B) Les avantages économiques de l'accroissement du niveau d'éducation.
Publié le 27/04/2009
Les écarts de revenus du travail constituent un élément fondamental pour inciter des individus à investir dans la poursuite de leurs études. L'avantage financier que procure un niveau de formation supérieur se mesure par les revenus du travail annuels moyens entre les diplômés de l'enseignement supérieur et les diplômés de l'enseignement secondaire.
3) Les revenus du travail augmentent avec l'élévation du niveau de formation.
Les hommes et les femmes titulaires d'un diplôme de fin d'études secondaires, post-secondaires ou supérieur bénéficient d'un avantage salarial substantiel (par rapport à ceux du même sexe qui n'ont pas terminé leurs études secondaires), mais les écarts de revenus observés entre hommes et femmes à niveau de formation égal restent sensibles. Tous niveaux de formation confondus, les revenus du travail des femmes sont partout inférieurs à ceux des hommes pour toutes les catégories d'âge. Toutefois, la forte proportion de femmes occupant un travail à temps partiel explique pour certains pays une partie des écarts de salaire.
Graphique 5. Revenus du travail relatifs (2006 ou dernière année de référence disponible)
Graphique 5. Revenus du travail relatifs (2006 ou dernière année de référence disponible)
Regards sur l'éducation. OCDE, 2008. p.175
Au-delà du deuxième cycle de l'enseignement secondaire, le coût privé de l'éducation s'accroit et seule la perspective d'un avantage financier important permet de garantir qu'une proportion suffisante d'individus choisit d'investir du temps et de l'argent dans l'élévation de leur niveau de formation. Les données françaises confirment cette forte corrélation entre le niveau de formation et les revenus du travail et en cela l'avantage de la poursuite d'étude (Encadré).
On observe pour autant que l'investissement dans l'obtention d'un diplôme du supérieur ne se traduit pas systématiquement par une amélioration des revenus. Il existe donc un risque significatif inhérent à l'investissement dans des études supérieures qui peut être lié au choix de la spécialité disciplinaire mais aussi à des facteurs plus généraux comme une répartition plus équitable des revenus du travail. Celle-ci donne en effet un avantage financier plus faible aux diplômés de l'enseignement supérieur.
Ainsi d'autres facteurs que ceux liés à l'investissement dans le capital humain, que reflète ici le niveau d'éducation, semblent influencer les écarts de rémunération selon le niveau de formation. Par exemple, la dispersion des revenus du travail peut être influencée par la nature et le fonctionnement des systèmes de formation pour adulte. Mais il semble aussi que d'autres qualités que celles induites par le niveau de formation puissent être valorisées sur le marché du travail. Il peut s'agir de compétences dites non cognitives (persévérance, fiabilité, maîtrise de soi) qui conduisent à d'ailleurs à s'interroger sur la capacité des systèmes d'éducation à mettre en valeur ou développer ces compétences.
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L'INVESTISSEMENT DANS LE CAPITAL HUMAIN A TRAVERS LE SYSTEME EDUCATIF
A) Une amélioration générale du niveau d'éducation de la population dans les pays de l'OCDE.
Une amélioration générale du niveau d'éducation de la population dans les pays de l'OCDE.
B) Les avantages économiques de l'accroissement du niveau d'éducation .
1) Le taux d'emploi augmente avec le niveau d'étude.
2) Le taux de chômage baisse avec l'élévation du niveau de formation.
3) Les revenus du travail augmentent avec l'élévation du niveau de formation.
4) L'investissement dans l'éducation accroit les taux de rendement public et privé de l'éducation.
5) Elévation du niveau de formation et recherche universitaire.
C) L'efficacité des investissements dans le système éducatif en question.
1) Dépenses d'éducation et efficacité des systèmes éducatifs.
2) L'aide financière à la poursuite d'étude et sa pertinence.
3) Performance des élèves et dépenses unitaires.
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