Comment expliquer la hausse du taux d'épargne des ménages français depuis le début de la crise? Banque de France. Septembre 2015.
Publié le 21/09/2015
Rue de la Banque n°9, septembre 2015.
Résumé
Le ralentissement du pouvoir d'achat et la hausse du taux de chômage ne suffisent pas à expliquer la faiblesse de la consommation des ménages. Les auteurs testent plusieurs hypothèses traditionnelles comme l'impact de la détérioration de la confiance des ménages sur leurs comportements de consommation, le contrecoup des subventions à l'achat d'automobiles et les effets de composition du revenu disponible. Enfin, une hypothèse plus originale est avancée : le changement d'anticipations des ménages quant à leurs perspectives de revenu permanent.
Sommaire
Résumé
Le ralentissement du pouvoir d'achat et la hausse du taux de chômage ne suffisent pas à expliquer la faiblesse de la consommation des ménages. Les auteurs testent plusieurs hypothèses traditionnelles comme l'impact de la détérioration de la confiance des ménages sur leurs comportements de consommation, le contrecoup des subventions à l'achat d'automobiles et les effets de composition du revenu disponible. Enfin, une hypothèse plus originale est avancée : le changement d'anticipations des ménages quant à leurs perspectives de revenu permanent.
Sommaire
- Le ralentissement du revenu des ménages et la hausse du taux de chômage expliquent partiellement la faiblesse de la consommation observée pendant la grande récession
- La baisse de la confiance des ménages a contribué à la hausse du taux d'épargne, mais n'explique que partiellement le ralentissement de la consommation
- Le contrecoup des dispositifs de subvention à l'achat d'automobiles contribue au ralentissement de la consommation en 2012
- La modification de la composition du revenu des ménages explique le ralentissement de la consommation
- La crise pourrait avoir conduit les ménages à modifier leurs anticipations de revenu permanent et entraîné une baisse de la consommation