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L'économie du travail au GATE - CNRS Lyon

Publié le 06/04/2005
Présentation des recherches menées en économie du travail au Groupe d'Analyse et de Théorie Economique (GATE, UMR CNRS 5824) à Lyon. Les différents axes de recherche du laboratoire en économie du travail sont détaillés. Ils s'inscrivent tous directement ou indirectement dans les travaux contemporains de l'économie comportementale (behavioural economics), démarche ouverte à la pluridisciplinarité par son intégration des connaissances développées notamment en psychologie, en sciences cognitives et en informatique.

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Les recherches menées en économie du travail au Groupe d'Analyse et de Théorie Economique (GATE, UMR CNRS 5824) portent sur la compréhension des comportements stratégiques des employeurs et employés au sein de la relation d'emploi et leur impact sur l'efficience du marché ou de la firme. De ce fait tous les champs couverts par l'axe économie du travail du GATE s'inscrivent directement ou indirectement dans les travaux contemporains de l'économie comportementale (behavioural economics), démarche ouverte à la pluridisciplinarité par son intégration des connaissances développées notamment en psychologie, en sciences cognitives et en informatique.

Par ailleurs, l'une des spécificités de la recherche en économie du travail de ce laboratoire est son effort pour associer systématiquement une dimension appliquée à la dimension théorique de la recherche. Au niveau théorique, la modélisation mobilise la théorie des jeux non coopératifs et la théorie des contrats. Au niveau appliqué, les modèles comportementaux sont testés empiriquement à l'aide de données individuelles soit naturelles soit générées en laboratoire, grâce à la conception de protocoles d'expérimentation et à l'équipement du réseau NETEX. Naturelles ou artificielles, ces données font l'objet de traitements économétriques, recourant en grande partie à l'économétrie des données individuelles comme à l'économétrie structurelle.

L'organisation de la recherche en économie du travail au GATE met par ailleurs fortement l'accent sur la visibilité internationale, de nombreux travaux faisant l'objet de coopérations avec des chercheurs de nombreuses universités étrangères.

Au total, les orientations de la recherche en économie du travail au GATE peuvent être regroupées autour de quatre thèmes principaux.

Thème 1 : Capital humain, trajectoires sur le marché du travail et espace

Mots-clés : rendement de l'éducation, recherche d'emploi, transitions sur le marché du travail, statut résidentiel, biais technologique, modèles collectifs d'offre, économétrie structurelle

Une mesure plus robuste du rendement de l'éducation

Sous ce thème figurent des travaux fondés sur l'estimation de modèles de programmation dynamique de choix discrets en matière d'éducation afin d'estimer un ensemble de paramètres plus grand que dans une structure de forme réduite (Card, 2000 et Eckstein et Wolpin, 1999). Ces choix sont influencés par le taux de préférence inter-temporelle, les transferts monétaires intergénérationnels et le capital humain des parents. Cette modélisation permet une estimation non paramétrique de la fonction de salaires (rendements locaux de l'éducation) et une mesure du biais d'habileté. La programmation dynamique est également utilisée pour estimer des modèles de choix dans lesquels l'attitude envers le risque, la préférence pour l'éducation et le rendement de l'éducation sont obtenus simultanément. D'autres travaux portent sur la mesure de l'effet de la formation au moment de l'embauche sur la stabilisation dans le premier emploi, sachant que l'accès aux états croisant formation continue et contrat de travail est conditionné par la trajectoire scolaire et le temps d'accès au premier emploi. Par ailleurs, pour mesurer le lien entre attitude face au risque et capital humain, des travaux sont en cours dans lesquels on estime un modèle de scolarité dynamique flexible (Cameron et Heckman, 1998) dans lequel l'aversion est mesurée à l'aide de loteries hypothétiques. Enfin, une analyse expérimentale porte sur la certification et l'investissement en formation.

