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Quels sont les effets des innovations sur l'emploi dans les entreprises françaises ? CEET. Mars 2019.

Publié le 17/03/2019

Connaissance de l'emploi #146, 14 mars 2019 (4 pages du Céreq).

Version pdf imprimable.

par Richard Duhautois, Christine Erhel, Mathilde Guergoat-Larivière, Malo Mofakhami.

Connaissance de l'emploi est le 4 pages du Centre d'études de l'emploi et du travail (CEET/Cnam).

Résumé

Les innovations technologiques constituent un facteur important d'évolution de l'emploi et sont donc vues dans les stratégies européennes (stratégie de Lisbonne puis Europe 2020) comme une manière d'atteindre l'objectif d'un taux d'emploi de 75% pour les 20-64 ans.

Ce Connaissance de l'emploi propose une analyse empirique originale des effets des innovations (de produit et de procédé) dans les entreprises françaises entre 2011 et 2015, en termes de création d'emplois mais aussi de qualité des emplois, sur une base de données construite pour le projet européen QuInnE (Quality of jobs and Innovation generated Employment outcomes ). Si les effets apparaissent plutôt favorables, en particulier pour les innovations de produit et dans l'industrie, ils montrent également un risque important d'accroissement des inégalités entre catégories socio-professionnelles.

Pour aller plus loin :

Mondialisation et technologie : quels effets sur l'emploi ?, Interview de Farid Toubal, SES-ENS, novembre 2017.

Nous vous  signalons également un document pédagogique sur le même sujet :

"Robotisation : les gagnants et les perdants", L'économie pour tous, n°5, avril 2019 (publication de Société Générale Études Economiques et Sectorielles). Résumé : L'âge de l'automatisation nous promet la croissance de la production mais aussi le creusement des inégalités, avec d'un côté des salariés peu ou moyennement qualifiés et de l'autre côté des travailleurs très qualifiés de mieux en mieux payés. En outre, la hausse du stock de capital consubstantielle à l'automatisation devrait contribuer à creuser davantage le fossé des inégalités, la propriété du capital étant plus inégalement répartie que le revenu du travail.