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OFCE - L'Economie française

Publié le 08/04/2008
Vous trouverez ici des compléments au "Repères" sur L'Économie française publié par l'OFCE aux Éditions La Découverte. Cette rubrique vous permet aussi d'accéder à la présentation des "Repères" des années précédentes avec le texte intégral des chapitres thématiques de chaque numéro rédigés par des chercheurs de l'OFCE.

Présentation de la dernière édition de L'économie française

Chaque année, l'OFCE publie dans la collection « Repères » un bilan accessible et rigoureux de l'économie française. L'édition 2023 présente l'état de la conjoncture, les principales tendances et les grands problèmes contemporains. Elle apporte une analyse inédite de la crise de la Covid-19 et propose un bilan du dernier quinquennat ainsi qu'une évaluation des mesures du nouveau gouvernement.

Quel est le bilan des mesures sociofiscales prises au cours du premier quinquennat d'Emmanuel Macron sur le pouvoir d'achat des ménages ? Quelle est la situation du marché du travail en fin de quinquennat et quel bilan peut-on dresser des différentes réformes menées depuis cinq ans ? Quelles sont les conséquences économiques des premières mesures du nouveau gouvernement ? Combien coûterait à l'économie française un embargo sur le gaz et le pétrole russes ?

Des références bibliographiques ainsi que de nombreux tableaux et graphiques complètent cet ouvrage.

L'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) est le centre de recherche en économie de Sciences Po. Il est au service de l'information et du débat public sur les économies française et étrangères et effectue des recommandations de politique économique.

Cet ouvrage a été réalisé sous la direction d'Éric Heyer.

Publication en décembre 2022.

Lire l'introduction de l'édition 2023.

