2011
01/01/2011
Texte d'introduction et de présentation du Repères "L'économie française", édition 2011, par Éric Heyer.
23/09/2011
Les crises économiques sont le plus souvent analysées en termes macroéconomiques, or elles ont également des effets sur la distribution des revenus et donc sur la pauvreté. La difficulté consiste à relier les aspects macroéconomiques de la crise au niveau microéconomique auquel se réfère la notion de pauvreté. La crise économique et financière débutée en 2008 a considérablement dégradé la situation du marché du travail français. Cet article analyse l'impact de la crise sur la pauvreté à l'horizon 2011 notamment à travers ses effets sur le marché du travail.
23/09/2011
La crise des années 2008-2009 est d'abord une crise bancaire et financière, provoquée par des innovations hasardeuses, dans un contexte de libéralisation et de globalisation financières non contrôlées. Elle ne provient pas de la hausse des dettes et des déficits publics. Elle a cependant provoqué une forte dégradation des finances publiques, en raison du soutien aux banques, de la baisse des recettes fiscales et des politiques de soutien de l'activité. À partir de la fin 2008, les marchés financiers ont spéculé sur l'éclatement de la zone. La crise financière s'est ainsi prolongée en une crise des dettes publiques de la zone euro.
25/09/2011
Comme dans la plupart des pays développés, l'impact économique de la crise bancaire et financière est considérable en France : une diminution brutale du PIB par habitant que les évolutions récentes stabilisent mais ne comblent pas. La crise laisse en outre des déficits publics très importants, dus à la fois aux mesures délibérées pour lutter contre la spirale dépressive mais aussi à l'impact de la réduction d'activité sur les recettes fiscales et au gonflement des dépenses sociales. Le relais de l'endettement public au désendettement des agents privés a permis de limiter la contraction de l'activité, au prix de la dégradation des comptes publics.
25/09/2011
Conséquence inévitable de la crise économique que nous traversons, la situation de l'emploi s'est fortement dégradée dans l'ensemble des grands pays développés. Cet article se propose de détailler la réaction des marchés du travail dans sept grands pays : Allemagne, France, Italie, Espagne, Royaume-Uni, États-Unis et Japon. Il fait d'abord le point sur les différences d'ajustement de ceux-ci au choc d'activité, puis cherche à expliquer ces écarts par le recours à la flexibilité interne des entreprises, en analysant les différences de modifications du temps de travail et de coûts salariaux.
29/09/2011
Dans une situation de fort déséquilibre des finances publiques, le gouvernement a choisi une stratégie d’augmentation de l’âge requis pour le départ à la retraite, qui rompt avec le compromis de 2003 et qui risque de frapper lourdement certaines catégories de salariés. Certes le déficit des régimes des retraites est important, mais il s’explique essentiellement par la crise. La solution aux déficits publics des pays européens ne doit-elle pas être recherchée dans une nouvelle stratégie de croissance et une nouvelle politique industrielle en Europe, dans la lutte contre l’avidité et l’instabilité de la finance, plutôt que dans la réduction des dépenses sociales ?
29/09/2011
Cet article analyse l'évolution de la compétitivité de la France depuis son entrée dans la zone euro et relativement à celle de ses principaux partenaires de l'Union. Alors que l'adoption d'une monnaie commune devait mettre un terme aux stratégies de dévaluations compétitives, des divergences significatives sont apparues en réaction à l'appréciation de l'euro depuis 2001. La France a perdu des parts de marché, essentiellement à l'intérieur de la zone euro et au profit de l'Allemagne. Cependant, rien ne montre que la France a souffert d'un déficit de croissance.