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Evaluation du projet économique du quinquennat 2012-2017
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François Hollande a été élu président de la République française à un moment où la France et l'Europe traversent une crise sans précédent. Les premières décisions du quinquennat s'inscrivent dans ce contexte fortement dégradé et très incertain. Pour une part, elles sont l'écho de propositions faites pendant la campagne et qui sont ainsi le socle de l'engagement politique scellé par l'élection présidentielle. Leur légitimité démocratique est forte et elles symbolisent le changement de majorité et donc d'orientation de la politique économique. La question est alors de savoir comment mettre en œuvre la réponse à des attentes fortes dans un contexte économique dégradé.
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Les banques françaises : entre crise de la zone euro et nouveaux défis
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Depuis 2008, les mauvaises nouvelles s'accumulent pour les banques françaises : crise américaine des subprime, forte dépréciation de la valeur de leurs engagements dans les pays du sud de la zone euro (Grèce, Italie, Portugal, Espagne), dégradations de leurs notes par les agences de notation... En 2012, non seulement les banques françaises doivent faire face à une crise de la zone euro qui est loin d'être résolue, mais elles sont également confrontées à de nouveaux défis de taille. Outre la nouvelle réglementation prudentielle Bâle III, qui pèse lourdement sur leurs bilans, le gouvernement pourrait mettre en œuvre en 2013 plusieurs des mesures annoncées lors de la campagne de François Hollande, lesquelles affecteraient leur profitabilité.
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Zone euro : du Pacte budgétaire au débat sur la croissance
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La crise actuelle a mis en évidence les défauts de l'organisation de la zone euro. Depuis 1999, polarisée sur le respect du Pacte de stabilité et de croissance (PSC), la Commission européenne a été incapable d'impulser une stratégie macroéconomique coordonnée. Les divergences se sont creusées entre les pays périphériques, dont la forte croissance s'accompagnait d'un gonflement des déséquilibres, et les pays du Nord, dont la recherche de compétitivité par la stagnation des salaires pesait sur la croissance de la zone. En 2012, la situation reste problématique.
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2013 - Introduction
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Texte d'introduction et de présentation du Repères "L'économie française", édition 2013, par Éric Heyer. L'économiste Éric Heyer, Directeur du Département analyse et prévision de l'OFCE, présente les enjeux et les thématiques de l'édition 2013 de "L'économie Française" dont il a assuré la conception et la coordination. L'édition 2013 fait le point sur l'état de la conjoncture, les principales tendances et les grands problèmes.
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La jeunesse, génération sacrifiée ?
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Les crises favorisent l'émergence d'un discours selon lequel la lutte des âges, ou le conflit des générations, aurait remplacé la lutte des classes. Les jeunes seraient les premières victimes de ce conflit, tandis que les baby-boomers auraient capté les fruits de la croissance économique aux dépens des générations suivantes. Mais cette thèse de la fracture générationnelle s'appuie sur une analyse partiale de la situation des jeunes et tend à masquer des inégalités au sein des générations.
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Femmes et hommes face à la crise
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La crise économique et financière, qui a touché l'économie française début 2008, a été lourde de conséquences sur le marché du travail. Le ralentissement brutal de l'activité économique a conduit à une montée du chômage rapide et massive. Mais cette dégradation de l'emploi n'a pas affecté les femmes et les hommes de la même manière...
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Faut-il inscrire le retour à l'équilibre des finances publiques dans la Constitution ?
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Le gouvernement français a proposé au Parlement une nouvelle révision de la Constitution : réécrire son article 34 pour rendre plus contraignant «l'objectif d'équilibre des comptes des finances publiques» que celle-ci comporte depuis la révision de juillet 2008. Cette révision tire-t-elle les bonnes leçons de la dernière crise financière ? La crise, causée par les dysfonctionnements des marchés financiers, a rendu nécessaire le gonflement des déficits et des dettes publics dans tous les pays développés et a montré la nécessité d'une politique budgétaire active.
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Dette publique, richesse et croissance
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Plus que jamais les réflexions concernant la dette publique et son risque d'insoutenabilité sont au centre des débats politiques, économiques et financiers. La crise a entraîné une hausse vertigineuse des déficits et dettes publics dans la plupart des pays, en raison des politiques budgétaires discrétionnaires de soutien à l'activité et du coût conjoncturel pour les finances publiques des stabilisateurs automatiques. Si ces politiques budgétaires contra-cycliques ont été le seul rempart à la crise systémique et à la dépression qui menaçaient l'économie mondiale, elles ont néanmoins un coût. Tous les pays industrialisés, et plus particulièrement européens, ont ou vont pratiquer des politiques d'austérité sévère pour éponger l'endettement public passé. Si la réduction à moyen terme des déficits publics est essentielle, il n'en reste pas moins que ces politiques budgétaires restrictives et leur synchronisation dans la plupart des économies industrialisées vont avoir un impact fort sur la croissance.
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Simulation et première évaluation de la loi de défiscalisation des heures supplémentaires
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Au cours de la crise, le rôle d'amortisseur joué par la durée du travail en France a été à la fois moins puissant que dans les autres pays développés, mais aussi moins important que durant les récessions précédentes. Cette différence de comportement peut être liée à la mise en place de la mesure de défiscalisation des heures supplémentaires et son exonération de cotisations sociales en vigueur en France depuis le 1er octobre 2007. Dans un contexte de grave crise économique, la question est donc de savoir si cette incitation à travailler plus n'a pas nui à l'emploi, et notamment à l'emploi intérimaire.
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Le marché de l'immobilier français
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La crise économique n'a pas eu l'effet attendu sur le marché immobilier français. Si les prix ont commencé à baisser au printemps 2008, la baisse a été de courte durée et de faible ampleur. On ne peut donc parler de retournement du marché de l'immobilier français, et encore moins d'éclatement de la bulle. La demande de biens immobiliers s'est maintenue à un niveau relativement élevé, y compris pendant la crise. On peut se demander alors si le prix élevé de l'immobilier s'explique par une insuffisance structurelle de l'offre de logements, ou bien, comme le pensent certains, à l'existence d'une bulle.
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