Localisation résidentielle, transitions individuelles et qualité de l'insertion professionnelle

Certains travaux qui croisent les apports de l'économie spatiale et de l'économie du travail, visent à expliquer les dysfonctionnements du marché du travail faisant notamment référence au problème de défauts d'appariement entre les offres et les demandes (problématique du spatial mismatch). Est en particulier analysé l'effet de la localisation résidentielle et des stratégies de mobilité spatiale sur les comportements de recherche d'emploi, notamment dans le cadre de licenciements économiques, soit sous forme réduite avec contrôle des biais de sélection, soit sous forme structurelle avec estimation des paramètres du modèle de recherche, contrôle de l'hétérogénéité des issues et des sources d'hétérogénéité inobservable. A l'instar de nombreuses études empiriques mettant en évidence une corrélation positive entre le taux d'accès à la propriété et le taux de chômage, des recherches complémentaires portent sur la mesure de l'effet du statut résidentiel des individus (propriétaire, locataire, etc.) sur la durée des épisodes de chômage en mobilisant des données françaises et anglaises. Au delà, des travaux sont menés qui visent à comprendre comment la différenciation spatiale du marché du logement et du marché du travail déterminent les choix de localisation des individus à l'occasion de migrations. Est également étudié l'impact de la composition sociale du quartier de résidence, du logement social et des effets de voisinage sur la probabilité individuelle de chômage et les inégalités. Ceci est complété en amont par l'analyse des déterminants des valeurs foncières et des choix de localisation résidentielle afin de mieux comprendre la formation des structures urbaines à partir de modèles hédoniques.

Innovation organisationnelle, offre et demande de travail

Du côté de la demande, les recherches ont principalement étendu l'analyse du biais technologique aux innovations organisationnelles, afin de déterminer si les nouvelles pratiques de travail favorisent une sélection au profit des salariés les plus qualifiés. On montre l'importance de l'innovation comme vecteur d'inégalités également pour des individus de même niveau d'éducation. Cette analyse est complétée par des modèles de croissance où le progrès technique biaisé entraîne un effet de découragement dans les décisions d'éducation des individus les moins adaptables. D'autres modélisations de la relation entre croissance et chômage ont été conduites à propos des économies en transition. L'analyse de l'innovation organisationnelle a par ailleurs été reliée à l'évaluation de la politique de réduction du temps de travail. Du côté de l'offre de travail, sont développés des modèles collectifs dans l'esprit de Blundell, Chiappori, Magnac et Meghir (2002) pour étudier le processus de décision en matière d'allocation de temps de travail et de consommation. Ce type de modélisation a été aussi utilisé pour analyser les effets de la politique de RTT sur l'offre de travail des ménages.

Thème 2 : Incitations et motivation

Mots-clés : rémunération, motivation monétaire et intrinsèque, réciprocité, tournois, promotion, évaluation, durée des contrats, performance, sélection, expérimentation

Rôle des motivations sociales et déterminants de la motivation

Dans l'esprit des recherches initiées par E. Fehr et afin de fournir des tests empiriques de la théorie de l'agence, plusieurs expériences ont été réalisées qui permettant d'isoler divers déterminants de la motivation. Des travaux ont porté sur l'influence des motivations sociales comme la réciprocité soutenant la coopération conditionnelle ou l'aversion à l'inégalité, en plus de la motivation monétaire. Ont été testés plusieurs modèles avec aléa moral, de façon en particulier à déterminer les relations entre coopération verticale entre le principal et l'agent et coopération horizontale entre les agents. Un nouveau programme teste des modèles d'agence avec sélection adverse dans plusieurs contextes concurrentiels, de façon à étudier la sensibilité de la réciprocité à divers types de pression concurrentielle. Des recherches tentent par ailleurs de mesurer d'autres sources de motivation. Des travaux portent sur l'autonomie comme source de choix et de motivation dans le travail indépendant, sur la durée des contrats, sur l'effet d'éviction de la motivation intrinsèque par les incitations monétaires.

Mode de rémunération, incitation et sélection

L'efficience des modes de rémunération repose d'abord sur leur effet incitatif. L'estimation d'un modèle structurel de comportement des médecins a montré que l'introduction d'une rémunération à l'acte et au temps améliore la qualité des soins par rapport à une rémunération variable en augmentant le temps consacré aux actes, mais réduit le temps total de travail. L 'efficience d'un mode de rémunération repose aussi sur un effet de sélection (Lazear, 2000). Par rapport à un salaire fixe, un salaire variable accroît la productivité mais tend aussi à attirer les salariés les plus productifs et à écarter les salariés les moins aptes. La coexistence de ces effets a été vérifiée sur le plan expérimental. L'un des résultats fait apparaître que les préférences sociales réduisent l'attraction du salaire à la performance pour les plus qualifiés. D'autres recherches sont consacrées à l'identification de cet effet de sélection. On a ainsi montré que l'attractivité des emplois associés à un mode de rémunération concurrentiel est inférieure pour les femmes que pour les hommes et explique une partie des inégalités liées à la concentration occupationnelle. On étudie par ailleurs l'effet du choix du mode de paiement en fonction de caractéristiques individuelles sur la réduction de la variance de l'effort dans les tournois.

