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Essai sur la sélection d'équilibres en théorie des jeux

Publié le 01/10/2004
Auteur(s) - Autrice(s) : Olivier Tercieux
Présentation de la thèse d'Olivier Tercieux (Tilburg University, Pays Bas), qui a obtenu une mention spéciale au 53ème congrès de l'AFSE. Nous vous proposons ici un extrait du résumé de sa thèse, également disponible en version complète en téléchargement.

Directeur de Thèse : Bertrand Wigniolle.

Soutenue en 2003 Université de Paris 1 - Panthéon-Sorbonne

"Mention Spéciale" de l'AFSE.

Extrait

La majorité des études économiques et plus généralement des sciences sociales étudient des situations où le bien-être retiré d’une action par un individu dépend des stratégies adoptées par les autres individus. Ces situations d’interactions stratégiques font l’objet depuis le début du siècle d’une analyse formelle : la théorie des jeux.

La théorie des jeux étudie ces situations de décisions et en analyse les issues possibles à l’aide de concepts d’équilibres. En économie, le concept d’équilibre (de théorie des jeux) le plus utilisé est le concept d’équilibre de Nash (Nash, (50)). Il assigne à chaque joueur un ensemble de stratégies compatibles avec les trois hypothèses suivantes :

- La rationalité instrumentale de chaque joueur (au sens d’une maximisation de sa fonction de paiement à anticipation sur les stratégies des autres donnée) ;
- La connaissance par chaque joueur de sa propre fonction de paiement ;
- La connaissance par chaque joueur des stratégies des autres joueurs.

L’affaiblissement des deux premières hypothèses fait l’objet d’une étude détaillée. Comme nous le verrons, la justification de la dernière hypothèse est souvent difficile. Quel fondement à l’hypothèse de connaissance des stratégies des autres ? Si on ne suppose rien sur le degré de connaissance que les agents ont sur les stratégies des autres joueurs, il faut expliciter un processus par lequel les croyances des joueurs sur les stratégies des autres se forment. En supposant que l’on conserve les deux premières hypothèses, les tentatives d’explicitation de la formation de ces croyances peuvent être séparées en deux approches : divinatoires et évolutionnaires.

Voir le résumé complet de sa thèse.

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