Entretien avec Yasmine Bouagga autour de la collection de BD Sociorama
Anne Châteauneuf-Malclès
Yasmine Bouagga est sociologue, chargée de recherche CNRS au laboratoire Triangle, et dirige, avec la dessinatrice Lisa Mandel, la collection Sociorama chez Casterman. Cette collection se propose d'adapter des enquêtes sociologiques en bande dessinée. Chacun des albums publiés, fruit d'une rencontre entre un/une sociologue et un/une dessinateur/trice, nous fait découvrir, à travers une histoire et des personnages, un univers socioprofessionnel souvent méconnu et les mécanismes sociaux qui y sont à l'œuvre. Cette collection à visée pédagogique s'adresse à un large public qu'elle souhaite sensibiliser à un certain nombre d'enjeux de notre société.
Yasmine Bouagga et Lisa Mandel viennent de publier un hors-série de Sociorama, Les nouvelles de la Jungle de Calais (Casterman, 2017), qui est une chronique d'enquête de terrain en bande dessinée.
Quand auteurs de BD et sociologues de terrain s'allient
pour décrypter les dessous de notre société
Il est né à l'initiative d'un groupe de sociologues qui s'intéressaient à la bande dessinée. Avec Marianne Blanchard, Julien Gros et Mathias Thura, nous avons créé une association qui s'appelle Socio en cases [1] dont l'objectif est de faire dialoguer sciences sociales et bande dessinée. Dans la bande dessinée documentaire ou journalistique, la "BD reportage", certains auteurs, comme Etienne Davodeau, faisaient des albums sur des questions de société avec un vrai regard sociologique, alimentés par des enquêtes de terrain sérieuses sous forme d'entretiens, d'observations. Il nous a semblé que les enquêtes ethnographiques des sociologues pourraient également bien se prêter à des adaptations en bande dessinée et que cela permettrait d'en diffuser plus largement les résultats. La rencontre avec la dessinatrice Lisa Mandel lors d'un séminaire sur sociologie et BD a permis de concrétiser cette idée sous forme d'une collection chez Casterman en 2016. Lisa avait aussi procédé par enquête auprès d'infirmiers et d'infirmières en psychiatrie pour une série d'albums (HP) qui raconte l'évolution de la psychiatrie des années 1960 à nos jours. Elle s'occupe aujourd'hui de la direction artistique de la collection Sociorama. L'équipe de Socio en cases en constitue le comité scientifique et fait le travail de prospection, en recherchant quelles enquêtes sociologiques seraient propices à l'adaptation en bande dessinée et quels sujets de société elle voudrait porter.
Six titres ont déjà été publiés en 2016 dans la collection principale de Sociorama et deux autres doivent sortir au printemps 2017. Ce sont presque tous des adaptations d'enquêtes sociologiques publiées au préalable. Il s'agit le plus souvent de thèses, si possible d'ouvrages extraits de thèses, car cela permet d'avoir un texte remanié, plus accessible pour le dessinateur ou la dessinatrice qui va faire l'adaptation. C'est le cas pour Chantier interdit au public de Nicolas Jounin, La fabrique pornographique de Mathieu Trachman, La banlieue du 20 heures, de Jérôme Berthaut, Encaisser ! de Marlène Benquet. Séducteurs de rue, l'adaptation du travail doctoral de Mélanie Gourarier, est paru avant la publication de sa thèse (en mars 2017). Les BD sont donc le plus souvent réalisées à partir d'un matériau d'enquête déjà formalisé par une analyse, sauf Turbulences qui rend compte de l'enquête d'Anne Lambert sur les personnels navigants d'une grande compagnie aérienne française. Anne Lambert a directement rédigé un scénario de bande dessinée en s'appuyant sur son enquête, avant d'avoir écrit un livre académique sur le sujet.
