Ressources
26/05/2006
Cette page donne accès à un article de Patrick Hassenteufel consacré à la sociologie de l'État et de ses politiques publiques. Pour l'auteur, l’articulation entre sociologie de l'État et analyse des politiques publiques est féconde pour appréhender les différentes dimensions de la remise en cause de l'État et surtout les mutations de l'État contemporain, qu'il analyse en privilégiant le cas de l'État Providence.
22/03/2006
La science économique occupe une position médiane dans le spectre des sciences allant des sciences physiques aux sciences humaines. Cette situation de la science économique détermine celle de l'économie en tant que filière au sein du système scolaire et universitaire. La formation à et par l'économie favorise l'accès à une culture générale et applicable, source d'adaptabilité des jeunes économistes, comme l'indiquent la nature et la variété des débouchés qui leur sont offerts.
22/03/2006
Cet article pose le problème des particularités de l'approche en économie par rapport aux sciences de la nature : Qu'en est-il de l'expérimentation ? Y-a-t-il des lois en économie ? Quel est le rôle des mathématiques ?
22/03/2006
Toutes les sciences humaines suscitent l'ironie mais c'est probablement la science économique qui détient la palme. Peut-être parce que les économistes ont fait, dans le passé, trop de promesses ; qu'ils ont suscité trop d'espoirs à l'époque où les modèles économétriques étaient censés répondre à toutes les questions. Mais que dire, alors, de l'économiste d'entreprise qui se doit d'être plus «utilitaire» ? Albert Merlin, ancien économiste en chef de Saint-Gobain, nous éclaire sur cet être hybride, considéré comme un besogneux par ses amis universitaires et comme un intellectuel désincarné par ses collègues opérationnels.
22/03/2006
Présentation par Jean-Marc Daniel, directeur de la rédaction de Sociétal, du dossier "Le rôle social de l'économiste" paru dans le numéro 50, 4e trimestre 2005. Ce dossier essaie d'éclairer le débat sur le rôle de l'économiste dans la société au travers de contributions d'économistes chercheurs ou praticiens, mais également d'un chef d'entreprise et d'une philosophe.
22/03/2006
Il est légitime pour les lycéens qui veulent s'engager dans les études universitaires ou pour les étudiants qui ont choisi d'étudier les sciences économiques de s'interroger sur ce que l'on fait quand on est économiste et sur ce que deviennent ceux qui ont fait des études universitaires en économie. L'objectif de ce dossier est d'apporter des éléments de réponse à partir de contributions d'économistes sur ce qu'ils pensent être le rôle des économistes et la place de l'économie dans la société, en particulier par rapport aux disciplines qui lui sont souvent associées.
22/03/2006
On entend souvent dire que le politique a, ou devrait avoir, le primat sur l'économique. Est-ce à dire que les libertés politiques ont priorité sur les préoccupations économiques ? Bien peu d'économistes refuseraient d'y souscrire, même si beaucoup d'entre eux préciseraient que la liberté d'entreprendre ou de posséder est à compter parmi ces libertés essentielles. Quelle hiérarchie établir entre l'économique et le politique ? Et au nom de quel idéal ? L'objet de cet article est de donner le point de vue d'un économiste sur ce thème.
17/03/2006
L'économie expérimentale constitue un champ disciplinaire aujourd'hui en plein essor, à en juger par la progression du nombre de publications qui lui sont consacrées. Or cet aspect de la recherche en économie a l'intérêt d'ébranler un certain nombre d'idées reçues sur cette discipline. Pour découvrir la démarche de l'économie expérimentale et les travaux pionniers dans ce domaine, nous vous proposons sur cette question trois articles de Jean-Louis Rullière, professeur d'économie, spécialiste en économie comportementale et expérimentale.
08/03/2006
Compte rendu de la journée d'étude organisée par l'ASES (Association des Sociologues de l'Enseignement Supérieur) à La Sorbonne le 15 octobre 2005.
08/03/2006
Cet article d'Alain Beitone revient sur le débat récurrent sur la place des théories dans l'enseignement des sciences économiques et sociales. Il analyse les différentes positions sur cette question et les difficultés et risques à accorder une grande place aux théories dans notre enseignement. Néanmoins, le recours aux théories est selon lui une nécessité à la fois épistémologique et didactique, pour la formation intellectuelles des élèves.
