CEPII - L'économie mondiale 2018
Isabelle Bensidoun
Jézabel Couppey-Soubeyran
Présentation de l'édition 2018 de L'économie mondiale
Chaque année, le CEPII publie dans la collection «Repères» des analyses inédites des grandes questions économiques mondiales.
Cette édition 2018 est sans nul doute la plus optimiste depuis la crise financière : la croissance reprend dans les économies avancées comme dans les économies émergentes et le risque de déflation semble s'éloigner. En dépit des velléités protectionnistes, la démondialisation n'aura pas lieu, tant un retour en arrière serait coûteux. L'horizon s'éclaircit même en Europe où l'estimation des coûts du Brexit ne laisse pas entrevoir la catastrophe annoncée. Ces hirondelles feront-elles le printemps ? La prudence reste de mise car tant que le capitalisme financiarisé ne sera pas purgé de ses excès, l'orage peut toujours surgir. Or il y a encore beaucoup à faire. Dans le secteur financier où la lutte contre les paradis fiscaux reste à poursuivre. Ou encore sur le marché de l'emploi, polarisé par les effets conjugués de la mondialisation et des nouvelles technologies. En Russie aussi le capitalisme reste à refonder pour installer un régime de croissance qui ne dépende plus autant de la rente énergétique.
Des données statistiques viennent compléter cette analyse de l'économie mondiale.
Le Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) est le principal centre français d'étude et de recherche en économie internationale.
Cet ouvrage a été réalisé sous la direction d'Isabelle Bensidoun et de Jézabel Couppey-Soubeyran, avec l'aide de Grégoire Elkouby.
Publication en septembre 2018.
Présentation sur le site de l'éditeur.
Introduction et plan de l'ouvrage
Introduction, par Isabelle Bensidoun, Jézabel Couppey-Soubeyran et Grégoire Elkouby
Lire l'introduction de L'économie mondiale 2018.
Isabelle Bensidoun est économiste au CEPII.
Jézabel Couppey-Soubeyran est maîtresse de conférences à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et conseillère éditoriale au CEPII.
Plan de l'ouvrage
- Introduction, par Isabelle Bensidoun, Jézabel Couppey-Soubeyran, Grégoire Elkouby
- Vue d'ensemble : le printemps… ou une hirondelle ?, par Sébastien Jean
- Capitalisme : les mutations d'un système de pouvoirs, par Michel Aglietta
- Les paradis fiscaux, des paradis pas du tout artificiels, par Anne-Laure Delatte
- La démondialisation n'aura pas lieu, par Sébastien Jean
- Brexit : quel coût pour le Royaume-Uni ? Quel coût pour l'Europe ?, par Vincent Vicard
- Mondialisation et technologie : créatrices ou destructrices d'emploi ?, par Ariell Reshef, Farid Toubal
- Russie : l'étroit chemin des réformes, par Sébastien Barbé
- Base de données sur l'économie mondiale, par Alix de Saint Vaulry
A noter : à partir de septembre 2018, les articles seront accessibles en texte intégral sur le site du CEPII.
Interview : "L'économie mondiale 2018 : quelques hirondelles feront-elles le printemps ?"
Les deux rédactrices en chef de L'économie mondiale 2018, Isabelle Bensidoun et Jézabel Couppey-Soubeyran, et Grégoire Elkouby, dévoilent quelques-uns des principaux enseignements de cette nouvelle publication.
Ce texte a été initialement publié dans le Blog du CEPII le 30 août 2017.
Bien moins ! Que les lecteurs de L'économie mondiale 2018 se rassurent, cette année enfin la morosité n'est plus de mise ! Plusieurs clignotants sont passés au vert : pour la première fois depuis 2010 la reprise concerne les économies avancées et les économies émergentes, le chômage recule et la menace de déflation paraît s'éloigner. Il faut dire que la demande est enfin sortie de sa léthargie, entraînant avec elle le prix des matières premières et les échanges internationaux de marchandises. Même les évènements porteurs d'incertitudes, au premier rang desquels l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis et le «oui» au Brexit, n'ont pas provoqué les réactions sur les marchés financiers initialement imaginées. Quant au ciel européen, il apparaît enfin plus dégagé. Du côté des grands émergents, la Chine fait mieux que prévu, le Brésil et la Russie sortent la tête de la récession et l'Inde affiche une croissance fringante. De quoi se sentir d'humeur printanière !