Nos choix sont motivés par deux éléments principalement. D'abord, nous privilégions les travaux utilisant la méthode ethnographique, car cela nous permet d'avoir des matériaux d'observation empirique qui sont plus facilement transposables ensuite en images. Ensuite, nous recherchons des thèmes qui vont permettre de parler de milieux sociaux méconnus, sur lesquels il existe souvent des préjugés, et de soulever des questions sociales que nous avons envie de porter sur la scène publique. Par exemple, Chantier interdit au public sur les ouvriers du bâtiment aborde à la fois les problèmes d'organisation du travail et de domination au travail, la racialisation et les fortes discriminations subies par les travailleurs étrangers, la question des sans-papiers et de leur exploitation organisée par le biais d'agences d'intérim de grandes entreprises du bâtiment. Nous avons aussi choisi d'adapter Séducteurs de rue parce que, en plein débat sur la "théorie du genre", c'était une manière d'aborder avec humour et légèreté les questions de genre et la construction des rôles virils. Ainsi, au-delà de la visée pédagogique de la collection, de son objectif de faire connaître la sociologie, nous souhaitons qu'elle permette plus largement aux connaissances de sciences sociales d'intervenir dans le débat public sur des problèmes sociaux, de conditions de travail, de construction de rôles genrés, ou autres.
L'idée de départ était de ne pas faire de la sociologie illustrée, un cours en BD avec une ambition strictement didactique. Etant tous enseignants en même temps que sociologues, nous avions bien-sûr envie d'utiliser ces albums comme des outils pédagogiques. Mais nous voulions aussi que les albums puissent être lus par tout un chacun, indépendamment de son intérêt pour la sociologie, et qu'ils fassent connaître un univers social par le biais d'une narration de fiction. La démarche consiste à ne pas mettre en scène le personnage du sociologue et à restituer les résultats de l'enquête à travers une histoire dans laquelle le lecteur puisse être emporté tout au long de l'album, avec un déroulé qu'on espère fluide. Le défi pour le dessinateur est donc de construire un récit de fiction en s'inspirant des personnes et des situations qui apparaissent dans l'enquête.
Par exemple, le livre de Marlène Benquet, Encaisser ! [2] est construit en trois parties qui analysent les trois terrains d'enquête de la sociologue dans l'un des principaux groupes français de la grande distribution : la caisse dans un hypermarché, la direction des ressources humaines et le syndicat majoritaire de l'entreprise. Elle démontre comment ces trois niveaux s'articulent pour parvenir à extraire la valeur ajoutée, par une pression constante sur les salariés, en limitant le risque de contestation au travail. Dans l'ouvrage, c'est le personnage de la sociologue qui relie ces trois univers. Pour restituer ces trois niveaux et les situations de travail décrites par Marlène Benquet, tout en gommant la sociologue, le choix a été fait de suivre une jeune caissière nouvellement embauchée dans un supermarché, Sabrina, et de faire le récit d'une grève dans celui-ci – un évènement dont parlait aussi Marlène Banquet dans sa thèse et dans un autre de ses livres [3]. Le récit des premiers pas de Sabrina dans l'entreprise, de sa mobilisation et de l'issue du conflit social à la fin, permet de rendre compte des principales idées du livre sur l'organisation du travail dans les grandes surfaces.
Le défi auquel nous avons été confrontés était de faire passer les propos du ou de la sociologue en l'éliminant de l'album et en évitant de faire dire des analyses sociologiques aux enquêtés. Pour restituer le regard du sociologue découvrant un terrain, nous avons beaucoup utilisé un fil narratif qui consiste à créer un personnage de nouvel arrivant dans un univers socioprofessionnel, en général un jeune professionnel ou stagiaire, qui rentre dans le milieu du journalisme (La banlieue du 20 heures) ou dans le milieu de la pornographie (La fabrique pornographique). Mais nous ne souhaitons pas que ce procédé soit systématique. Nous aimerions aussi diversifier le champ des milieux sociaux qui sont dépeints pour les prochains albums et ne pas travailler uniquement sur des univers professionnels.
