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L'inégale insertion professionnelle des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur Culture. DEPS. Novembre 2018.

Publié le 30/11/2018

Cette étude du Département des études, de la prospective et des statistiques (DEPS) du Ministère de la culture examine l'insertion sur le marché du travail et les conditions d'emploi des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur Culture. Elle s'appuie sur une enquête réalisée auprès des étudiants des filières architecture, arts plastiques, spectacle vivant, patrimoine, cinéma et audiovisuel, qui sont entrés sur le marché du travail après l'obtention de leur diplôme de fin de cycle de trois ans. Les diplômés qui ont poursuivi leurs études après leur premier diplôme ou ceux qui sont encore en formation au moment de l'enquête sont donc exclus de cette étude.

"L'inégale insertion professionnelle des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur Culture en 2017", Culture Études, n°2018/5, 19 novembre 2018.

par Wided Merchaoui.

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Résumé

Après l'obtention de leur diplôme de fin de cursus, un tiers des diplômés de l'enseignement supérieur Culture, qui regroupe une centaine d'établissements sous tutelle du ministère de la Culture, poursuit ses études et deux tiers entrent sur le marché du travail. Trois ans après, 87% de ces entrants sur le marché sont en activité avec, cependant, des taux d'insertion et des conditions d'emploi variables selon la filière d'études.

Les diplômés de l'architecture bénéficient d'une situation plus favorable que ceux des autres filières : 89% sont en activité trois ans après l'obtention de leur diplôme, la plupart du temps en tant que salariés du secteur privé ou d'entreprises publiques (77%) et occupent des emplois stables (80% sont en CDI ou titulaires de la fonction publique). En termes de rémunération, les diplômés de l'architecture sont les plus nombreux à être présents dans les tranches supérieures des revenus des jeunes diplômés de la culture en emploi.

À l'inverse, les diplômés des arts plastiques connaissent une insertion plus difficile. Seuls 34% d'entre eux accèdent en moins de trois mois à un premier emploi en rapport avec le diplôme obtenu, et trois ans après l'obtention de leur diplôme, 79% des entrants sur le marché du travail de cette filière exercent une activité dont la moitié d'entre eux en tant qu'indépendant. Leurs revenus se situent plus souvent dans les tranches inférieures de revenu.

Cette diversité des conditions d'emploi implique des degrés de satisfaction variables. Quatre groupes se distinguent selon leur niveau de satisfaction. Un quart des diplômés en activité, les satisfaits, déclarent un niveau de satisfaction élevé. Le groupe des optimistes (30%) ressemble beaucoup au premier à l'exception des conditions d'emploi. Bien qu'ils soient conscients de l'intérêt de leurs missions, les passionnés (25%) présentent un niveau d'insatisfaction élevé. Enfin, le groupe des insatisfaits (19%) cumule des sentiments négatifs en termes d'insertion et d'activité professionnelles.

Sommaire

  • Un diplômé sur trois poursuit ses études à l'issue de son premier diplôme
  • Accès rapide au premier emploi en rapport avec le diplôme
  • Peu de dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle dispensés
  • Près de neuf diplômés sur dix sont en emploi trois ans après leur entrée sur le marché du travail
  • Une part de plus en plus importante des diplômés insérés travaille à l'étranger
  • Une situation moins favorable pour les diplômés des arts plastiques : plus faibles revenus et semaines de travail plus chargées

Des statuts d'emploi différents selon la filière et la spécialité du diplôme
Un emploi stable pour sept diplômés salariés sur dix
Revenu et temps de travail variables selon les filières

  • Satisfaction au travail

Les satisfaits (26%). Les optimistes (30%). Les passionnés (25%). Les insatisfaits (19%)
Quelle satisfaction pour quelle filière ?

Quelques graphiques extraits de la publication :

Un diplômé sur trois poursuit ses études à l'issue de son premier diplôme :

Graphique 1 : Part de diplômés sortants de 2012-2014 ayant poursuivi leurs études, selon la filière et le sexe

Près de neuf diplômés sur dix sont en emploi trois ans après leur entrée sur le marché du travail :

Graphique 2 : Situation des diplômés de 2012 à 2014 trois ans après leur entrée sur le marché du travail

Des statuts d'emploi différents selon la filière et la spécialité du diplôme :

Graphique 3 : Statut d'emploi selon la filière des études des diplômés de l'enseignement supérieur Culture de 2012 à 2014

Un emploi stable pour sept diplômés salariés sur dix :

Graphique 4 : Nature du contrat de travail des actifs salariés parmi les diplômés Culture de 2012 à 2014 selon la filière