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Contrats courts : trop de règles, pas assez d'incitations économiques
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L'usage des contrats courts dans les embauches connait un essor depuis le début des années 2000, ce qui contribue à augmenter la précarité sur le marché du travail. Ils concernent des emplois majoritairement peu qualifiés, dans le secteur privé comme le secteur public. Le développement des contrats courts a des causes conjoncturelles, réglementaires et a été favorisé par les exonérations de cotisations sociales sur les bas salaires. Pour les auteurs de cet article, issu du Repères "L'économie française 2020", il est nécessaire de mieux les réguler au moyen d'incitations économiques telles que la tarification comportementale de l'assurance chômage (système de bonus-malus) et la modulation des allègements de charges sur les bas salaires en fonction de la durée des contrats.
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Quels effets attendre de la transformation du CICE
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À partir de 2019, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), mis en place en 2012, est remplacé par un allègement de cotisations sociales employeurs. Le dispositif visera alors plus directement la baisse du coût du travail des moins qualifiés afin de réduire le chômage. Cet article, issu du Repères "L'économie française 2020", évalue l'impact sur le PIB et l'emploi de cette transformation. À l'horizon de 2023, les effets seraient positifs sur l'emploi (+ 40 000 à 50 000 emplois) et nuls ou légèrement négatifs sur l'activité. Ces estimations ne tiennent pas compte de la récession due à la crise sanitaire de 2020.
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Quelle évolution du pouvoir d’achat au cours du quinquennat 2017-2022 ?
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Cet article issu du Repères « L'économie française 2023 » présente les évolutions du pouvoir d’achat en France entre 2017 et 2022, qu'il compare aux évolutions ayant eu lieu depuis le début des années 1990. La période du quinquennat d'E. Macron se caractérise par des gains de pouvoir d'achat par unité de consommation, liés à la fois aux revenus primaires (notamment issus du travail et liés à la hausse de l'emploi, qui aurait crû de l'ordre de 3 %) et aux évolutions du système sociofiscal (notamment aux prélèvements sociaux et fiscaux directs sur les ménages). D'après les estimations des auteurs, les ménages du milieu de la distribution sont ceux qui ont connu la plus forte augmentation du pouvoir d'achat sur la période. En euros par unité de consommation, la plus forte concentration des revenus du patrimoine dans le haut de la distribution, observée à la suite de la réforme de la fiscalité du capital, a largement soutenu le niveau de vie réel des ménages appartenant au dernier dixième de la distribution. En bas de la distribution, malgré un gain moyen important en proportion du niveau de vie, les ménages du premier dixième auraient vu leur pouvoir d'achat ne s'accroître que de 600 euros par unité de consommation sur l'ensemble du quinquennat, soit un montant quatre fois inférieur au gain enregistré par le dernier dixième de niveau de vie.
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Le marché du travail au cours du dernier quinquennat.
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En s'établissant à 7,4 % de la population active mi-2022, le taux de chômage en France a retrouvé, près de quinze ans après, son niveau observé avant 2008. Les taux d'emploi et d'activité ont augmenté aussi. Cet article, issu du Repères « L'économie française 2023 », analyse l'importance et les facteurs de l'amélioration de la situation du marché du travail en France au cours du dernier quinquennat, en dépit de la succession de crises qui l'ont émaillé.
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L'économie française 2017 : Introduction
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L'économiste Éric Heyer, Directeur au département analyse et prévision de l'OFCE, présente les enjeux et les thématiques de l'édition 2017 du Repères "L'économie française" dont il a assuré la conception et la coordination. L'édition 2017 fait le point sur l'état de la conjoncture et les principales tendances de l'économie française. Elle propose également une analyse autour de thèmes centraux dans les débats actuels, comme le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu ou le bilan économique du quinquennat de François Hollande.
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Vers un nouveau Bretton Woods
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La crise actuelle, amorcée en 2007 comme une crise bancaire, s'est développée en 2008 en crise financière puis en crise réelle. Elle montre tous les risques, en termes de stabilité et de soutenabilité, d'une croissance impulsée par les firmes multinationales, les marchés financiers et des stratégies nationales non coordonnées. Un nouveau Bretton Woods, c'est-à-dire un accord sur de nouvelles normes et de nouvelles instances de gouvernance de l'économie mondiale, semble indispensable aujourd'hui. Il s'agirait de mieux coordonner les politiques macroéconomiques et de réguler les marchés financiers et le système bancaire.
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Zone euro : du Pacte budgétaire au débat sur la croissance
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La crise actuelle a mis en évidence les défauts de l'organisation de la zone euro. Depuis 1999, polarisée sur le respect du Pacte de stabilité et de croissance (PSC), la Commission européenne a été incapable d'impulser une stratégie macroéconomique coordonnée. Les divergences se sont creusées entre les pays périphériques, dont la forte croissance s'accompagnait d'un gonflement des déséquilibres, et les pays du Nord, dont la recherche de compétitivité par la stagnation des salaires pesait sur la croissance de la zone. En 2012, la situation reste problématique.
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La réforme de l'assurance maladie
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Pour réformer le système de santé et rétablir l'équilibre financier de l'assurance maladie, le gouvernement compte sur un changement de comportement des patients et des professionnels de santé. Mais les mesures structurelles mises en œuvre sont relativement limitées et ne devraient pas avoir d'impact très sensible à moyen terme. L'absence de remise en cause des principes de base de la médecine libérale à la française (liberté d'installation des médecins, tarification à l'acte, séparation complète des fonctions d'assurance et de production de soins), permet de douter de ce que les objectifs d'économies retenues puissent être atteints durablement.
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Les politiques budgétaires en Europe
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S'il est vrai que depuis 2001, les pays n'avaient pas respecté les programmes de réduction des déficits, notamment structurels, les mises en garde précédentes de la Commission avaient pu néanmoins être ignorées, tant que l'évolution conjoncturelle permettait de maintenir le déficit en deçà de la limite de 3 % du PIB établie par le Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Mais la prolongation d'une conjoncture défavorable a révélé les limites de la discipline budgétaire imposée par le PSC. La plupart des pays membres de la zone euro se sont retrouvés en 2003 et 2004 face à un dilemme.
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Suppression d'un jour férié : quel impact sur l'activité, les finances publiques et l'emploi ?
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En laissant les salariés et les entreprises décider librement d'utiliser ou non un jour férié supplémentaire pour financer l'assistance aux personnes âgées ou dépendantes, on espère théoriquement une augmentation de l'activité de 0,45 %. Le gouvernement français s'est ici inspiré de l'exemple allemand. Mais que peut-on espérer d'une telle mesure ? Quel en est le rendement économique et comment vient-elle s'ajouter au cas français des 35h ?
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