Evaluation, promotions et carrières

La dynamique de promotion met en jeu l'étendue de la connaissance des firmes sur la capacité des salariés et donc le degré d'imperfection de la concurrence sur le marché. Des recherches comparent la pertinence des modèles d'apprentissage asymétrique (choix dynamiques discrets) et des modèles statiques d'apprentissage symétrique. Sur données américaines on a ainsi identifié la part de l'hétérogénéité des promotions imputable au capital humain de l'individu, à l'hétérogénéité non observée, aux caractéristiques temporelles et à la dynamique promotionnelle de la firme. Le pouvoir de monopsone de l'employeur permis par sa meilleure information aide à comprendre la dynamique des salaires. Un second ensemble de recherches s'intéresse aux promotions dans la durée. D'une part, on introduit dans des tournois dynamiques un mécanisme de détermination du vainqueur par un comité, dont la probabilité de consensus n'est pas toujours en faveur de l'agent le plus productif, ce qui assure un effort optimal de chacun dans la durée. D'autre part, puisque la performance baisse souvent après une promotion, on teste expérimentalement le principe de Peter comme conséquence inévitable de toute règle de promotion (Lazear, 2004). Enfin, un programme débute sur l'évaluation et le contenu optimal du feed-back du principal vers l'agent sur sa performance.

Thème 3 : Interactions sociales et effets de groupe

Mots-clés : travail en équipe, fusions, leadership, autorité, job design, délégation, coopération, sanctions, inégalités, effets de pairs, comparaisons, expérimentation

Travail en équipe, job design et autorité

Si le travail en équipe permet des externalités positives, il est aussi source de free-riding (Holmström, 1982). Nous avons mené plusieurs expériences pour comprendre les conditions de production de la coopération dans ce contexte. En particulier, on étudie l'effet sur la coopération et l'entr'aide de l'hétérogénéité de la main d'œuvre en termes de qualification ou de caractéristiques démographiques (coopération inter-générationnelle en entreprise), ou encore du brassage des équipes à l'occasion de fusions d'entreprises. D'autres recherches ont porté sur l'ostracisme et l'exercice de sanctions entre membres de l'équipe (pression des pairs) de façon à distinguer l'effet des sanctions monétaires de celui des sanctions morales. Un autre volet des recherches porte sur le design des emplois et le degré optimal de délégation de l'autorité. Dans un modèle d'agence généralisé, il peut être optimal de choisir une organisation décentralisée même lorsque la capacité du principal à sélectionner un bon projet est supérieure à l'espérance de capacité de l'agent, en raison d'un effet incitatif de la délégation. Un dernier volet couvre la réflexion sur les conditions d'émergence et d'efficacité du leadership, à l'aide d'un modèle de signalement et d'un modèle d'estime de soi.

Mesure des effets de groupe

L'interdépendance des comportements à travers les normes sociales peut générer une multiplicité d'équilibres (Akerlof, 1980). Toutefois, l'impossibilité de distinguer à l'équilibre effets endogènes et effets exogènes crée un problème majeur d'identification des interactions sociales (Manski, 1993). Dans une recherche appliquée à l'évasion fiscale mais de portée méthodologique plus générale, les effets endogènes du groupe sont isolés de ses effets exogènes liés à ses caractéristiques et des effets corrélés. Ceci est permis d'une part par l'utilisation de données expérimentales et par l'estimation de modèles avec censure et régresseurs endogènes. D'autres applications sont en cours dans les domaines de l'effet de la localisation résidentielle sur l'employabilité ou de la criminalité.

Utilité, inégalités et comparaisons

Plusieurs expériences ont étudié la sensibilité des individus aux comparaisons sociales. Ces recherches visent à mettre en relation les hypothèses de réciprocité, de comparaison et d'aversion à l'inégalité. On a ainsi montré que la décision d'effort (et pas seulement la satisfaction) est influencée par le salaire absolu mais aussi par le rang dans la distribution des salaires. Par ailleurs, on montre que les sanctions impliquées dans la pression entre pairs dans les équipes trouvent leur origine dans le niveau des inégalités. Si le free-riding égalise les ressources à un bas niveau, les sanctions tendent à les égaliser à un niveau élevé.