27/02/2006
Transcription de la leçon inaugurale de la chaire "Théorie économique et organisation sociale" par Roger Guesnerie, professeur au Collège de France. Elle aborde la question du pouvoir d'influence des économistes, décline les orientations intellectuelles de la chaire, discute de notions économiques telles que l'économie publique et la relation entre Etat et Marché, avant de fournir une introduction aux thèmes de l'enseignement et de la recherche.
01/02/2006
Six ans après la naissance de l'euro, où en est la convergence des économies européennes ? Peut-on dire que les structures des différentes économies sont suffisamment proches pour que les décisions de politique monétaire prises à Francfort aient des conséquences identiques pour tous les pays membres ?
23/01/2006
Cet article du sociologue Philippe Bernoux (CNRS, Université Lumière Lyon 2) tente de montrer les liens entre l'histoire des théories et celle des évolutions à partir des quatre principaux courants explicatifs des organisations : la bureaucratie, l'analyse stratégique, la théorie des conventions et celle de la traduction.
09/01/2006
Alors que le combat pédagogique le plus urgent pour les sciences sociales paraît se situer au niveau du lycée où leur légitimité, à côté des "sciences" et des "humanités", semble pouvoir être remise en question, un enseignement précoce, pédagogiquement adapté, des sciences sociales dès l'école primaire constitue une réponse adéquate aux exigences modernes de formation scolaire des citoyens. Un texte de Bernard Lahire, Professeur de sociologie à l'ENS-LSH de Lyon.
01/01/2006
Texte d'introduction et de présentation du Repères "L'économie française", édition 2006, par Éric Heyer.
18/12/2005
Page de présentation de l'Encyclopaedia Universalis, où nous vous proposons de consulter sa présentation et la rubrique "Homme et société" de la table thématique, qui, sans prétendre constituer une "cartographie des savoirs", permet de repérer des notions clefs dans différentes régions de la connaissance.
18/11/2005
Cette page propose un article de Jane Méjias, professeur de SES et formatrice à l'IUFM de Lyon, qui analyse la représentation des femmes et des hommes dans un échantillon de manuels de SES seconde.
17/11/2005
Entre le XVIe et le milieu du XVIIIe siècle, les idées économiques se transforment avec des colorations nationales très marquées. Il n'existe donc pas de véritable "école mercantiliste", ou de "système économique mercantiliste". Il est toutefois possible de dégager un fond commun d'idées, un certain nombre de grands thèmes "mercantilistes", qui reviennent de façon plus ou moins récurrente chez la plupart des auteurs, du XVIe au milieu du XVIIe siècle. En revanche, du milieu du XVIIe jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, les contributions de William Petty, de Boisguilbert et de Richard Cantillon, s'accordent mal avec la notion de "mercantilisme", tant du point de leurs apports analytiques que du point de vue de leurs propositions de politique économique.
17/11/2005
Dans cette partie du feuilleton sur l'histoire de la pensée économique sont présentés les auteurs espagnols, français, anglais et de langue allemande de la Renaissance ayant écrit sur le sujet, ainsi que des extraits de leurs ouvrages.
09/11/2005
Liaisons sociales fête ses 60 ans en publiant un numéro hors série intitulé "1945 - 2005 : Le modèle social français - de l'âge d'or à la crise". Nous proposons sur cette page trois articles extraits de ce numéro spécial, consacrés pour le premier au salaire minimum, pour le second au chômage et aux politiques d'emploi et pour le troisième au RMI, à la pauvreté et à l'exclusion sociale.
19/10/2005
Des références d'ouvrages, de ressources sur le web, ainsi qu'une liste de sites et de revues sur la mondialisation et le commerce international.
19/10/2005
Ce dossier propose plusieurs articles utiles pour actualiser ses connaissances sur le thème de la mondialisation. Ils abordent les théories de l'échange international, l'impact de la mondialisation sur le travail, la question des frontières ou encore celle de la gouvernance mondiale.
09/09/2005
Une sélection de ressources en ligne sur le développement durable proposée par SES-ENS.
09/09/2005
Ce dossier a pour but de comprendre comment l'économie aborde les problèmes environnementaux en fournissant des documents originaux, articles et éléments de cours, les conférences tenues lors d'un stage organisé sur ce thème à Lyon en avril 2005, ainsi qu'une sélection de ressources en ligne sur la thématique du développement durable.
