étudiants de l'entre-deux, ni excellents, ni faibles. Assez fréquents sont aussi les parcours de rescapés de l'enseignement technologique et professionnel. Plus connus, les deux derniers sont aussi les plus rares : d'un côté les parcours fragiles et heurtés dans le secondaire repérés par Beaud ; de l'autre les «héritiers» décrits par Bourdieu et Passeron, ou plutôt désormais les «héritières».

 

Source : Économie et Statistique n°499, juin 2018