On aimerait bien qu'il en soit ainsi, mais le printemps n'est pas l'été et à cette saison le ciel peut toujours changer. Car les performances qui viennent d'être évoquées sont moins remarquables en elles-mêmes, qu'en comparaison de celles auxquelles la crise financière nous avait habitués depuis dix ans. Certes, dans les économies avancées, l'inflation remonte, mais la dynamique de l'inflation sous-jacente reste faible. Savoir si ces évolutions vont définitivement emporter avec elles la menace de déflation n'est pas chose aisée, mais les risques de la voir se réaliser sont, cette année, moins grands qu'ils ne l'étaient l'an passé. Reste que l'économie mondiale est toujours enfermée dans un cycle d'endettement qui ne s'est pas atténué depuis la crise, bien au contraire. Le ratio dette (privée et publique) sur PIB a, en effet, continué de progresser aussi bien dans les économies avancées que dans les économies émergentes. Dans ce contexte, nous rappelle Sébastien Jean, le potentiel déstabilisateur de politiques macroéconomiques américaines mal calibrées ou mal contrôlées est immense. Une remontée significative de l'inflation et des taux d'intérêt outre-Atlantique, combinée à une hausse du dollar, pourrait mettre à mal une reprise encore fragile.
Comme l'explique Michel Aglietta, on est passé au tournant des années 1980, d'un capitalisme contractuel fondé sur la négociation collective, des transferts sociaux diversifiés et une régulation financière très stricte, à un capitalisme financiarisé, placé sous l'égide de l'essor continu de la finance. Dans ce contexte, la demande d'actifs financiers et le recours à l'endettement se sont généralisés à l'ensemble des acteurs de l'économie (entreprises, ménages, États). L'économie globale s'est alors retrouvée soumise au cycle financier et à son ample mouvement d'expansion qui nourrit l'euphorie et fait perdre de vue la phase de repli qui fatalement s'ensuit. Pour purger définitivement la finance de ses excès, il faudrait, de la même manière que la dérive inflationniste avait mis fin au capitalisme contractuel, qu'un nouveau régime de croissance émerge au terme de la crise financière enclenchée en 2007-2008. Mais une telle mutation ne se fera pas sans peine. Car il s'agit rien de moins que rétablir la puissance publique dans ses fonctions et transformer les systèmes démocratiques pour faire face aux enjeux collectifs que sont le climat et, plus généralement, la gestion des biens communs. Cette mutation ne se fera pas non plus sans une profonde transformation du système financier. Mais les avancées en la matière sont encore trop timides pour en finir avec une finance au service d'elle-même, et pour la remettre enfin au service des investissements de long terme dont l'économie a besoin.
S'il est un domaine où la crise a fait prendre conscience de la nécessité d'agir, c'est bien celui des paradis fiscaux. Le coût de l'effondrement financier supporté par les contribuables et les révélations sur les sommes astronomiques cachées dans les paradis fiscaux ont rendu l'évasion fiscale intolérable. Ce sont, d'après l'ONG Tax Justice Network, 21 000 milliards de dollars de richesse privée, soit l'équivalent des PIB des États-Unis et du Japon réunis qui seraient logés dans les paradis fiscaux ! Malgré le manque de données (secret des affaires oblige), les lanceurs d'alertes ont éclairé les pratiques de multinationales qui transfèrent une partie significative de leurs bénéfices dans les paradis fiscaux pour échapper à l'impôt, aidées en cela par les banques qui jouent un rôle essentiel d'intermédiaire. Engagée en 2012 par les dirigeants des pays du G20, puis menée depuis 2015 par l'OCDE, la lutte contre les paradis fiscaux a connu en 2016 une nouvelle avancée avec le projet d'assiette commune consolidée pour l'impôt sur les sociétés de la Commission européenne (ACCIS). Ces initiatives visent à favoriser la transparence et à faire en sorte que l'impôt soit payé dans le pays où l'activité économique est réalisée. Mais, comme le relève Anne-Laure Delatte, la tâche n'est pas si simple. Cet agenda d'utilité publique se heurte, en effet, aux intérêts nationaux et privés qui entravent la coopération entre pays. Seule une pression constante de la société civile pourra faire pencher la balance du bon côté.