09/09/2005
Cet article aborde un certain nombre de débats théoriques autour des concepts de développement durable et de soutenabilité. Il revient sur l'opposition dans la littérature économique entre d'un côté les tenants de la "soutenabilité faible", pour qui le problème de l'épuisement des ressources est résolu par la substituabilité entre capital naturel et capital physique reproductible, et de l'autre les tenants de la "soutenabilité forte", qui accordent une valeur intrinsèque à l'environnement et refusent cette idée de substituabilité ainsi que la priorité donnée à la croissance et à l'efficience économique. Au-delà de la question de la définition du développement soutenable, le problème de la mesure et de la monétarisation de l'environnement est également soulevé : comment prendre en compte l'environnement dans les comptes nationaux, quels indicateurs de développement durable utiliser ?
01/09/2005
La baisse des taux de remplacement induite par les réformes des années 1990 n'est pas remise en cause. La réforme ne donne guère de garanties sur le niveau futur des pensions. Le régime de la fonction publique est aligné en partie sur celui du privé. Le gouvernement a refusé d'annoncer des hausses importantes de cotisations ; aussi, le financement dépend du report effectif de l'âge de fin d'activité. Par ailleurs, les possibilités d'épargne retraite sont étendues. L'avenir de notre système de retraite est-il assuré ?
01/09/2005
Peut-on mettre en oeuvre une forte réduction des dépenses publiques permettant une baisse importante de la fiscalité ? Il y a sans doute des gaspillages, des économies réalisables, mais aussi beaucoup de domaines où les dépenses publiques ne sont pas suffisantes. Henri Sterdyniak part à la recherche de l'introuvable réforme fiscale.
01/09/2005
En laissant les salariés et les entreprises décider librement d'utiliser ou non un jour férié supplémentaire pour financer l'assistance aux personnes âgées ou dépendantes, on espère théoriquement une augmentation de l'activité de 0,45 %. Le gouvernement français s'est ici inspiré de l'exemple allemand. Mais que peut-on espérer d'une telle mesure ? Quel en est le rendement économique et comment vient-elle s'ajouter au cas français des 35h ?
01/09/2005
S'il est vrai que depuis 2001, les pays n'avaient pas respecté les programmes de réduction des déficits, notamment structurels, les mises en garde précédentes de la Commission avaient pu néanmoins être ignorées, tant que l'évolution conjoncturelle permettait de maintenir le déficit en deçà de la limite de 3 % du PIB établie par le Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Mais la prolongation d'une conjoncture défavorable a révélé les limites de la discipline budgétaire imposée par le PSC. La plupart des pays membres de la zone euro se sont retrouvés en 2003 et 2004 face à un dilemme.
01/09/2005
Pour réformer le système de santé et rétablir l'équilibre financier de l'assurance maladie, le gouvernement compte sur un changement de comportement des patients et des professionnels de santé. Mais les mesures structurelles mises en œuvre sont relativement limitées et ne devraient pas avoir d'impact très sensible à moyen terme. L'absence de remise en cause des principes de base de la médecine libérale à la française (liberté d'installation des médecins, tarification à l'acte, séparation complète des fonctions d'assurance et de production de soins), permet de douter de ce que les objectifs d'économies retenues puissent être atteints durablement.
19/07/2005
Cet article de Philippe Steiner (IRIS, Université Paris IX) met en évidence la filiation intellectuelle existant entre Auguste Comte, Emile Durkheim et Pierre Bourdieu autour de la critique de l'économie politique. Cette critique sociologique vise à disqualifier scientifiquement la connaissance économique, qui isole les faits économiques des faits sociaux, et à remplacer cette discipline par un savoir véritablement scientifique, la sociologie (Comte et Bourdieu) ou la sociologie économique (Durkheim).
27/06/2005
Ce texte aborde les conditions dans lesquelles l'enseignement universitaire de l'économie en France est devenu autonome par rapport aux facultés de droit. Il détaille également le mouvement profond de "normalisation" de l'enseignement de l'économie qui va s'imposer durant les années 1970, de ses origines à ses conséquences pour la communauté d'économistes français actuelle.
