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Des ressources sur les réseaux sociaux

Publié le 13/03/2012
Cette page présente une sélection d'ouvrages, de revues et de ressources en ligne sur le thème des réseaux sociaux.

Des livres à lire ou à parcourir

  • Pierre Mercklé, Sociologie des réseaux sociaux, Paris, La Découverte, coll. Repères, 3ème éd. 2011 (1ère éd. 2004), 128 p.
  • Alain Degenne et Michel Forsé, Les réseaux sociaux, A. Colin, coll. U, 2ème éd. 2004 (1ère éd. 1994).
  • Mark Granovetter, Sociologie économique, Seuil, coll. "économie Humaine", 2008 (1ère éd. 2000 sous le titre Le marché autrement. Essais de Mark Granovetter). [Voir le chap. 1 "La force des liens faibles" (1973)].
  • Claire Bidart, Alain Degenne, Michel Grossetti, La vie en réseau. Dynamique des relations sociales, PUF, coll. Le lien social, 2011. Lire l'introduction de l'ouvrage. Lire le compte rendu dans Lectures.
  • Emmanuel Lazega E., Réseaux et structures relationnelles, PUF, QSJ, 1998, 2ème éd. 2007.
  • Ulf Hannerz, Explorer la ville, Minuit, 1980, 418 p. [Voir le chap. 5 "A quoi servent les réseaux sociaux"].
  • Philippe Steiner, La sociologie économique, La Découverte, coll. Repères, 1999, 4ème éd. 2011 [4ème chap. consacré au rôle des réseaux sociaux dans le fonctionnement des marchés].

 

Revues et numéros spéciaux de revues


On trouvera, dans les numéros spéciaux mentionnés, à la fois des articles théoriques ou méthodologiques, et des études de cas ou des articles qui rendent compte des résultats de travaux empiriques.

  • Parmi les textes théoriques, on peut mentionner l'article de Michael Eve, "Deux traditions d'analyse des réseaux sociaux" dans Réseaux (2002), dans Informations sociales (2008) ceux de Michel Forsé "Définir et analyser les réseaux sociaux. Les enjeux de l'analyse structurale" ; de Claire Bidart "Etudier les réseaux. Apports et perspectives pour les sciences sociales" ; de Sophie Ponthieux sur "Les analyses du capital social" ; de Pierre-Alain Mercier "Liens faibles sur courants faibles" qui s'interroge sur l'impact du développement des nouvelles technologies de communication sur les transformations des pratiques de sociabilité. Dans Hermès (2011), Fabien Granjon ("Amitiés 2.0. Le lien social sur les sites de réseaux sociaux") propose un compte rendu critique des recherches - notamment anglo-saxonnes - portant sur les réseaux d'«Amis» et le rôle des réseaux socionumériques dans la construction du lien social ; Serge Proulx et Mary Jane Kwok Choon ("L'usage des réseaux socionumériques : une intériorisation douce et progressive du contrôle social") développent la thèse selon laquelle les sites de réseaux sociaux constituent un mécanisme emblématique de la «société de contrôle» (Gilles Deleuze).
  • Parmi les articles méthodologiques, on peut citer celui de Nathalie Henry et Jean-Daniel Fekete dans Réseaux (2008) ("Représentations visuelles alternatives pour les réseaux sociaux") qui présente différentes alternatives aux diagrammes "noeuds-liens" plus adaptées pour visualiser des réseaux de grande taille et très denses. Dans le Bulletin de méthodologie statistique (2011), Stefania Vergati ("Two Different Methods for Measuring Personal Networks Compared") compare et teste deux techniques différentes pour mesurer les réseaux personnels, le FNG (générateur libre de nom) et le GNG (générateur guidée de nom). Dans les Annales de démographie historique (2005), l'article de Claire Lemercier ("Analyse de réseaux et histoire de la famille : une rencontre encore à venir ?") traite de l'usage des techniques de l'analyse de réseaux en histoire et trace un premier bilan des apports et des difficultés de cette méthodologie dans le champ de l'histoire de la famille.
  • Travaux empiriques : Dans Réseaux, Jean-Samuel Beuscart ("Sociabilité en ligne, notoriété virtuelle et carrière artistique") se penche sur la construction de la notoriété en ligne des musiciens au moyen de MySpace (2008) ; Claire Bidart et Anne Pellissier ("Copains d'école, copains de travail") analysent les effets de l'entrée dans la vie professionnelle sur les réseaux des jeunes et sur leurs modes de sociabilité au moyen des données d'une enquête qualitative longitudinale (2002). Dans la Revue française de sociologie (2008), Michel Grossetti et Jean-François Barthe étudient la "Dynamique des réseaux interpersonnels et des organisations dans les créations d'entreprises" en combinant entretiens multiples et sources écrites. Dans les Annales de démographie historique (2005), Cyril Grange ("Les réseaux matrimoniaux intra-confessionnels de la haute bourgeoisie juive à Paris à la fin du XIXe siècle") utilise les techniques d'analyse de réseaux pour saisir les réseaux d'alliances des familles juives bourgeoises installées à Paris à la fin du XIXe siècle.

 

D'autres articles disponibles en ligne

Etudes de cas et enquêtes sur les réseaux, la sociabilité, le capital social

  • Des études de l'INSEE :

 

Articles plus théoriques ou méthodologiques

 

Sites et blogs

  • 3 articles d'Hubert Guillaud autour du colloque du 12 et 13 décembre 2011 à Lyon, "Réseau sociaux : des structures à la politique" :
 
  • 3 autres articles d'Hubert Guillaud sur "la force des liens faibles" à l'heure des réseaux sociaux numériques :
 

Outils

Des ressources électroniques

  • Social Graph, une application pour Facebook permettant de visualiser le réseau des relations entre ses amis
  • NetVizz, une application pour Facebook permettant d'exporter les données de son réseau d'amis dans un fichier qu'on peut ensuite utiliser dans des logiciels de visualisation et d'analyse de réseaux (voir ci-dessous)
 

Des logiciels pour aller plus loin et s'essayer à l'analyse des réseaux

  • NetDraw, un logiciel gratuit de visualisation de graphes
  • Gephi, un autre logiciel de visualisation de graphes
  • Pajek, un logiciel gratuit d'analyse et de visualisation de réseaux, et son mode d'emploi en ligne

 

Films

  • The Social Network, de David Fincher.

 


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