B) Les avantages économiques de l'accroissement du niveau d'éducation.

La variation des taux d'emploi[2] des femmes explique en grande partie celle des taux globaux d'emploi. Les pays qui affichent les taux d'emploi les plus élevés dans la population âgée de 25 à 64 ans - le Danemark, l'Islande, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse - sont aussi ceux où les taux d'emploi des femmes sont parmi les plus élevés.
Le taux d'emploi des hommes âgés de 25 à 64 ans ne représente pas plus de 77 % en Belgique, en Finlande, en France, en Hongrie, en Pologne, en République slovaque et en Turquie, mais il dépasse 85 % en Corée, en Islande, au Japon, au Mexique, en Nouvelle-Zélande et en Suisse
À titre de comparaison, le taux d'emploi des femmes ne représente pas plus de 55 % en Espagne, en Grèce, en Italie, au Mexique, en Pologne et en Turquie, mais dépasse 78 % en Islande et en Suède. Ces écarts reflètent des différences dans les profils culturels et sociaux des pays et les caractéristiques des politiques publiques qui favorisent plus ou moins l'insertion des femmes sur le marché du travail.

En outre, les taux d'emploi sont nettement plus élevés chez les diplômés de l'enseignement supérieur que chez les individus qui ne sont pas allés au-delà du deuxième cycle de l'enseignement secondaire : l'écart s'établit à 9 points de pourcentage en moyenne dans les pays de l'OCDE. (graphique 3)
La comparaison des taux d'emploi entre les diplômés de l'enseignement secondaire et les diplômés de l'enseignement supérieur (tertiaire) permet ainsi d'évaluer l'impact de la poursuite des études sur l'allongement de la vie professionnelle. Il reste de fortes différences de taux d'emploi entre les différents niveaux de formation puisqu'ils s'établissent en moyenne à 40.2 % chez les individus qui n'ont pas terminé leurs études secondaires, à 52.4 % chez les individus titulaires d'un diplôme de fin d'études secondaires ou post-secondaires et à 65.9 % chez les individus titulaires d'un diplôme de fin d'études supérieures.
Dans la plupart des pays, l'avantage que procure un niveau de formation supérieure en termes de taux d'emploi augmente avec l'âge. Mais en moyenne, le taux d'emploi des individus âgés de 55 à 64 ans est inférieur de 20 points de pourcentage environ à celui de l'ensemble de la population active (soit les individus âgés de 25 à 64 ans).


Graphique 3. Taux d'emploi selon le niveau de formation (2006)

Regards sur l'éducation. OCDE. 2008.p.155


Notons pour finir que l'étude de l'impact du niveau d'éducation sur l'emploi doit prendre en compte le cycle économique. En effet, plus le marché du travail est rigide, plus l'effet sur l'emploi des moins qualifiés est sensible.


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L'INVESTISSEMENT DANS LE CAPITAL HUMAIN A TRAVERS LE SYSTEME EDUCATIF
A) Une amélioration générale du niveau d'éducation de la population dans les pays de l'OCDE.
Une amélioration générale du niveau d'éducation de la population dans les pays de l'OCDE.

B) Les avantages économiques de l'accroissement du niveau d'éducation .
1) Le taux d'emploi augmente avec le niveau d'étude.
2) Le taux de chômage baisse avec l'élévation du niveau de formation.
3) Les revenus du travail augmentent avec l'élévation du niveau de formation.
4) L'investissement dans l'éducation accroit les taux de rendement public et privé de l'éducation.
5) Elévation du niveau de formation et recherche universitaire.

C) L'efficacité des investissements dans le système éducatif en question.
1) Dépenses d'éducation et efficacité des systèmes éducatifs.
2) L'aide financière à la poursuite d'étude et sa pertinence.
3) Performance des élèves et dépenses unitaires.


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Note :

 

[2] Le taux d'emploi mesure le rapport entre le nombre d'actifs occupant un emploi et l'ensemble des actifs en âge de travailler.