26/06/2005
La thèse de Camille Cornand, intitulée "La Coordination des Spéculateurs lors d'une Crise de Change : Impact de la Structure d'Information. Un essai d'analyse sur les conséquences en termes de politique économique", a été récompensée par le prix de l'AFSE. Cette thèse, soutenue le 25 mars 2005, montre en matière de politique économique le rôle de la structure d'information, en particulier de l'articulation entre information publique et information privée.
24/05/2005
Cette page donne accès aux textes des différentes communications de la table ronde intitulée «Quelle place pour l'enseignement des Sciences économiques et sociales ?», organisée le 23 mars 2005 par l'AFSE.
24/05/2005
Texte de la communication de Pierre-Alain Muet, président de l'AFSE, en introduction de la table ronde «Quelle place pour l'enseignement des Sciences économiques et sociales ?», organisée le 23 mars 2005 par l'AFSE.
24/05/2005
Texte de la communication de Sylvain David, du bureau national de l'APSES, lors de la table ronde «Quelle place pour l'enseignement des Sciences économiques et sociales ?», organisée le 23 mars 2005 par l'AFSE.
24/05/2005
Texte de la communication de Pascal Combemale, membre du comité directeur de l'AFSE et membre de l'APSES, lors de la table ronde «Quelle place pour l'enseignement des Sciences économiques et sociales ?», organisée le 23 mars 2005 par l'AFSE.
24/05/2005
Texte de la communication de Jean Luc Gaffard, président du groupe d'experts sur les programmes scolaires en SES, lors de la table ronde «Quelle place pour l'enseignement des Sciences économiques et sociales ?», organisée le 23 mars 2005 par l'AFSE.
24/05/2005
Texte de la communication d'Antoine d'Autume, vice président de l'AFSE, lors de la table ronde «Quelle place pour l'enseignement des Sciences économiques et sociales ?», organisée le 23 mars 2005 par l'AFSE.
13/04/2005
Ce dossier présente l'ouvrage collectif "Universalia 2005" édité par Encyclopædia Universalis et donne accès à trois articles issus de cette publication, un article de Lionel Fontagné sur la nouvelle division internationale du travail, un article de Daniel Gaxie en science politique sur l'abstention électorale, et enfin un article d'Alain Garrigou consacré au sociologue Howard S. Becker.
06/04/2005
Présentation des recherches menées en économie du travail au Groupe d'Analyse et de Théorie Economique (GATE, UMR CNRS 5824) à Lyon. Les différents axes de recherche du laboratoire en économie du travail sont détaillés. Ils s'inscrivent tous directement ou indirectement dans les travaux contemporains de l'économie comportementale (behavioural economics), démarche ouverte à la pluridisciplinarité par son intégration des connaissances développées notamment en psychologie, en sciences cognitives et en informatique.
06/04/2005
Présentation d'un numéro d'Economie et Prévision proposant une sélection d'articles sur le thème de l'Economie des Ressources Humaines. Ces articles sont issus des Journées de l'AFSE qui se sont déroulées en mai 2002 au GATE, dans les locaux de l'ENS-LSH de Lyon. Ils témoignent de l'intensité de la recherche dans ce domaines et de la diversité des contributions qui y ont été présentées. Nous proposons la lecture de la présentation générale du numéro, rédigée par Pierre Malgrange, Jean-Louis Rullière et Marie-Claire Villeval, ainsi que les résumés des articles.
06/04/2005
Cette page propose des articles sur le thème de l'économie du travail, ainsi qu'un certain nombre de ressources disponibles sur Internet.
06/04/2005
En comparaison internationale, le puissant engouement qui se développe en France à propos du Danemark et qui n'a cessé de s'amplifier en 2004-2005 est tardif. Ce qui explique la soudaine "passion danoise". Ce qu'on retient dans le débat d'opinion, c'est surtout la flexibilité des contrats sur le marché du travail, la facilité d'embaucher et de licencier. D'autres aspects du "triangle d'or" danois comme la générosité de la protection sociale, l'importance des politiques dites actives ou encore le rôle de l'emploi public et dans les services sont peu soulignés. Mais y a-t-il véritablement un "miracle danois" ? Est-on bien avisé en France de vouloir s'en inspirer ?
06/04/2005
Présentation de la thèse de Nadia Joubert (GATE - Université de Lyon 2) qui a obtenu une mention spéciale au 53ème congrès de l'AFSE. Vous trouverez sur cette page un résumé de sa thèse de le texte de son discours pour la remise de la mention spéciale de l'AFSE.
