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Sortants du supérieur : le niveau de diplôme ne résume pas les trajectoires d'insertion. Céreq. Septembre 2022.

Publié le 19/10/2022

Céreq Bref, n° 426, 5 septembre 2022.

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par Merlin Fanette, Wierup Emmelie Louise.

Résumé

Le début de carrière des jeunes sortis de l'enseignement supérieur en 2017 ne déroge pas à la règle : il est d'autant plus favorable que leur niveau d'études est élevé.

Il varie néanmoins selon la spécificité de chaque diplôme, celle de la formation suivie et les caractéristiques des publics concernés. La différenciation la plus criante à niveau de diplôme donné s'observe au niveau licence : si les trajectoires des diplômés de licence professionnelle sont particulièrement favorables, celles des sortants de licence générale se distinguent par leur difficulté, au point d'être parfois comparables aux parcours des non-diplômés de l'enseignement supérieur. Dans l'ensemble, la modélisation confirme que les jeunes femmes sont pénalisées dès les premières années de vie active par rapport aux hommes.

Pour la Génération 2017, les débuts dans la vie active se heurtent également au premier confinement, dont les effets varient alors davantage en fonction des segments d'emploi que du niveau de diplôme. Pour ces jeunes, le début de la crise sanitaire s'est surtout traduit par une modification des conditions de travail. Les jeunes ayant atteint le statut de cadre ont été plus particulièrement concernés par l'augmentation de la quantité du travail et le recours aux congés imposés : cela expliquerait qu'ils aient davantage ressenti une dégradation de leurs conditions de travail que les ouvriers, employés ou professions intermédiaires. Par ailleurs, et toujours en contrôlant le secteur d'activité, le niveau de diplôme et la modification des modalités du travail, les femmes ont plus souvent déclaré que les hommes une dégradation de leurs conditions de travail.

Sommaire

  • Derrière chaque niveau de sortie, un public spécifique
  • Un accès majoritaire à l'emploi, façonné par le diplôme et les spécialités
  • Au-delà du diplôme, les spécificités de la formation et celles de l'individu
  • Au premier confinement, l'emploi préservé mais des modalités du travail bouleversées

Cliquez sur l'image pour agrandir la figure.

Graphique : Trajectoires empruntées par les sortants de l'enseignement supérieur entre 2017 et 2020

Source : Céreq Bref, n° 426, septembre 2022.

Pour aller plus loin :

Mettetal B., (2020), « Massification et démocratisation de l'accès à l'école et à l'enseignement supérieur », SES-ENS, septembre.

Symposium international « École des filles, École des femmes », voir notamment la Thématique 1 : Les trajectoires et les parcours féminins de formation (notamment dans l'enseignement supérieur), SES-ENS, octobre 2014.

Lambert A., (2022), « Covid-19 : comment et pourquoi la crise sanitaire creuse les inégalités » (chapitre de la vidéo intitulé Les jeunes : cumul de vulnérabilités et poids des solidarités privées), SES-ENS, mars.