Toutes les enquêtes adaptées dans la collection sont des enquêtes ethnographiques pour lesquelles l'observation tenait un rôle vraiment important. L'illustration permet de mettre en scène des manières de s'habiller, des attitudes, des décors, des ambiances, qui sont très significatifs pour la compréhension des situations sociales. Grâce à l'image, on peut les restituer de façon simultanée, bien plus que par l'écriture d'un texte, car on peut jouer sur le premier plan, l'arrière-plan, on ne détourne pas l'attention du lecteur par des descriptions. Ainsi, il est possible de montrer le statut social d'une personne à travers ses habits par exemple, tout en lui faisant dire des propos importants au moyen des dialogues. Pour les sociologues, cette retraduction en images du terrain, de toute la richesse de leur ethnographie, est très intéressante.
La banlieue du 20 heures, par Helkarava, d'après une enquête de Jérôme Berthaut
© Helkarava / Casterman 2016
L'idée était de partir d'enquêtes et d'en retirer effectivement tout le vocabulaire analytique, un peu comme si on retournait au terrain après l'enquête. Dans les albums, le regard sociologique sur le milieu enquêté est reconstitué par le récit, qui doit faire comprendre les positions, les logiques sociales, les rapports de pouvoir, d'inégalités… Tout l'enjeu a été de travailler sur les situations, les actions, les décors, les dialogues, dans le scénario, pour rendre compte de ces positions, sans avoir recours à du vocabulaire technique, ou même à des encadrés, une voix off en quelque sorte qui donnerait des clés d'explication. Parfois c'était utile de faire un point, notamment quand intervenaient une multiplicité de personnages avec des statuts différents. On trouve donc quelques encadrés dans les albums pour restituer, par exemple, des grilles de salaires ou des échelles de carrière. Mais nous nous sommes efforcés de les réduire au minimum et de faire en sorte que l'histoire puisse se lire de façon continue et fluide.
Prenons le cas de l'enquête Nicolas Jounin. Dans Chantier interdit au public, il analyse le processus d'ethnicisation des ouvriers sur les chantiers [4]. Il montre comment les hiérarchies de travail sur le chantier produisent des étiquetages et comment ces étiquetages renforcent ensuite les assignations à des postes spécifiques. La bande dessinée restitue ces mécanismes sociaux à travers des situations clés que Nicolas Jounin a pu identifier : la manière dont l'agence d'intérim oriente les travailleurs vers des postes différents, la séparation des ouvriers entre différents groupes sur le chantier, la lourdeur des invectives racistes proférées à l'encontre des ouvriers immigrés… Tout cela apparaît dans la narration, dans l'action et les dialogues de la bande dessinée.
Effectivement, nous avons sollicité des auteurs de bande dessinée qui sont pour la plupart de jeunes auteurs n'ayant jamais fait de sciences sociales et de travail d'adaptation de sciences sociales. Ils ont pris à cœur de relever ce défi et d'essayer de rendre compte d'une enquête avec leur propre univers graphique et imaginaire. Pour nous, c'était très important. Je tiens à souligner que je suis co-directrice de la collection pour la partie scientifique. Pour la partie artistique, Lisa Mandel fait un travail essentiel pour permettre aux dessinateurs, non pas de réaliser uniquement un travail de commande, de simple illustration, mais de s'exprimer comme auteurs. Car le recours à la métaphore dans le dessin, aux techniques graphiques de l'imaginaire permet vraiment d'enrichir la compréhension. Par exemple, dans Encaisser !, Anne Simon a dessiné des scènes un peu rêvées pour rendre compte des angoisses et des ambitions des personnages de cadres telles qu'elles sont décrites dans l'enquête sociologique de Marlène Benquet. Dans Turbulences aussi, les scènes de réveil des personnages au début de l'album suggèrent des différences de style de vie mais aussi de rapport au temps et au corps, entre la femme hôtesse de l'air et l'homme pilote. Il était donc primordial de laisser une place pour la créativité dans l'album.