07/03/2005
Entretien avec Gaëlle Clavandier autour de son ouvrage "La mort collective. Pour une sociologie des catastrophes" (CNRS Editions, 2004), lors duquel la sociologue livre son analyse de la catastrophe en Asie du Sud. Un regard sociologique fort utile pour prendre du recul par rapport à l'événement et aider les élèves à le faire.
15/02/2005
Ce texte de Françoise Piotet constitue l'introduction à un numéro de l'Année Sociologique consacré au travail et à l'emploi. Trois grands thèmes y sont abordés : l'emploi traité par un économiste, un sociologue et une historienne ; les transformations du travail abordées à partir de « formules de recherche » très contrastées ; la régulation dans les organisations et par les relations professionnelles.
15/02/2005
Dix séries de questions posées à Jean-Paul Fitoussi à propos de son livre : « La politique de l'impuissance ».
11/02/2005
Le livre "Pays de malheur" de Younes Amrani et Stéphane Beaud est ici commenté par Bernard Lahire, Professeur de sociologie à l'ENS LSH de Lyon.
20/01/2005
Dans cette partie du feuilleton sur l'histoire de la pensée économique sont présentés les auteurs grecs et romains, ainsi que les intellectuels scolastiques de la période médiévale.
12/01/2005
Ce texte de Jean-Paul Pollin, professeur d'économie à l'Université d'Orléans et ancien président de l'AFSE, est une réflexion sur les évolutions notables de l'analyse économique durant ces dernières années. Il a été rédigé à l'occasion du congrès 2004 de l'AFSE (Association Française de Science Economique).
01/01/2005
Texte d'introduction et de présentation du Repères "L'économie française", édition 2006, par Éric Heyer.
17/11/2004
Nombreux sont les débats sur la durée et l'ampleur du mécanisme de rattrapage des nouveaux membres de l'Union Européenne : y aura-t-il que des gagnants à ce processus d'intégration ? Comment s'adapteront les politiques agricoles, régionales et donc le budget européen ? Sous quelles conditions les nouveaux membres pourront adopter l'euro ? Au delà de l'UEM, quels régimes de change pour les nouveaux membres ?
17/11/2004
Les différentes contributions proposées dans ce numéro spécial permettent de formuler un ensemble de critiques à l'évaluation classique de l'élargissement de la politique monétaire européenne à l'Est de l'Europe. Selon cette dernière, l'Europe élargie n'est pas optimale parce que les chocs sont asymétriques et le travail rigide. D'une certaine manière, on retrouve cette vision que l'on pourrait qualifier de "pessimisme de l'intégration monétaire de l'Europe de l'Est" dans les positions adoptées par la BCE et la Commission : les nouveaux membres ne sont pas réellement mûrs, ils doivent montrer leur aptitude à "gagner" leur participation à la zone euro. Mais l'ensemble des contributions collectées dans la présente livraison tend à montrer que cette vision de l'euro comme couronnement ultime contredit la compréhension actuelle que l'on a des mécanismes de l'intégration.
22/10/2004
Protocole de Kyoto oblige, évoquons la conception d'une coopération internationale efficace. C'est au sens large un problème de "mechanism design", c'est à dire d'élaboration de mécanismes, qui se déclinent dans des institutions, et qui opèrent, compte tenu de l'ensemble des contraintes, qui ont comme dans la théorie pure une forte composante informationnelle, un compromis politique et économique convenable. Théorie pure, économie politique, théorie des jeux sont convoquées mais le problème reste largement ouvert et les progrès de la recherche bienvenus.
22/10/2004
L'analyse coûts-avantages est ici sollicitée dans un contexte de temps long et de risque difficilement probabilisable qui l'oblige à reprendre la réflexion sur certains de ses fondements. Notons d'abord, que le principe de précaution qui stipule que "l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement à un coût économique acceptable", renvoie pour l'évaluation du coût économique acceptable, la balle dans le camp de l'économiste. Symétriquement, l'économiste revendique une compétence particulière le problème de l'évaluation des dommages.
22/10/2004
Après un rappel du diagnostic concernant l'effet de serre et le risque climatique, Roger Guesnerie précise dans cet article les domaines pertinents de l'expertise économique en la matière.