Thème 4 : Comportements risqués, émotions et biais cognitifs

Mots-clés : contrôle, dénonciation, flânerie, corruption, évasion fiscale, économie souterraine, neuro-économie, biais perceptuels, sur-confiance.

Fraude et corruption

Ce quatrième thème a des applications en économie du travail et des ressources humaines mais il s'inscrit également dans une perspective d'économie publique. Une première approche théorique porte sur les déterminants des comportements de corruption. Si elle a des effets incitatifs, la délégation d'autorité par le principal à un superviseur, dont le détournement constitue un contrat de corruption, peut également influencer la propension à corrompre. L'agent peut alors parfois se trouver au cœur d'un conflit de réciprocité. Un autre ensemble de travaux porte sur l'économie souterraine et le travail au noir, notamment du point de vue de l'offre de travail. On montre ainsi à la fois l'existence de phénomènes de stigma mais aussi la possibilité d'insertion à travers les réseaux de relations souterraines.

Contrôle et responsabilisation

Face à un comportement supposé de fraude, de corruption ou de flânerie, quelle politique de contrôle est la plus appropriée ? Une première recherche théorique a déterminé un nombre optimal de périodes de contrôle dans un tournoi dynamique. Une autre recherche, expérimentale, montre que dans une relation de long terme, au delà d'une certaine intensité le contrôle a un effet négatif sur l'effort (effet de crowding-out), alors que son effet disciplinaire est patent dans une relation ponctuelle. Une autre expérience montre qu'un contrôle intense lors de la période de probation est inefficace car il transmet une information biaisée sur l'honnêteté des agents. Ces travaux débouchent sur deux perspectives. Un nouveau programme étudie la dénonciation dans la lutte contre le travail au noir. Il s'avère que la possibilité de dénonciation peut constituer une menace encourageant la fraude. Il s'agit alors de tester expérimentalement l'existence d'un équilibre de silence collusif. Alternativement centrée sur la responsabilisation, une autre expérience s'interroge sur l'efficacité d'une individualisation de la prise en charge des conséquences d'un déficit collectif de contributions, à travers soit la taxation soit le rationnement de l'accès au bien public.

Biais perceptuels, mesure des émotions et neuro-économie

Ces comportements de fraude résultent de délibérations mentales face au risque. Les psychologues ont identifié des biais usuels de perception de la probabilité de survenue de certains événements, comme l'illusion de contrôle ou la sur-confiance. L'introduction de tels concepts peut enrichir l'analyse économique. Ainsi, la sur-confiance peut contribuer à expliquer le free-riding en équipe, la prise de risques dans les choix professionnels, la décision de frauder. Tel est l'objet de nouvelles recherches. Parallèlement, par la coopération avec des spécialistes du cerveau, la neuro-économie constitue une voie originale permettant la mesure des émotions. Dans cette direction, une nouvelle recherche en coopération recourt à des mesures physiologiques pour isoler les émotions intrinsèques (culpabilité) et extrinsèques (honte) impliquées par la décision de fraude, sa détection et sa révélation.

Bibliographie indicative de l'axe

  • C. Belzil et J. Hansen, (2002). Unobserved Ability and the Return to Schooling, Econometrica, 70, 575-591.
  • C. Belzil et J. Hansen, (2004). Risk Aversion, Earnings Dispersion and Education, Research in Labor Economics, 23, 335-358
  • C. Belzil et M. Bognanno (2005). Promotions, demotions, halo effects and the earnings dynamics of American executives, IZA Discussion Paper 1640.
  • C. Brunet et J.Y. Lesueur (2004). Le statut résidentiel affecte-t-il la durée de chômage ? Une estimation micro-économétrique sur données françaises, Revue Economique, 55 (3).
  • S. Cavaco , J.Y. Lesueur (2004). Contraintes Spatiales et Durée de Chômage, Revue Française d'économie, 18, janvier, 229 - 257 .
  • S. Cavaco, J.Y. Lesueur et M. Sabatier (2004). Horizon spatial de la recherche, durée du chômage et hétérogénéité des issues: estimation économétrique d'un modèle structurel de recherche, Actualité Economique, 80 (2-3)
  • P. Criffo et E. Lehman (2004). Why will Technical Change not be Permanently Skill-Biased ? Review of Economic Dynamics, 7(1), 157-180.
  • F. Goffette-Nagot et I. Reginster (2005). Urban environmental quality in two Belgian cities evaluated on the basis of residential choices and GIS data, Environment and Planning A, 37, 1067-1090.
  • D. Masclet, C. Noussair, S. Tucker et M.C. Villeval (2003). Monetary and Non-Monetary Punishment in the Voluntary Contributions Mechanism, American Economic Review, 93 (1), 366-380.
  • C. Meidinger, J.L. Rullière et M.C. Villeval (2003). Does Team-Based Compensation Give Rise to Problems when Agents Vary in their Ability?, Experimental Economics, 6, 253-272.
  • C. Montmarquette, J.L. Rullière, M.C.Villeval et R. Zeiliger (2004). Redesigning Teams and Incentives in a Merger : An Experiment with Managers and Students, Management Science, 50(10), 1379-89.