Encaisser !, par Anne Simon, d'après une enquête de Marlène Benquet
© Anne Simon / Casterman 2016
Turbulences, par Baptiste Virot et Anne Lambert, d'après une enquête d'Anne Lambert
© Baptiste Virot / Casterman 2016
Tout à fait. D'abord parce qu'on a du mal à faire lire les lycéens, alors même qu'ils ont une culture de l'écrit, notamment de la bande dessinée. Et aussi parce qu'ils ont tendance à voir la sociologie comme quelque chose de rébarbatif, voire de compliqué. Les faire rentrer directement dans un récit et dans un univers social dont ils vont comprendre certains mécanismes peut être un moyen de les amener ensuite à aller lire les enquêtes et à approfondir les questionnements. Notre ambition, comme sociologues et comme enseignants, est bien d'accrocher les lycéens et les étudiants vers les sciences sociales grâce à la bande dessinée.
A mon sens, ces albums peuvent constituer un support pédagogique pour éduquer le regard à l'enquête : que peut-on observer dans telle et telle image ? quel est le sens de cette situation sociale ? Par exemple, pour l'album Encaisser !, nous avions eu une discussion sur la manière d'habiller les syndicalistes et ce que cela pouvait véhiculer sur leur position sociale. Ensuite, il peut être intéressant de compléter cette première approche par le texte du ou de la sociologue qui va être plus approfondi dans l'analyse de la situation et qui va permettre d'en tirer des conclusions. La bande dessinée est à mon avis plus facile à utiliser avec les lycéens ou les étudiants que le documentaire, parce que le dessin est stylisé et qu'il va transmettre directement l'information importante, étant donné qu'il provient de l'enquête elle-même et pas du terrain.
Je pense donc que cela peut être un support pédagogique vraiment très utile pour la participation en classe et pour aider les élèves à analyser par eux-mêmes les choses qu'ils peuvent observer sur le terrain.
Deux nouveaux titres vont paraître au printemps.
Sous la blouse est l'adaptation d'une enquête d'Emmanuelle Zolesio sur les femmes chirurgiennes, issue de sa recherche doctorale et publiée dans l'ouvrage Chirurgiens au féminin ? [5]. Cette sociologue a étudié les carrières des femmes dans un métier d'hommes, car, contrairement à la médecine en général, la chirurgie est très peu féminisée. Les femmes qui aspirent à être chirurgiennes sont confrontées à un certain nombre d'obstacles : la construction très virile du métier de chirurgien, autour de la résistance physique, de l'autorité, de la disponibilité permanente, etc., ainsi que le très fort sexisme de ce milieu qui tend à rabaisser les femmes ou à les conduire à s'auto-exclure. L'album suit l'histoire de deux femmes qui sont à des moments différents de leur trajectoire professionnelle et doivent toutes deux faire preuve de leurs compétences à l'hôpital, l'une encore étudiante et l'autre chirurgienne en attente de poste.
L'autre titre, Plus belle la série, restitue l'enquête de Muriel Mille sur la fabrication à la chaîne d'un feuilleton télévisé [6]. La bande dessinée montre, à travers le regard d'une scénariste, comment s'organise le travail créatif dans ce milieu professionnel, la forte segmentation des tâches – pour cette série très connue du paysage audiovisuel français, les scénaristes travaillent à Paris et le tournage se fait à Marseille –, les contraintes de temps imposées aux différents professionnels impliqués dans la fabrication de la série. L'autre aspect traité est la manière dont sont construites, dans ce travail créatif, les représentations de la société française que véhicule le feuilleton. L'ambition de la série est à la fois d'avoir une forte audience et d'aborder des questions de société, en faisant passer des messages citoyens, du vivre ensemble, de tolérance, etc. Cela amène forcément les scénaristes à se poser des questions sur comment faire tenir ensemble ces différentes injonctions.