15/10/2004
Cette page donne accès à deux ressources de Jérôme Gautié, professeur d'économie à l'université de Reims et directeur de recherches au Centre d'études de l'emploi, qui alimentent les réflexions en sciences économiques et sociales. Dans la première, il est question des développements récents de l'économie face à la sociologie et dans la seconde de l'articulation entre marché du travail et protection sociale.
13/10/2004
Dans cet entretien, le sociologue Bernard Lahire aborde le renouvellement de la sociologie des pratiques culturelles, en revenant sur les théories et concepts qui la sous-tendent. Il explique comment le changement de méthodes de recherche et d'analyse sociologiques permet d'apporter un éclairage nouveau sur les pratiques culturelles contemporaines et notamment de mettre en lumière le phénomène de "dissonances culturelles".
09/10/2004
Dans cet article, Jean Etienne revient sur l'institutionnalisation de l'enseignement des sciences économiques et sociales au lycée, une discipline scolaire reposant initialement sur l'unité didactique des sciences sociales, mais de plus en plus confrontée à la contestation cette unité supposée dans le monde universitaire. Les programmes de cet enseignement ont ainsi été révisés afin d'être mieux articulés avec l'enseignement supérieur. Cependant, si des améliorations indiscutables ont été apportées sur le plan scientifique, la mutation des contenus d'enseignement reste inachevée selon l'auteur.
01/10/2004
Présentation de la thèse d'Eric Danan (Hong Kong University of Science and Technology - Department of Economics Clearwater Bay) qui a obtenu le Prix de thèse au 53ème congrès de l'AFSE.
01/10/2004
Ce dossier propose une présentation des travaux récompensés lors du 53ème congrès de l'AFSE.
01/10/2004
Présentation de la thèse d'Olivier Tercieux (Tilburg University, Pays Bas), qui a obtenu une mention spéciale au 53ème congrès de l'AFSE. Nous vous proposons ici un extrait du résumé de sa thèse, également disponible en version complète en téléchargement.
04/09/2003
L'idée d'une Union "fonctionnaliste", avançant inéluctablement par l'engrenage de "solidarités de fait", est morte avec la naissance de la monnaie unique. Oxymore vivant, l'Union européenne repose depuis le 1er janvier 2002 sur une démocratie privée, un marché souverain et une force impuissante. Sans surprise, c'est la règle plus que le choix qui ordonne des pans entiers de cette vaste vacuité politique. Les premières propositions de la Convention, présentées le 28 octobre 2002 dans un avant-projet de traité constitutionnel, ont opportunément suivi de quelques jours l'adoption du calendrier de l'élargissement au sommet de Bruxelles (24 et 25 octobre). Elles constitueront le cadre dans lequel ce chapitre tentera d'inscrire les grands enjeux de l'avenir institutionnel de l'Union élargie.
04/09/2003
L'année 2002 a vu se multiplier les tensions et polémiques entre autorités européennes et nationales autour des orientations budgétaires, faisant clairement apparaître les limites et les graves défauts de conception des règles de politique budgétaire dans la zone euro. Face à ces débordements, la mise en échec, par les plus grands pays, du dispositif d'encadrement des finances publiques nationales dans la zone euro oblige à s'interroger sur sa pérennité. Faut-il tenter, comme le fait la Commission, d'appliquer coûte que coûte une règle manifestement intenable? Doit-on, à l'inverse, abandonner toute velléité d'imposer des règles aux politiques budgétaires nationales? Ne conviendrait-il pas, si l'on s'accorde sur la nécessité d'assurer une certaine discipline budgétaire aux États membres, de réformer le PSC, pour remédier à ses principaux défauts et rendre enfin crédible sa mise en œuvre?
04/09/2003
La France s'est relativement appauvrie de 1992 à 2000, mais c'est essentiellement de 1992 à 1997 que sa situation s'est dégradée. Depuis, sa position a plutôt tendance à s'améliorer. Sur cette période, d'aucuns verront ici le résultat d'un policy mix particulièrement inadapté et anormalement restrictif. Pour d'autres, cet appauvrissement relatif est la conséquence d'un niveau de prix plus élevé en France que chez nos partenaires européens. Enfin, pour d'autres encore, les causes sont à chercher sur le marché du travail, son fonctionnement pouvant expliquer les écarts de productivité du travail et de taux d'emploi entre les différents pays. Quelle est la mesure la plus fiable pour comparer les PIB par habitant, sachant qu'il existe des disparités importantes en termes de calcul de prix relatifs et de paniers de biens entre pays? Quels sont les facteurs qui peuvent expliquer l'appauvrissement relatif de la France au sein de l'Union européenne?