Il est vrai que cette année a été particulièrement agitée et que la contestation de la mondialisation a pris une nouvelle dimension. Alors qu'elle semblait jusque-là cantonnée aux contestataires patentés, elle s'est invitée à toutes les échéances électorales, jusqu'à gravir les marches du pouvoir et porter le premier coup de canif au processus d'intégration européen. Pour autant, nous dit Sébastien Jean, la démondialisation n'aura pas lieu, tant un retour en arrière serait coûteux, tant certains des ressorts de la mondialisation sont irréversibles, et tant la communauté mondiale est liée par un destin commun que ce soit pour préserver la biodiversité, lutter contre le réchauffement climatique ou l'optimisation fiscale. Il n'en demeure pas moins que la réalité de la mondialisation n'est plus la même que celle qui prévalait avant la crise. Le monde est désormais multipolaire, ce qui ne va pas sans poser problème au cadre institutionnel international hérité de l'après-guerre. Le numérique gagne de l'importance comme moteur de croissance et vecteur d'influence, ce qui ne manque déjà pas de créer des tensions autour de la question de la libre circulation des données et de la cybersécurité. Mais surtout, c'est à une réaffirmation de l'emprise du politique sur l'économique que l'on assiste avec la disparition de la domination sans partage des États-Unis et, son corollaire, le retour d'une logique de puissances structurée par le triangle Russie-Chine-États-Unis.
Cela est vrai. Comme l'analyse Vincent Vicard, le vote en faveur du Brexit s'inscrit dans un moment politique, celui d'un large mouvement de défiance envers la mondialisation, qui déborde les frontières du Royaume-Uni. Cette contestation du processus de libéralisation commerciale renvoie plus fondamentalement à la question de la souveraineté. La mondialisation comme d'autres formes d'intégration, en l'occurrence l'intégration européenne, sont interprétées par leurs pourfendeurs comme une mise en péril de la souveraineté nationale. En amont de cette question, se pose plus prosaïquement celle du coût du Brexit : pour le Royaume-Uni ? Pour l'Union européenne ? Bien sûr, les modalités de sortie sont encore floues, et selon que les négociations aboutiront ou non à un accord commercial classique, l'incidence sur le commerce et le revenu des Britanniques et des Européens sera sensiblement différente. Quoi qu'il en soit, les estimations de Vincent Vicard ne corroborent pas les prévisions catastrophistes qui n'ont pas manqué d'accompagner l'annonce de cette décision. Elles font néanmoins envisager des coûts plus élevés pour le Royaume-Uni que pour l'Union européenne.
Le Brexit montre ainsi que la désintégration ne sera pas sans coûts en matière de commerce et de revenus. Mais, le plus souvent, ce que ses détracteurs reprochent à la mondialisation ce sont surtout ses effets sur l'emploi !
Tout à fait. A cet égard, pendant longtemps la réponse des économistes a été de considérer que c'était plus le progrès technique que la mondialisation qui conduisait à des pertes d'emploi. Désormais, on analyse mieux les liens entre ces deux phénomènes qui se renforcent l'un l'autre et surtout leur impact, non pas tant sur le niveau, mais sur la structure de l'emploi. Sous l'effet conjugué de la mondialisation et des nouvelles technologies, le marché de l'emploi s'est, en effet, polarisé comme le soulignent Farid Toubal et Ariell Reshef. Les emplois à revenus intermédiaires tendent à disparaître, tandis qu'aux deux extrémités de l'échelle des salaires les parts des emplois peu qualifiés et très qualifiés dans l'emploi total s'accroissent. Cette polarisation reflète le fossé entre les gagnants et les perdants des mutations commerciales et technologiques, qui ne se réduira pas sans des politiques publiques actives de formation et de redistribution.