Je me suis engagée dans ce travail sur Calais avec Lisa de façon très impromptue. Lisa avait été invitée par l'appel de Calais pour venir témoigner de la situation là-bas et j'ai décidée de l'accompagner parce que cela m'intéressait. Nous avons toutes les deux été happées par la situation et par une sorte d'urgence de témoigner. Les images médiatiques de la Jungle de Calais ne nous semblaient pas toujours fidèles et, surtout, donnaient très peu de clés de compréhension sur ce qui s'y déroulait. Nous avons donc décidé d'y passer du temps. Pour moi, cela s'est transformé en enquête ethnographique, je me suis mise à tenir des carnets de terrain. Mais c'était très particulier, car une partie de l'enquête était publiée en direct, quotidiennement, dans un blog que nous tenions sur le monde.fr, grâce aux dessins de Lisa. Le blog chroniquait les différents évènements qui se passaient dans la Jungle de Calais et cherchait aussi à donner des explications sur l'asile, la situation des migrants, pourquoi ils sont bloqués là, etc. Il avait donc à la fois un caractère journalistique et pédagogique. J'y suis restée quasiment en continu de février à octobre 2016 et, au fil du temps, ma familiarité avec le terrain a grandi, aussi bien du côté migrants que du côté associations (pour lesquelles je faisais un travail bénévole de traduction). J'ai pu obtenir également pas mal d'entretiens avec les pouvoirs publics. Cela m'a permis d'effectuer une enquête plus approfondie et d'enrichir peu à peu le regard sur ce qui se passait à Calais.
Mais cet album est un hors-série de la collection Sociorama, car il ne s'agit pas de la restitution d'une enquête qui est terminée. C'est plutôt une chronique d'enquête, la chronique d'un terrain. L'analyse des matériaux de terrain est en cours, je travaille actuellement là-dessus. La dimension d'actualité et la pression de l'urgence de l'évènement qui était très fortes sur le blog s'atténuent avec le rythme de la recherche en sciences sociales et, avec la distance, je porte un regard un peu différent sur ces matériaux d'enquête.
J'ajoute que ce travail avec Lisa Mandel était très original et très inhabituel pour moi en tant que sociologue. Nous avons trouvé cette expérience très riche car nous avions chacune un regard différent sur ce que nous observions. C'était aussi très intéressant sur le plan de l'enquête et de sa restitution. La mise en dessin permettait de représenter les réactions des enquêtés. L'identification du lecteur aux personnages de la sociologue et de la dessinatrice sur le terrain créait aussi un lien assez fort.
D'ailleurs, Lisa Mandel a commencé une autre chronique d'enquête de terrain sur le même modèle, avec la politiste Julie Pagis, sur la campagne électorale vue par les enfants depuis une école primaire de la banlieue parisienne. Julie Pagis travaille depuis plusieurs années sur la question de la socialisation politique enfantine. Il s'agit, avec cette chronique intitulée Prézizidentielle, de raconter comment les enfants parlent de politique et ce qu'ils perçoivent de la campagne présidentielle. Et, toujours, de rester proche de l'actualité, tout en portant un regard sociologique sur celle-ci. Ce travail sera publié sous forme de blog, puis d'album, en hors-série dans la collection Sociorama comme Les nouvelles de la Jungle de Calais.
Propos recueillis par Anne Châteauneuf-Malclès pour SES-ENS.
Pour aller plus loin : Séminaire "Re/lire les sciences sociales" autour de la collection Sociorama (27/02/2017), avec Yasmine Bouagga et deux auteurs d'albums de cette collection, la sociologue Anne Lambert (co-auteure de Turbulences) et l'illustrateur Helkarava (auteur de La banlieue du 20 heures).
Notes
[1] Socio en cases. Quand la sociologie rencontre la bande-dessinée : https://sociobd.hypotheses.org
[2] Marlène Benquet, Encaisser ! Enquête en immersion dans la grande distribution, La Découverte, 2013
[3] Marlène Benquet, Les damnées de la caisse. Enquête sur une grève dans un hypermarché, Éditions du Croquant, coll. Savoir/Agir, 2011
[4] Nicolas Jounin, Chantier interdit au public. Enquête parmi les travailleurs du bâtiment, La Découverte, coll. "Textes à l'appui", 2008.
[5] Emmanuelle Zolesio, Chirurgiens au féminin ? Des femmes dans un métier d'hommes, Presses universitaires de Rennes, coll. "Le sens social", 2012
[6] Mille Muriel, "Le processus collectif de création d'un feuilleton télévisé. Une division du travail d'auteurs", Sociétés contemporaines, 1/2016, n°101, p.91-114.