04/09/2003
Les statuts de la BCE et les conditions économiques qui ont présidé à sa création ont pesé lourdement dans la définition de ses références. L'objectif d'une croissance annuelle des prix à la consommation de la zone euro inférieure à 2 % signifie aussi l'exclusion d'une inflation négative. Depuis novembre 2001, et ce jusqu'à la mi-novembre 2002 au moins, la rigidité des taux directeurs dans la zone euro révèle la volonté manifeste de la BCE de ne pas peser sur l'activité économique. Pourtant, en comparaison avec les États-Unis, il existait en Europe des marges de manœuvre pour mener une politique monétaire plus accommodante. Les tergiversations de la BCE pourraient-elles être la base de la confiance limitée qui lui est accordée ?
15/05/2003
Comment faire fonctionner à trente un organe de décision dont les choix doivent faire preuve de réactivité ? Ne convient-il pas d'en faire une institution véritablement fédérale et de regrouper les représentations nationales, à l'instar de la Réserve fédérale américaine, où il n'y a, pour les cinquante et un États fédérés, que douze banques centrales régionales ? Et comment déterminer l'orientation de la politique monétaire commune ? Si la règle actuelle, non explicite, semble être celle d'une voix par pays, indépendamment de la taille, la participation de nouveaux membres, pour la plupart de faible poids économique, plus pauvres que la moyenne et, probablement, plus inflationnistes, devrait inciter à revoir le processus décisionnel.
15/05/2003
En 2001, le gouvernement a décidé de créer une prime pour l'emploi. C'est une date importante pour le système fiscalo-social français, puisqu'apparaît un nouvel instrument, relativement original. Il poursuit deux objectifs : augmenter le niveau de vie des travailleurs pauvres ; inciter les personnes peu qualifiées à la reprise d'un emploi. Ces objectifs peuvent-ils être atteints avec un seul instrument ?
15/05/2003
Le chômage a diminué de 1997 à la mi-2001 en France et dans la zone euro (respectivement 3,5 et 3,2 points). Cette forte décrue a montré qu'un chômage élevé n'est pas nécessairement une fatalité européenne, tandis que les États-Unis bénéficieraient d'un taux de chômage faible. Les aléas conjoncturels intervenus depuis ont tempéré les espoirs de croissance en Europe. Cependant, le jugement porté sur les perspectives de moyen terme ne doit pas être excessivement influencé par la situation économique de départ. Ni l'optimisme de 2000, ni le pessimisme de la fin 2001 ne sont de bons points d'appui pour discuter des conditions du retour au plein-emploi.
15/05/2003
L'équilibre entre salaires et profits est complexe à déterminer et il n'existe pas de consensus sur les déterminants de ce partage. Le partage de la valeur ajoutée "devrait être stable" nous dit-on, déterminé par des paramètres fondamentaux de l'économie, fluctuant éventuellement autour d'une valeur d'équilibre presque immuable. Pourtant, l'histoire économique récente des pays européens, et de la France en particulier, dément cette vision simple.
13/05/2003
À partir des données sur l'économie française, il est déjà possible de mettre en exergue certains signes de diffusion des 35 heures dans l'économie. Amorcée à la mi-1997, la décrue du chômage s'est effectuée au rythme d'environ 0,6 point par an. Ce rythme s'est accéléré depuis la mi-1999 et a atteint 1 point par an au début de l'année 2000. La croissance de l'emploi est supérieure aux rythmes atteints depuis 1985. Mais quel bilan de cette mesure peut-on déjà dresser ? Qu'en attendre à long terme ?
13/05/2003
Toute réforme fiscale doit prendre en compte la contrainte macroéconomique et répondre à des objectifs. Le gouvernement doit déterminer la part des recettes fiscales utilisées pour, respectivement, diminuer les prélèvements, augmenter les dépenses publiques et améliorer le solde. Les objectifs d'une réforme fiscale peuvent être divers, et éventuellement contradictoires.
