L’Index de l’égalité professionnelle : utile mais imparfait. Céreq. Octobre 2022.
Céreq Bref, n°428, 13 octobre 2022.
Résumé
Mis en place à partir de 2019, l’Index de l’égalité professionnelle oblige désormais toutes les entreprises de plus de 50 salariés à calculer et publier leur note en matière d’écarts de rémunérations entre hommes et femmes. S'il semble permettre davantage de transparence salariale, sa mise en œuvre dans les entreprises révèle une réalité plus contrastée. Une enquête réalisée un an après la publication des premiers résultats permet d'en pointer les avancées et les limites, en termes de construction comme d’usage.
Sommaire
- Un outil de mesure de l’écart salarial « résiduel »
- Premiers résultats et perception de l’Index dans les entreprises
- Les écarts de rémunération entre hommes et femmes
- Les écarts d’augmentations individuelles et de promotion
- Nombre de salariées augmentées au retour d’un congé de maternité
- Nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations
- Une utilisation différenciée de l’Index selon les types d’entreprises
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Source : Céreq Bref, n° 428, octobre 2022.
Pour aller plus loin :
Breda T., Dutronc-Postel P., Sultan K., Tö M. (2020), « Inégalités femmes-hommes au sein des entreprises : que mesure l’Index de l’égalité professionnelle ? », Note de l'Institut des Politiques Publiques n°52, mars.
Farvaque N., Pernod-Lemattre M., Bustreel A., Cart B., Dilmi M., Fabre L., Toutin M-H. (2021), « Étude de terrain qualitative sur la mise en œuvre de l’Index de l’égalité professionnelle femmes-hommes », Dares, Rapport d'étude n°22, novembre.
L'Horty Y. (2017), « Mesurer et lutter contre les discriminations à l'embauche », SES-ENS, janvier.
Périvier H. (2020), « L'État social au défi de l'égalité des femmes et des hommes », SES-ENS, mars.