D'autres articles ont été publiés dans Journal of Econometrics, Journal of Applied Econometrics, European Economic Review, Labor Economics, Economic Record, Actualité Economique, Revue Economique, Revue Française d'Economie, etc. Des chercheurs de l'axe ont édité des numéros spéciaux d'International Journal of Manpower et Economie et Prévision sur l'économie des ressources humaines. Certains sont membres du comité de rédaction du Journal of Applied Econometrics et de la Revue Française d'Economie.

Coopérations et Animation Scientifiques en économie du travail au GATE

Coopérations internationales

Des articles ont été rédigés et des recherches sont en cours avec des chercheurs de nombreuses universités étrangères. On peut citer en Amérique du Nord : Université de Californie à Santa Barbara (G. Charness), Université de Chicago (M. Gibbs), Temple University à Philadelphie (M. Bognanno), Appalachian State University (D. Dickinson), Emory University à Atlanta (C. Noussair), CIRANO à Montréal (C. Montmarquette), Université Concordia à Montréal (J. Hansen), Université Laval de Québec (B. Fortin, G. Lacroix, B. Shearer) et IBM T. J. Watson Research Center à New-York. Nous avons rédigé un article et développé des coopérations avec des chercheurs de : University of Western Sydney (R. Junankar) et Macquary University en Australie (S. Mahuteau), University of Canterburry en Nouvelle Zélande (S. Tucker).

En Europe, nous avons des coopérations avec des chercheurs des institutions suivantes : Aarhus School of Business au Danemark (T. Eriksson), Danish Institute for Social Research (N. Datta Gupta), CORE à Louvain (R. Boucekkine, C. Dujardin), University of East Anglia en Grande-Bretagne (A. Poulsen), Université d'Erfurt en Allemagne (M. Koenigstein), Université Pompeu Fabra à Barcelone en Espagne (A. Cabrales), Université de Milan en Italie (M. Leonardi). En France, des coopérations nous allient à des chercheurs de l'Institut des Sciences Cognitives à Lyon, du CREST, de PSE, du TEAM, et d'ERMES à Paris, de l'université d'Evry, du CEE, du LEST à Aix en Provence, du CREM à Rennes et de l'INRA-ESR à Dijon.

Deux membres de l'axe sont Research Fellow à l'Institute for Labor Studies (IZA) à Bonn.

Les doctorants de cet axe ont chacun effectué en 2e ou 3e année de thèse un séjour de 6 mois dans l'une des universités suivantes : Universités d'Arizona à Tucson, de Californie à Berkeley, Chicago, Connecticut, Québec, Montréal, Aarhus, Barcelone et Essex. Des post-doctorats sont en cours dans les universités de Leicester et Manchester.

Organisation de colloques

Des chercheurs de cet axe ont organisé plusieurs colloques et workshops : Journées de l'Association Française de Sciences Economiques sur l'économie des ressources humaines (mai 2002), Leadership and Social Interactions (mars 2003), Field Data and Experiments in Personnel Economics (octobre 2003), Utility and Inequality (en coopération avec PSE, Mai 2005). Des chercheurs participent au Comité Directeur de l'Association Française de Sciences Economiques, aux comités scientifiques des Journées de Micro-économie Appliquée, Journées d'Economie Expérimentale, Journées du SESAME, Foundations and applications of Utility, Risk and decision theory (2004), Society for the Advancement of Behavioral Economics et International Association for Research in Economics and Psychology (2006). Nous sommes par ailleurs candidats à l'organisation du congrès mondial d'économie expérimentale de l'Economic Science Association.

Mots-clés associés :