13/05/2003
Compte tenu de l'écart entre le taux de croissance des recettes (2,4% par an) et des dépenses primaires (2,1% par an), le solde primaire s'améliorerait nettement et serait excédentaire de 4,3% du PIB en 2020. La dette publique pourrait alors s'annuler à l'horizon de 2020 du fait des excédents accumulés pendant plusieurs années. Mais les limites d'un tel exercice tiennent au fait qu'il extrapole sur 20 ans le rebond des trois dernières années. L'économie française connaîtra-t-elle une croissance "à l'américaine", ou sera-t-elle bridée par des blocages structurels ?
13/05/2003
Chaque expérience de pays est singulière. Elle s'inscrit dans une tradition, une culture, un système anthropologique spécifiques. Elle est comme un précipité qui résulte de la combinaison d'éléments chimiquement purs dont le nombre, la qualité et la pondération sont déterminés par l'histoire du pays. Importer l'un de ces éléments, pour le mélanger à d'autres, provenant d'une histoire différente, ne pourra jamais donner le même précipité. Mais comment ou auprès de qui trouver la recette alchimique qui aboutit au succès macroéconomique ?
13/05/2003
Un indicateur avancé permet d'apprécier en termes quantitatifs la conjoncture récente et fournit un point de départ pour la prévision.
12/05/2003
Les comptes nationaux sont modifiés régulièrement, pour deux raisons. D'une part, les données économiques sont fabriquées par les économistes eux-mêmes et les concepts perdent de leur pertinence avec le temps. On ajoutera à cela que l'Union européenne est financée en partie par un impôt basé sur le revenu national où, donc, l'élaboration des comptes devient un enjeu économique majeur.
12/05/2003
Évaluer l'avenir des retraites oblige à effectuer des projections sur longue période, même s'il est impossible de prévoir en toute rigueur quelle sera la situation économique et sociale dans 40 ans. Il existe cependant une certaine convergence des diagnostics qui, grosso modo, indiquent que la France a le choix entre trois stratégies. En mai 1999, la publication du Rapport Charpin, issu d'une commission de concertation entre partenaires sociaux et administrations, réunie à la demande du Premier ministre, a relancé le débat sur l'avenir du système des retraites.
12/05/2003
La "consommation médicale totale" française est bien supérieure à celle du revenu, ce qui conduit mécaniquement à une déformation de la structure des budgets en faveur des dépenses de santé, bien qu'on note un infléchissement de cette tendance pour 1996 et 1997. Bien sûr, on retrouve cet accroissement - absolu et relatif - dans le fameux " trou de la Sécu ". Quelles réformes proposer à un système français hybride, caractérisé par une couverture presque totalement socialisée de la demande mais dans le même temps confrontée à une offre en partie libérale ?
12/05/2003
Instaurée en 1988, la programmation budgétaire pluriannuelle au niveau communautaire est allée de pair avec la montée en puissance de la ressource PNB qui assure en 1999 près de la moitié des ressources propres de l'UE. Cette évolution entérine le repli des ressources propres traditionnelles (droits de douane et prélèvements agricoles), rendu inévitable par la libéralisation des marchés internationaux. Elle permet aussi de mieux asseoir l'apport de chaque pays européen sur sa capacité contributive que ne le fait la contribution TVA, qui représente encore un gros tiers des ressources propres. Mais la procédure de programmation est aujourd'hui à bout de souffle parce qu'elle devient le lieu principal d'expression des conflits d'intérêt supposés entre gouvernements. Les contributions nationales marginales à ce budget, qui permettent de l'équilibrer annuellement dans le cadre du plafond prédéterminé, sont considérées comme des charges par les États soumis à la discipline du pacte de stabilité. Le dispositif actuel fait du budget communautaire le bouc émissaire des autorités budgétaires nationales.
12/05/2003
Une des conditions des 35 heures, clairement posée et pratiquement acceptée par tous, est le maintien de la compétitivité des entreprises. La hausse de leur coût de production provoquée par la réduction du temps de travail est résorbée, au moins en partie, par les aides financières, par les gains de productivité induits et par la modération salariale. Réduire la durée du travail ne se limite pas à résoudre une certaine équation économique mais suppose aussi une volonté affichée quant à l'application de la loi limitant le temps de travail.