Compléments statistiques


Derniers articles
Éric Heyer présente les enjeux et les thématiques de l'édition 2023 du Repères « L'économie française » de l'OFCE. Cette édition présente l’état de la conjoncture, les principales tendances et les grands problèmes contemporains. Elle apporte une analyse inédite de la crise de la Covid-19 et propose un bilan du dernier quinquennat ainsi qu’une évaluation des mesures du nouveau gouvernement. Après un état des lieux de l'économie française, l'ouvrage analyse de manière plus approfondie les évolutions du pouvoir d'achat et du marché du travail au cours du quinquennat 2017-2022, ainsi que la réforme de l'apprentissage, et propose un cadrage macroéconomique pour la période 2022-2027.
À compter du 1er janvier 2022, les nouveaux entrants sur le marché du travail auraient dû cotiser à un nouveau système universel de retraite par points et par répartition. Mais cette réforme a été suspendue dès le début de la crise sanitaire, en mars 2020. Cet article issu du Repères « L’économie française 2022 » revient sur les heurs et malheurs de cette réforme, en rappelant son contenu (nouveau système et modes de transition) et en présentant les principaux arguments du débat critique. Enfin, il donne quelques éléments de mise en perspective sur l’avenir possible de la réforme, et souligne que la récurrence des crises invite à concevoir, en cas de telles circonstances exceptionnelles, des mécanismes solidaires qui garantissent que l’effort d’ajustement soit partagé entre générations.
Cet article, issu du Repères « L’économie française 2022 », revient sur les différentes étapes de la réforme de l’assurance-chômage entre mars 2017 et novembre 2022. Il l’analyse comme le cumul d'une profonde transformation structurelle, touchant à la nature essentiellement assurantielle du dispositif, et d'une refonte des règles d'indemnisation, permettant au total d'économiser 2,3 milliards d'euros par an en année de croisière.
Alors que d’un point de vue sanitaire une perspective de sortie de crise se dessine, cet article, issu du Repères « L'économie française 2022 », évalue l’opportunité d’une intervention publique additionnelle aux 100 milliards du plan de relance décidé par le gouvernement. L’analyse du tissu productif français, des infrastructures publiques et du contexte financier actuel plaide en faveur d’un second plan dit « d’investissement », pour un montant au moins équivalent.
Les mesures sanitaires mises en place en 2020 ont provoqué un recul historique de l’activité économique. Cet article, issu du Repères « L'économie française 2022 » analyse les effets de la crise et des politiques économiques sur le revenu, la consommation et l’épargne des ménages français. Il ressort qu’au niveau macroéconomique, le revenu des ménages a été préservé grâce aux mesures d’urgence prises par le gouvernement et aux « stabilisateurs automatiques ». Toutefois, les dynamiques de revenu et de consommation ont été très hétérogènes entre ménages, et la « surépargne » est largement concentrée dans le haut de la distribution des niveaux de vie.
Éric Heyer présente les enjeux et les thématiques de l'édition 2022 du Repères « L'économie française » de l'OFCE. Cette édition fait le point sur l'état de la conjoncture et les principales tendances de l'économie française après le choc récessif inédit de 2020. Après un état des lieux de l'économie française, à la lumière de l'histoire macroéconomique récente, l'ouvrage analyse de manière plus approfondie certains enjeux économiques et sociaux actuels, en temps de Covid-19 : l'opportunité d'un nouveau plan de relance pour accélérer la sortie de crise, la situation économique contrastée des ménages pendant la crise, les effets des réformes de l'assurance chômage (2017-2021) et l'avenir de la réforme des retraites, suspendue par l'épidémie.
Les chocs pétroliers, positifs ou négatifs, ont généralement un fort impact sur l'économie réelle. La récession mondiale liée à la pandémie de Covid-19 et les mesures de confinement ont provoqué un effondrement des prix du pétrole au printemps 2020. Cet article, issu du Repères "L'économie française 2021", analyse les effets de cette baisse du prix du pétrole sur les prix à la consommation et les prix de production. Il ressort qu'une baisse forte des prix du pétrole en période de récession a peu d'effet sur l'inflation et donc sur le pouvoir d'achat des ménages. Elle est en revanche favorable à la hausse des marges des entreprises.
Cet article d'Éric Heyer propose une estimation chiffrée des destructions d'emplois salariés en France à la suite de défaillances d'entreprises liées à la crise de la Covid-19. En 2021, 175 000 emplois salariés auraient disparu en raison de ces défaillances, dont près de 40 % pour le seul secteur des services aux entreprises. Cet article est issu du Repères "L'économie française 2021".
Face au double choc économique inédit, à la fois d'offre et de demande, entraîné par la crise sanitaire en 2020, le risque de faillite s'est accru pour les entreprises, y compris pour des entreprises efficaces. Cet article, issu du Repères "L'économie française 2021", évalue l'effet de la crise pandémique sur les faillites d'entreprises en France. Si le dispositif d'activité partielle a permis de réduire le nombre d'entreprises insolvables, certains secteurs sont particulièrement exposés aux défaillances d'entreprises. Il en est de même pour les microentreprises et les grandes entreprises. Le mécanisme de sélection par le marché fonctionnant mal en situation de crise, il est légitime que les pouvoirs publics interviennent directement pour aider les entreprises les plus viables.
La pandémie de Covid-19 a eu des effets massifs sur le marché du travail en 2020. De nombreux salariés n'ont pas pu travailler : certains devaient garder leurs enfants sans possibilité de télétravailler, d'autres étaient employés dans un secteur touché par les fermetures administratives ou dans des entreprises ayant subi une forte chute d'activité, d'autres encore étaient malades. Dans cet article, issu du Repères "L'économie française 2021", les auteurs reviennent sur l'impact du confinement sur le travail et l'emploi. Ils analysent ensuite les perspectives d'emploi et de chômage en 2020-2021, en tenant compte de l'effet attendu des nouvelles mesures de soutien à l'emploi, en plus du dispositif d'activité partielle élargi mis en place en réponse à la crise.
La pandémie de Covid-19 a entraîné un choc d'activité sans précédent en France et dans de nombreux pays du monde. Cet article, issu du Repères "L'économie française 2021", évalue les effets économiques des mesures de confinement adoptées en 2020. Les répercussions de la crise sanitaire ont été inégales selon les pays, en fonction de la sévérité plus ou moins forte des restrictions, mais aussi de leur spécialisation sectorielle ou de leur degré d'ouverture. Du côté des agents économiques, en France, l'impact n'a pas été le même pour les APU et les entreprises d'un côté, qui ont subi des pertes importantes et se sont davantage endettées, et les ménages de l'autre, dont les pertes de revenus ont été modérées et qui ont accumulé une épargne importante.
L'économiste Éric Heyer, Directeur au département analyse et prévision de l'OFCE, présente les enjeux et les thématiques de l'édition 2021 du Repères "L'économie française". Cette édition fait le point sur l'état de la conjoncture et les principales tendances de l'économie française, au temps de la Covid-19. Après un état des lieux de l'économie française dans ses différentes composantes, à la lumière de l'histoire macroéconomique récente, l'ouvrage propose une analyse détaillée des conséquences du choc d'activité inédit provoqué par la crise sanitaire et des mesures prises en réponse à la crise économique en 2020.
Comment rendre possible une société décarbonée qui puisse par ailleurs garantir la prospérité de tous ? La France s'est dotée d'objectifs ambitieux en matière de réduction des GES. Atteindre la neutralité carbone en 2050 suppose de sortir totalement des ressources fossiles et donc de transformer radicalement l'économie et les comportements. Selon les auteurs de cet article, issu du Repères "L'économie française 2020", la fiscalité sur le carbone reste l'instrument le plus efficace pour encourager ces transformations, malgré ses limites, en particulier son caractère régressif avec le niveau de revenu. Des mesures d'accompagnement et de compensation devront être mises en place pour garantir une transition énergétique juste et équitable.
À partir de 2019, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), mis en place en 2012, est remplacé par un allègement de cotisations sociales employeurs. Le dispositif visera alors plus directement la baisse du coût du travail des moins qualifiés afin de réduire le chômage. Cet article, issu du Repères "L'économie française 2020", évalue l'impact sur le PIB et l'emploi de cette transformation. À l'horizon de 2023, les effets seraient positifs sur l'emploi (+ 40 000 à 50 000 emplois) et nuls ou légèrement négatifs sur l'activité. Ces estimations ne tiennent pas compte de la récession due à la crise sanitaire de 2020.
L'usage des contrats courts dans les embauches connait un essor depuis le début des années 2000, ce qui contribue à augmenter la précarité sur le marché du travail. Ils concernent des emplois majoritairement peu qualifiés, dans le secteur privé comme le secteur public. Le développement des contrats courts a des causes conjoncturelles, réglementaires et a été favorisé par les exonérations de cotisations sociales sur les bas salaires. Pour les auteurs de cet article, issu du Repères "L'économie française 2020", il est nécessaire de mieux les réguler au moyen d'incitations économiques telles que la tarification comportementale de l'assurance chômage (système de bonus-malus) et la modulation des allègements de charges sur les bas salaires en fonction de la durée des contrats.