Que va changer le partenariat transpacifique? CEPII. Octobre 2015.
Deux billets du Blog du CEPII sont consacrés au "Partenariat transpacifique" (TransPacific Partnership TPP), un accord de libre-échange conclu le 5 octobre 2015, après 10 ans de négociations, entre douze pays de la zone Asie et Pacifique (Etats-Unis, Canada, Mexique, Chili, Pérou, Australie, Nouvelle Zélande, Brunei, Singapour, Malaisie, Vietnam, Japon). Ces pays réalisent 40% du PIB mondial et des échanges. Il s'agit du plus important accord commercial régional de l'histoire économique. L'accord prévoit une harmonisation des normes et la suppression de 18000 droits de douane.
- "L'accord transpacifique s'attellera à libéraliser des secteurs jugés "sensibles"", par Houssein Guimbard, Blog du CEPII, billet du 14/10/2015.
Résumé : Un des objectifs du TPP est la réduction ou la suppression des droits de douane entre ses membres. Cependant, de nombreux accords commerciaux existent déjà entre les pays concernés, avec beaucoup de droits déjà nuls. Malgré tout, supprimer ceux qui restent, dans ces secteurs potentiellement sensibles, est ambitieux.
- "After TPP : the EU shouldn't rush into concluding TTIP", par Sébastien Jean, Blog du CEPII, billet du 15/10/2015.
Résumé : Despite the magnitude of the Transpacific Partnership Agreement concluded by the United States, the EU should not heed calls to rush into concluding ongoing Transatlantic Trade and Investment Partnership talks under the Obama administration at any cost, and focus instead on negotiating a good agreement.
Une version en français très proche de cet article a été publiée dans Le Monde le 13/10/2015 : "Face au choc du Partenariat transpacifique, l'Union européenne doit garder son cap".
A lire également :
Un nouveau billet d'Houssein Guimbard publié dans le Blog du CEPII le 26 octobre 2015 : "Les conséquences très ciblées du Partenariat transpacifique sur les exportations européennes".
Résumé : L'impact du Partenariat transpacifique sur l'UE sera tout à fait marginal au niveau macroéconomique. Mais, au niveau sectoriel, certaines catégories d'exportations pourraient être touchées, notamment l'automobile sur les marchés de l'ASEAN et de l'Océanie, et les viandes blanches au Japon.