C'est donc une édition globalement plus optimiste, mais qui ne tait pas les fragilités, les tensions et les lignes de failles de nos économies. Le contexte géopolitique participe-t-il à ces tensions ?
C'est peu de le dire. Ce contexte géopolitique est marqué par la volonté de repli du président américain, celle du président chinois de rétablir l'empire du Milieu, ainsi que par l'ambition internationale du président russe. Comme l'analyse Sébastien Barbé, cette ambition a, en Russie, pris le pas sur les réformes économiques à mener pour diversifier l'économie et installer un régime de croissance qui ne dépende plus autant de la rente énergétique. Les obstacles tenant à la structure du capitalisme russe et aux dysfonctionnements institutionnels rendent étroit le chemin des réformes. Pour le frayer, il faudra une incitation forte, que celle-ci vienne d'un président résolu à laisser sa trace, des manifestations de frustration d'une population poussant l'exécutif à l'action, ou de l'inconfort économique que provoquerait un prix du pétrole durablement bas.
Ressources complémentaires au "Repères"
Cinq questions à Anne-Laure Delatte sur les paradis fiscaux
Dans cette interview, Anne-Laure Delatte revient sur la notion de paradis fiscal. Elle souligne les coûts et les risques liés à l'existence de paradis fiscaux, compte tenu de leur poids dans les flux financiers mondiaux et dans l'activité des banques. Si la lutte contre les paradis fiscaux a connu des avancées indéniables ces dernières années, il reste encore beaucoup à faire selon l'économiste, en raison des multiples intérêts nationaux et privés qui entravent la coopération entre pays. Anne-Laure Delatte a rédigé le chapitre III "Les paradis fiscaux, des paradis pas du tout artificiels" de L'économie mondiale 2018.
Lire l'interview d'Anne-Laure Delatte.
Quelques questions à Sébastien Jean au sujet de la démondialisation
Sommes-nous à l'aube d'une ère de démondialisation ? Pour le directeur du CEPII, Sébastien Jean, le ralentissement des échanges depuis la crise de 2008 ne sonne pas le glas de la mondialisation mais indique plutôt un retour à la normale du commerce mondial, qui croît désormais au même rythme que le revenu. Il n'en demeure pas moins que la réalité de la mondialisation n'est plus la même que celle qui prévalait avant la crise. Le monde est désormais multipolaire, ce qui ne va pas sans poser problème au cadre institutionnel international hérité de l'après-guerre. Sébastien Jean a rédigé le chapitre IV "La démondialisation n'aura pas lieu" de L'économie mondiale 2018.
Lire l'interview de Sébastien Jean.
Mondialisation et technologie : quels effets sur l'emploi ?
Pendant longtemps les économistes ont considéré que le progrès technique était davantage destructeur d'emploi que la mondialisation. Nous avons demandé à Farid Toubal quelles étaient les avancées de la recherche économique sur les effets de la technologie et de la mondialisation sur l'emploi. Aujourd'hui, ces deux phénomènes se renforcent mutuellement et modifient la structure de l'emploi, plus que son niveau, entraînant une polarisation du marché du travail. Pour l'économiste, le fossé entre les gagnants et les perdants des mutations commerciales et technologiques ne se réduira pas sans des politiques plus actives de formation et de redistribution. Farid Toubal a rédigé avec Ariell Reshef le chapitre VI "Mondialisation et technologie : créatrices ou destructrices d'emploi ?" de L'économie mondiale 2018.
Lire l'interview de Farid Toubal.
Conférence de présentation
Une conférence-débat de présentation de L'économie mondiale 2018 s'est déroulée le 6 septembre 2017 au CEPII (voir la page consacrée à l'évènement). Retrouvez les vidéos des interventions des co-auteurs de l'ouvrage et les diaporamas de présentation grâce aux liens ci-dessous.
Introduction, Sylvie Montout, chef économiste de Business France, et Isabelle Bensidoun, co-rédactrice en chef de L'économie mondiale 2018.
1. Économie mondiale : un horizon plus dégagé ?
• Conjoncture mondiale : le printemps ou une hirondelle ?, Sébastien Jean, directeur du CEPII.
