La progression du niveau de vie sur plus d'un siècle et ses principaux facteurs. Banque de France. Octobre 2015.
Publié le 07/10/2015
"Le produit intérieur brut par habitant en France et dans les pays avancés : le rôle de la productivité et de l'emploi", Rue de la Banque n°11, octobre 2015.
Résumé
Ce numéro de Rue de la Banque analyse les évolutions du niveau de vie, mesuré par le produit intérieur brut (PIB) par habitant, dans treize pays de l'OCDE dont la France, sur la période 1890‑2012. Sur cette période, le niveau de vie a été multiplié par 9 en France, 11 aux états‑Unis, 6 au Royaume‑Uni et 23 au Japon. La productivité globale des facteurs (PGF) et, dans une moindre mesure, l'intensité capitalistique (quotient du capital fixe par le PIB, à prix constants) sont les principaux responsables de cette progression du niveau de vie. Le taux d'emploi (part de la population âgée de 15 à 64 ans qui est en emploi) et la durée du travail jouent également un rôle important, en particulier pour expliquer l'essoufflement du rattrapage des états‑Unis par les pays de l'actuelle zone euro entre 1970 et 1995. Sur la période 1995‑2013, malgré la progression relative des taux d'emploi, ce rattrapage s'est interrompu pour les trois grands pays de la zone euro en raison de l'accélération de la PGF aux états‑Unis liée aux technologies de l'information et de la communication (TIC).
Résumé
Ce numéro de Rue de la Banque analyse les évolutions du niveau de vie, mesuré par le produit intérieur brut (PIB) par habitant, dans treize pays de l'OCDE dont la France, sur la période 1890‑2012. Sur cette période, le niveau de vie a été multiplié par 9 en France, 11 aux états‑Unis, 6 au Royaume‑Uni et 23 au Japon. La productivité globale des facteurs (PGF) et, dans une moindre mesure, l'intensité capitalistique (quotient du capital fixe par le PIB, à prix constants) sont les principaux responsables de cette progression du niveau de vie. Le taux d'emploi (part de la population âgée de 15 à 64 ans qui est en emploi) et la durée du travail jouent également un rôle important, en particulier pour expliquer l'essoufflement du rattrapage des états‑Unis par les pays de l'actuelle zone euro entre 1970 et 1995. Sur la période 1995‑2013, malgré la progression relative des taux d'emploi, ce rattrapage s'est interrompu pour les trois grands pays de la zone euro en raison de l'accélération de la PGF aux états‑Unis liée aux technologies de l'information et de la communication (TIC).