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Prêteur en dernier ressort, "too big to fail" et sanction des banquiers spéculateurs: quelques leçons de l'histoire

Publié le 28/06/2012
Auteur(s) - Autrice(s) : Pierre-Cyrille Hautcoeur
Cette troisième conférence du cycle "Monnaie, banque, finance : où en est-on après la crise ?", organisé en 2011-2012 à l'ENS de Lyon, évoque 2 expériences de crises françaises des années 1880 afin de montrer des solutions innovantes inventées par les banques centrales en temps de crise, avec leurs limites mais aussi leur utilité aujourd'hui.

L'intervenant

Pierre-Cyrille Hautcoeur est directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, chercheur au Centre de recherches historiques (CNRS-EHESS, Atelier François Simiand) et professeur associé à Paris School of Economics-Ecole d'économie de Paris. Ses domaines de recherche sont l'économie financière et monétaire, l'économie politique des institutions (en particulier des marchés financiers) et l'histoire économique. Il est un spécialiste d'histoire monétaire et financière. Il a notamment publié La crise de 1929 (La Découverte, Repères, 2009), Le marché financier français au XIXe siècle (collectif, 2 volumes, Publications de la Sorbonne, 2007). Il a également participé à l'adaptation française de Monnaie, banques et marchés financiers de F. Mishkin (Pearson, 2010, 9ème éd.) (mise à jour 10ème éd. 2013).

Pierre-Cyrille Hautcoeur défend l'idée d'une complémentarité entre économie et histoire. Ses recherches associent les techniques d'analyse quantitative de l'économie et l'analyse historique. Il estime que, si l'histoire ne se répète pas, les exemples historiques peuvent être très utiles pour comprendre des mécanismes économiques, en particulier les mécanismes des crises financières.

Présentation de la conférence

A partir de 1850, la taille des banques fait que leur faillite peut mettre en péril l'économie, non seulement localement mais même nationalement voire internationalement. Les banques d'émission apprennent face à cette situation et souvent du fait des pressions des pouvoirs publics le nouveau métier de banque centrale. Elles cherchent à éviter les conséquences économiques de crises financières tout en évitant d'encourager les banques à prendre des risques excessifs et en sanctionnant les comportements déviants. Si l'expérience anglaise en la matière a donné lieu à une ample littérature, l'expérience française est encore peu connue. Elle est pourtant originale et digne d'intérêt, comme nous le montrerons en analysant les crises de 1882 et 1889. En particulier, elle montre une conscience croissante des conflits d'intérêt que vivent nombre d'acteurs, et des efforts originaux pour les prendre en compte.

La conférence de Pierre-Cyrille Hautcoeur : Prêteur en dernier ressort, «too big to fail» et sanction des banquiers spéculateurs : quelques leçons de l'histoire

Les crises et l’apprentissage des banques centrales. Deux expériences des années 1880

Partie 1 : 

preteur-en-dernier-ressort-too-big-to-fail-et-sanction-des-banquiers-speculateurs-quelques-lecons-de-l-histoire-partie1

Télécharger la vidéo de la partie 1 (clic droit, "enregistrer la vidéo sous").

Partie 2 :

preteur-en-dernier-ressort-too-big-to-fail-et-sanction-des-banquiers-speculateurs-quelques-lecons-de-l-histoire-partie2

Télécharger la vidéo de la partie 2 (clic droit, "enregistrer la vidéo sous").

Télécharger le diaporama associé à la conférence.


Naviguer dans le dossier :

Pourquoi avons-nous besoin de la monnaie ?, par Aurélien Eyquem.
De l'or aux DTS dans l'histoire de la pensée économique, par Jean-Marc Daniel.
Les banques et les marchés ont-ils pris le pouvoir ?, par Jean-François Goux.
Euphorie, bulles et krachs: les raisons de l'instabilité, par André Orléan.
Quelle politique monétaire après la crise?, par Jean-Paul Pollin.

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