• Combien le Brexit va-t-il coûter au Royaume-Uni, à l'Union européenne ?, Vincent Vicard, économiste au CEPII.
• La démondialisation aura-t-elle lieu ?, Sébastien Jean, directeur du CEPII.
2. Mutations du capitalisme, transformations de la finance
• A l'aube d'un nouveau capitalisme ?, Michel Aglietta, conseiller au CEPII.
• Des transformations dans la finance à la hauteur des enjeux ?, Jézabel Couppey-Soubeyran, maître de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, conseillère éditoriale au CEPII.
• Quel avenir pour les paradis fiscaux ?, Anne-Laure Delatte, directrice adjointe du CEPII.
Conclusion, Sébastien Jean, directeur du CEPII.
Les articles des éditions précédentes de "L'Économie mondiale"
Dès la parution de l'édition 2018 de L'économie mondiale, les articles de l'édition précédente sont mis en ligne sur le site du CEPII au format pdf. Les chapitres des éditions antérieures (depuis 2000) sont également disponibles gratuitement en téléchargement.
Economie mondiale 2017
Voir également notre dossier accompagnant cette publication : "CEPII - L'économie mondiale 2017".
Economie mondiale 2016
Voir également notre dossier accompagnant cette publication : "CEPII - L'économie mondiale 2016".
Economie mondiale 2015
Economie mondiale 2014
Economie mondiale 2013
Economie mondiale 2012
Economie mondiale 2011
Economie mondiale 2010
Editions antérieures
La base de données du CEPII sur l'économie mondiale
Parmi les bases de données du CEPII sur l'économie mondiale, les Profils Pays sont particulièrement intéressants pour l'enseignement des SES (cette page permet aussi d'y accéder).
Les Profils Pays du CEPII présentent le panorama interactif du commerce international de 80 pays à partir des données originales du CEPII. Sont mises à disposition, pour chaque pays (voir par exemple le panorama pour la France), des séries longues, depuis les années 1960, de la population, du PIB, des échanges de biens et services, du degré d'ouverture, du solde commercial… On trouve aussi des données récentes sur la protection tarifaire, les échanges par produits et partenaires, les avantages comparatifs, le commerce intra et inter-branche, les niveaux de gamme, les termes de l'échange.
Par exemple, la rubrique "Avantages comparatifs" permet de visualiser, pour la France, l'évolution depuis 1967 de sa spécialisation par grands secteurs et de comparer sa spécialisation par catégorie de produits à 10 ans d'intervalle. La rubrique "Gammes de commerce" complète la précédente en présentant la structure des échanges manufacturiers par gamme (basse/moyenne/haute). La rubrique "Intra & inter-branche" permet quant à elle de voir comment les échanges manufacturiers d'un pays se répartissent entre le commerce inter-branche (commerce dit univoque) et le commerce intra-branche (commerce dit croisé, de qualité ou de variété).
Nouveauté 2017 :
• Les Profils Pays du CEPII ont été mis à jour en juillet 2017. Les séries temporelles ont été enrichies d'une année supplémentaire (2015).
A noter que depuis 2016 les données des rubriques "Intra & inter-branche" et "Gammes de commerce" concernent désormais les seuls échanges manufacturiers non énergétiques qui sont plus pertinents pour ce type d'indicateur.
"Profils Pays", Panorama du CEPII, N°2016-02, juin 2016
Document méthodologique accompagnant la nouvelle version des Profils Pays du CEPII (juin 2016).
• Publication de deux nouveaux Panoramas du CEPII :
Comparaisons statistiques internationales : regards croisés France-Allemagne, Stéphane Tagnani, Deniz Ünal, Panorama du CEPII, N°2017-02, juin 2017.
Le décollage du marché des biens de consommation en Chine et son impact sur le commerce mondial, Françoise Lemoine, Deniz Ünal, Panorama du CEPII, N°2017-01, mars 2017.
Anne Chateauneuf-Malclès pour SES-ENS.
Nous remercions Isabelle Bensidoun et Jézabel Couppey-Soubeyran pour leur aide dans la réalisation de ce dossier, ainsi que Deniz Ünal pour la partie statistique.